Bruel et Barbara, une rencontre ?

3 Déc

 couv double

La blogosphère du Landerneau de la chanson explose, c’est passion et fulmination après le scandale annoncé de l’attentat contre Barbara. Accusé Bruel, le pilori vous attend. Avant même que la moindre note ne soit proposée aux oreilles expertes des amateurs professionnels (si-si, il y en a..) de la chose chantée, les bazookas crachaient, et les procureurs avaient fourbi leurs réquisitoires, les résosocios en ont témoigné, et la suite l’a confirmé. Sans être dans la boule de cristal de madame Irma, et avec un peu de recul et de souvenirs concernant la presse chanson, on pouvait deviner qui allait dire quoi, surtout contre. (Remember Romain Gary/Ajar, et aussi Sheila, abondamment et systématiquement vilipendée par quelques uns qui ont adoooré Be devotion , sans la reconnaître)

Bon alors, Bruel… Les procureurs ayant chargé et déchargé leurs pétoires et exprimé leurs fatwahs, le péremptoire et le pontifiant étant les deux mamelles de leur inspiration, on peut esquisser une défense sans être forcément soupçonné d’être un laquais du mercantilisme showbizesque.

Dans l’art de l’interprétation -qu’on dit « reprise » quand il est question de chanson – l’interprète doit faire face à un premier écueil : ce qu’il va proposer est par nature une atteinte à nos souvenirs, aux émotions qu’ont suscitées des chansons dans notre vie passée. Et notre cher passé, c’est sacré, pas touche ! On superpose, on amalgame dans une alchimie intime la première fois, la première qu’on a prise dans ses bras, la première qu ‘on a entendue avec ce qui était notre vie à ce moment. Raison pour laquelle un amoureux qui a vécu « Ne me quitte pas » avec Brel, aura les oreilles qui saignent avec Nina Simone ou Yuri Buenaventura .

Ensuite, l’émotion et l’interprétation. Les comédiens qui connaissent leur art, savent qu’il est plus fort de faire passer l’émotion au spectateur, plutôt qu’en faire la démonstration exubérante en scène. Le comédien qui pleure abondamment vole le pleur du spectateur, l’émotion perd sa force quand elle est montrée par procuration. Il faut la faire vivre.

Dans la chanson, on trouve toutes les variantes, des hyper expressifs tendance Brel, des plus réservés tendance Brassens, Piaf  étant entre les deux,  intense dans l’interprétation, sobre dans l’attitude, chacun faisant passer le poids des mots avec son style. Mais la force des mots de Brassens n’a jamais été amoindrie par la sobriété de son interprétation. D’autres savent moduler en allant de l’exubérance la plus échevelée à la retenue la plus subtile pour faire entendre les textes de Bernard Dimey par exemple. Ou ceux de Ferré. Tiens, Ferré, c’est un cas intéressant. Dans sa succession artistique, il y eût d’abord quelques clones plus ou moins réussis dans l’imitation du maître, puis de Thank You Ferré aux jours Ferré on a vu qu’il y a une vraie re-création possible, dans toutes les nuances. Pour  ce qui est de « la chanson à texte » comme on dit, celle qui raconte, l’émotion, la force est dans les mots, pas dans l’allégeance au dieu Décibel. Moustaki n’était exactement une de ces bêtes de scène modèle Hallyday aux artifices parfois trop appuyés. Et Ferré lui a dit un jour, à Moustaki, « Tu murmures ce que je gueule » c’est bien vu, et pour avoir suivi  pas mal de concerts de Moustaki dans les dernières années – de 1996 à 2009- le murmure du vieux Jo faisait vibrer des salles plus intensément que les vocalises larafabianisées des émules de Céline Dion.

Couv Bruel 1Dans cet album, « Très souvent je pense à vous » Patrick Bruel interprète les chansons de Barbara qui l’ont marqué, l’album s’ouvre avec Madame, parce qu’enfant cette chanson l’a interpellé, et d’ailleurs, chantée par un homme, cette chanson trouve une ouverture qu’on ne soupçonnait pas forcément quand Barbara la chantait. Bruel propose une série de chansons qui collent d’assez près à sa relation avec Barbara, une sorte de compagnonnage discret, des échos qui résonnent avec sa vie, c’est comme un message personnel délivré sans pathos, sans effets artificieux, juste les mots portés avec simplicité, pour entendre Barbara dans un autre registre que son féminin singulier, c’est un choix respectueux, avec parfois une touche ou un ajout qui est dans la juste mesure (Göttingen)

Dans les indignations offusquées, il est dit parfois que les ayants droits auraient dû empêcher ce massacre, parmi ces ayants droits matériels et moraux, Bernard Serf, a soutenu le projet, Roland Romanelli aussi, on trouve dans les remerciements le Marouani de Brel, tous des mercenaires sans âme ? J’en doute. Un des offusqués contestait aussi la dédicace « … très souvent je pense à vous avec tendresse et force.»  (Pour rappel, un fax est l’abrévation de fac-similé, fait à l’identique)

Digression..

couv barbara 1En allant chercher cet album, et en flânant dans les rayons, je trouve un album de Barbara « L’oeillet blanc » dont je connaissais une quinzaine de chansons sur les 20. Il débute avec « Mon pote le gitan » une de mes 3 premières chanson-culte, j’en connais toutes les versions, toutes les nuances, et là qu’est ce que j’entends ? Que me fait-elle madame Barbara ? Presqu’un massacre…

Vais-je jeter cet album à la poubelle ?Pas tout de suite…

Barbara interprète « Mon pote le gitan » 1956.

Outre le changement d’un mot qui affaiblit le sens d’une phrase, je peux aussi reprocher à Barbara de ne pas bien avoir compris ce qu’il est en de la chanson et de qui il est question: mettre une sorte de guitare flamenco guimauve avec des castagnettes guillerettes quand il s’agit d’un des 5 plus grands guitaristes de jazz de tous les temps (selon Clapton : « Des 10 meilleurs guitaristes du monde Django est 5 d’entre eux.) a de quoi énerver ceux qui savent ce qu’il en est de la chanson et de qui elle parle. D’autant qu’avant Barbara, parmi ceux qui l’ont créée et vulgarisée, Montand avait su mettre les notes de guitare correspondant à l’histoire. Sur cette chanson les amateurs l’ayant découverte par Montand, ou Robert Ripa, ou Jacques Verrières (l’auteur) peuvent hurler au sacrilège.

Malgré cette entrée en matière qui m’ a rendu fort malengroin, j’ai écouté la suite, un peu sur la réserve, la suite, c’est « Les boutons dorés », c’est bien, par contre « Sur la place » (1959) me fait grincer quelque peu, c’est… surprenant comme une mauvaise imitatrice de Barbara… On dira donc ce que cet album mérite 17 sur vingt car « Il nous faut regarder » (1959) souffre d’un copié collé sans originalité de la version de Brel.

Au final, dans ces histoires de chansons, l’essentiel est de trouver cet entre deux qui boîte avec grâce. (Jean Cocteau)

Norbert Gabriel

Pour finir , la version exemplaire de Mon pote le gitan, avec le prince des accompagnateurs, Henri Crolla à la guitare, ça peut pas faire de mal.

 POST – SCRIPTUM : J’ai écouté cet album plusieurs fois, en essayant de prendre des options différentes, le ronchon chronique,  d’toute façon, c’était mieux avant, le fan de Barbara qui entre en transes dès qu’on change une triple croche, le sceptique analytique qui dissèque tout, genre sodomisation des diptères innocents, et globalement, je ne vois rien qui justifie les tirs de barrage outrés parlant de massacre et d’indignité…  On va dire que malgré mon grand âge, j’ai gardé une certaine innocence ou que je vais doucement mais sûrement vers une sénilité béate… Ça vaut mieux à tout prendre que les aigreurs qui gâchent le teint.

 

PS 2:  J’ajoute ici ce commentaire d’un artiste « concerné »  qui éclaire d’un jour nouveau une partie du débat (pris sur le fil de discussion FB ce 4 décembre)

Mathieu Rosaz : Le pire ce sont les commentaires à caractère raciste que ce (bon) disque suscite, notamment sous le bel article de Sophie Delassein posté ce jour par l’Obs sur Facebook. J’ai honte de ce que je lis. Il est évident que les attaques à l’encontre de Bruel ne sont pas uniquement liées au fait qu’il chante Barbara. C’est grave et plus que navrant…

5 décembre midi: dans les commentaires ci-dessous, Mathieu Rosaz développe son point de vue d’artiste, très documenté.

 

13 Réponses to “Bruel et Barbara, une rencontre ?”

  1. danielemes décembre 3, 2015 à 17 h 32 min #

    BRAVO !!!!! je partage . J’ai des problème avec wolrd press , je n’arrive pas à récupérer mon mot de passe, et c’est en anglais, je n’y comprends rien ! je râle de ne pouvoir cliquer sur j’aime !

    Date: Thu, 3 Dec 2015 16:43:15 +0000 To: christian_sala@msn.com

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  2. danielemes décembre 3, 2015 à 20 h 48 min #

    J’ai lu les commentaires sur votre page et sur la mienne , sur Bruel/Barbara, contente de voir, malgré tout que ma fille, et nous en avons parlé ( elle n’a pas internet et ne se connecte que quand elle vient à la maison), a été touchée par ces reprises, et j’aime bien aussi le commentaire de mon neveu Arthémus ( Alain Monédière), bon, il y a encore, de part et d’autre beaucoup d’à priori sur Bruel , moi même, je n’aime pas tout de lui, mais j’aime cet album de reprises, et ça ne s’explique pas, c’est comme ça .

    BRAVO !!!!! je partage . J’ai des problème avec wolrd press , je n’arrive pas à récupérer mon mot de passe, et c’est en anglais, je n’y comprends rien ! je râle de ne pouvoir cliquer sur j’aime !

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  3. leblogdudoigtdansloeil décembre 3, 2015 à 21 h 12 min #

    Gilles Poulou (sur FB)
    François André, écrivait, il y a quelque temps, que toute chanson est autobiographique, seulement, c’est l’autobiographie de celui qui l’écoute! Je trouve la formule jolie et juste.

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  4. Danièle Sala décembre 4, 2015 à 8 h 33 min #

    sur facebook : Artémus Gordon-Monédière Renaud qui chante Brassens,noir désir qui chante Brel et ferré,Johnny qui chante Piaf,miossec qui chante Johnny,higelin qui chante trenet,les exemples sont nombreux.les textes continuent de vivre Grace aux interprètes.moi ça me va et tant pis pour les ronchons.les artistes sont généralement bien plus ouverts que leurs « fans »…

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  5. Danièle Sala décembre 4, 2015 à 8 h 34 min #

    sur facebook :Christine Sala Ben moi je l ai trouvé touchant et attaché à Barbara pourtant je ne suis pas fan !!!!

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  6. MARDIT décembre 4, 2015 à 17 h 08 min #

    « L’attentat contre Barbara », rien que ça ! En ces moments difficiles où le mot « attentat » prend tragiquement tout son sens, on devrait faire attention à ne pas l’utiliser pour tout et n’importe quoi. C’est faire insulte à ceux qui en sont morts et ces autres qui restent, rescapés, familles et amis, à en souffrir pour longtemps. (je suppose à vous lire que les détracteurs de Patrick Bruel ont tous une ceinture d’explosifs).

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    • leblogdudoigtdansloeil décembre 4, 2015 à 21 h 55 min #

      Cher monsieur Mardit, sur ce blog, les commentateurs n’avancent pas masqués et ne donnent des adresses web invalides. Si vous avez d’autres commentaires pertinents ayez le courage de les assumer avec un nom et une adresse réels. Les lettres anonymes renvoient à des temps assez désagréables.
      Sinon sur d’autres sites,ou sur Face Book, les termes de massacre, assassinat, abondamment employés ne vous ont pas indigné? Vous faites dans le sélectif bien tempéré? Votre attention de lecteur qui est saluée sur Nos Enchanteurs a eu quelque absence? Ou bien c’est une approche limitée à ce qui se passe sur ce blog? Un panorama plus exhaustif aurait crédibilisé votre remarque, qui n’est pas infondée, mais une seule cible, c’est gratifiant au final, nous avons le plaisir d’avoir un lecteur attentif, même semi anonyme avec son pseudo.

      Norbert Gabriel

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  7. Danièle Sala décembre 4, 2015 à 17 h 45 min #

    C’est un peu hors sujet, mais la guitare d’Henri Crolla, j »ai appris à le reconnaître entre mille ! Une façon de la faire vibrer qui n’appartient qu’à lui , et c’est beau !

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  8. leblogdudoigtdansloeil décembre 5, 2015 à 11 h 55 min #

    Sur FB ce matin, un point de vue d’artiste qui connait son sujet, il a été souvent loué pour ça, à juste titre …

    Mathieu Rosaz Deuxième (dans une discussion FB)
    « L’aigle noir » qui fut le tube de Barbara est une chanson magique, addictive, mais pas si représentative de l’œuvre de Barbara. Et c’est loin d’être son plus grand texte. Ce n’est pas sur l’aigle que Bruel me surprend mais sur ses versions de « Drouot »; « Du bout des lèvres »; « Parce que »; « Göttingen »; « A mourir pour mourir » et même le « Perlimpinpin » électro. Fallait oser. Et je salue l’audace et la finesse des arrangements de David Moreau, des harmonies subtilement réinventées de Göttingen par exemple. Et je suis surtout heureux qu’un large public la redécouvre. Pour preuve, les ventes de Best of de Barbara qui repartent. On m’interpelle pas mal en ce moment sur Bruel et j’ai un peu développé une réponse récemment sur ma page officielle. La voici. Amitiés.
    « Quand j’entends Patrick Bruel répondre aux interviews, je trouve qu’il en parle très très bien. Enfin quelqu’un qui connaît vraiment le sujet! Sa voix c’est sa voix, certains aiment, d’autres non, personne ne peut rien y faire. Mon regard et mon écoute sont objectifs: il chante plutôt sobrement une oeuvre qu’il connaît parfaitement bien. Les arrangements sont bons. Il y a de l’audace, de la prise de risques et de la sensibilité. Des harmonies très intelligemment et subtilement bousculées, sur « Göttingen » par exemple, entre autres. Je me souviens que Barbara adorait la version blues de « Joyeux Noël » par les Innocents et suis intimement convaincu qu’elle aurait aimé les audaces de Bruel sur « Perlimpinpin » ou « A mourir pour mourir », entre autres titres. Réécoutez le dernier album de Barbara! Il y avait du gospel, du trip-hop. On était loin de l’Ecluse et de Bobino! Peut-être que certains pensent qu’elle s’est elle-même trahie alors à ce moment-là? Moi non. Elle n’était pas figée et était ouverte d’esprit. Il ne faut pas oublier ça, l’ouverture d’esprit et le partage. Car Patrick Bruel ouvre la porte de tout un monde à des gens qui ne connaissent pas forcément bien voire pas du tout Barbara. Comme je pense que l’oeuvre de Barbara est une oeuvre essentielle, je suis ravi que d’autres la découvrent. Que ce soit par lui ou par d’autres. Et je souhaite qu’elle aide les nouveaux venus à vivre, comme elle m’a aidé à vivre et grandir. Car en toute logique, s’ils aiment les versions de Bruel, il y a de fortes chances qu’ils (re)découvrent celles de Barbara.
    Le seul qui m’ait vraiment dérangé dans ses reprises de Barbara c’est Serge Hureau (il y a plus de dix ans de ça) qui chantait vraiment comme un pied, coupait allègrement dans les textes, était incapable de respecter une modulation et détournait les chansons; les rendant incompréhensibles. A l’époque il n’y avait pas facebook pour en faire tout un pataquès mais ça le méritait. Bruel est pour moi de toute évidence dans le respect, l’audace et la transmission. »

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    • Danièle Sala décembre 5, 2015 à 12 h 28 min #

      « Elle n’était pas figée et était ouverte d’esprit. Il ne faut pas oublier ça, l’ouverture d’esprit et le partage.  » , ce qui rejoint l’avis cité plus haut :  » tant pis pour les ronchons.les artistes sont généralement bien plus ouverts que leurs « fans »…Et merci Mathieu Rosaz pour cette analyse de l’album de Patrick Bruel, que je partage . Parce qu’à voir la façon dont il a été démoli par certains, on se serait crus presque coupables de l’aimer !

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    • Masson avril 1, 2016 à 16 h 42 min #

      Merci pour ce témoignage qui conforte mon impression et mon adhésion à l interprétation de BRUEL. J ai curieusement déclenché hier sur Facebook sur le mur du groupe  » IL y avait BARBARA  » une déferlante de propos grossiers sectaires très révélateurs d une animosité à l égard d un artiste qui a innové transmis et réinventé une autre histoire aux chansons de BARBARA chez un public qui a l origine ne lui était gagné.
      Merci à vous avez le meilleur souvenir de votre récital à CAMON LE 29 JANVIER 2005.
      BIEN amicalement
      Isabelle Masson

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      • leblogdudoigtdansloeil avril 1, 2016 à 22 h 44 min #

        J’ai suivi plusieurs discussions sur quelques forums, il y a une constante qui s’esquisse, les détracteurs les plus virulents sont moins des admirateurs de Barbara que des anti-Bruel extrèmes, et souvent on trouve les mêmes éléments de langage dans leurs raccourcis, ce qui me donne la vague impression qu’ils dupliquent une sorte de consigne venue de ? Curieusement, le bashing anti-Bruel a commencé quand Jean-Marie Le Pen l’a mis à la une de ses adversaires… Avec habileté, les chanteurs/chanteuses sont des cibles faciles, et s’ils sont populaires, encore plus faciles. Et on voit aussi dans ces discussions les mêmes hors sujets qui n’ont rien à voir avec le thème de la discussion, comme le poker… Aucun autre artiste « bénéficie » de ce traitement, étrange non? Il y a quelques jours, j’ai assisté à à une projection ciné test, un film dont nous ne savions rien, dans une salle de 1OOO places environ, au bout de 3 ou 4 mn Bruel est à l’écran, il a un rôle qu’on peut dire secondaire, et 5 ou 6 personnes (qui étaient ensemble) sont sorties immédiatement en grommelant je ne sais quoi et je préfère ne pas le savoir, mais je m’en doute un peu… Même genre de réactions que ceux qui ont des réactions épidermiques systématiques, c’est de l’antisémitisme qui n’ose pas dire son nom. Pour ma part, il y a bien des années que je suis ce qui se passe dans la chanson, plus près de Catherine Ribeiro, Brassens, Anne Sylvestre que de Jenifer de la star ac ( qui n’a rien d’infâmant, d’ailleurs) je n’ai pas d’album de Bruel, sauf « ‘entre deux » et « Barbara ».. Et je suis extrêmement exigeant quand j’entends des albums hommages qui sont souvent des hommages dommages. Je ne comprends pas du tout ce qui justifie cette bronca contre Bruel dans cet album Barbara, les artistes entre eux sont bien moins sectaires que les fan(atique)s extrémistes.

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  1. Qui a le droit ? La nouvelle bataille d’Hernani avec Bruel au pilori ? | leblogdudoigtdansloeil - décembre 6, 2015

    […] Dans ce débat passionné, une question me vient : les sites qui ont largement donné la parole aux opposants (ceux qui louent Mathieu Rosaz pour critiquer Bruel) auront-ils le courage, l’honnêteté, le simple souci d’information, appelez ça comme vous voudrez, de publier pour donner aux lecteurs un avis de professionnel ? Peut-être, en attendant, ce qu’a écrit Mathieu Rosaz est lisible in extenso dans les commentaires à la suite d’un article du 3 décembre, c’est ici […]

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