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Daniel Balavoine, Je m’présente, je m’appelle Daniel..

31 Déc

sos d'un terrien

Je m’présente, je m’appelle Daniel… France 3, mercredi 30 Décembre 2015.

Si vous avez raté ce documentaire, un replay s’impose. Même si on connait bien Daniel Balavoine par quelques livres, dont les entretiens avec Didier Varrod, les témoignages d’artistes qui ne l’ont pas connu, trop jeunes, montrent à quel point il est une référence dans des milieux aussi différents que le rock et le Rap.

On peut aussi constater que ce personnage hors du commun, avec une voix atypique selon les critères de la variété a immédiatement séduit des découvreurs, Michel Berger, Patrick Juvet qui a été son premier soutien, Léo Missir, directeur artistique chez Barclay a mis tout son poids pour convaincre Barclay qui n’y croyait pas du tout…

Photo Alain Marouani

Photo Alain Marouani

Et Berger voit en ce chanteur à la voix androgyne, le personnage violent Johnny Rockfort… Comme s’il avait perçu la force et le caractère de Balavoine..

En fil rouge, Joana Balavoine, sa fille née quelques mois après l’accident de 1986, accompagne ce parcours biographique, ce portrait approfondi d’un des artistes les plus attachants de ces 50 dernières années.

Cet excellent documentaire de Didier Varrod, co-réalisé avec Nicolas Maupied, propose aussi un hommage chanté, avec une reprise acoustique des « Oiseaux », chanson de 1978, proposée par Joana Balavoine. Une façon pour la jeune femme de « dire merci » à ce père « qu’elle n’a pas eu« . Avec cette précision en conclusion du documentaire : « Je le ferai une fois, je ne le ferai pas deux fois, j’ai envie de passer à ma vie. »

En attendant, une de ses chansons emblématiques, et c’est toujours d’une criante actualité …

Pour le replay, voici un lien possible: http://www.france3.fr/emission/je-mpresente-je-mappelle-daniel/diffusion-du-30-12-2015-20h55

Prophétique:  « Nous sommes maintenant à un point, pour les générations futures, le monde est à faire,  et il n’est même pas besoin de défaire celui qui est passé, puisqu’il se défait tout seul.
Il est en train de se décomposer religieusement, idéologiquement, c’est un vrai merdier.
Mais je crois que c’est pas une raison pour avoir peur, je crois au contraire,que c’est une excellente raison pour avancer. » Daniel Balavoine

NB: dans ce doc, il y a un moment très intéressant, l’extrait de la fameuse apostrophe à Mitterrand et à la politique, on a souvent vu l’intervention de Balavoine, mais là on voit ce qui s’est passé juste avant, le journaliste qui dit qu’on n’a pas le temps, et Balavoine  quitte le plateau plutôt que limiter son intervention à quelques secondes. Et c’est Mitterrand qui le rappelle.

Norbert Gabriel

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