
Photos ©NGabriel2016
Romain à la bonheur?
Dans cette création, Romain Lemire nous fait passer par tous les états du bonheur de spectateur amoureux du spectacle vivant. Dans la ligne de ces poètes de la scène, enchanteurs de la vie, ceux qui dans la trace de Pierre Etaix, Jacques Tati, Raymond Devos, Pierre Louki, ou de Peynet, ont mis des soleils dans le quotidien, ceux qui ont transcendé les petites choses de la vie pour en faire des tableaux tendres et souriants, envers et contre tout.
On passe ces 75 ou 80 mn comme sur un nuage ami, complice et rassurant, c’est la tendresse qui vous prend dans ses bras, fraternellement, sans vous emprisonner, discrète et toujours disponible.
Sur la scène, dans la parade des instruments qui attendent la caresse, un Teppaz, une machine à écrire fin sixties qui devient polyphonique et orgue de Barbarie pour que ce Pierrot puisse écrire à sa Colombine, des mots et des notes avec point de suspension virgule, et point d’orgue… Des mots pastels, des notes de charme, et tout le public succombe au sortilège Gaston Lemire…
Des chansons, des petites histoires pour faire du lien dans cette bande dessinée musicale, de la délicatesse des mots et du sentiment, que dire de plus ? Encore… Et le rêve continue…
Pour suivre Romain Lemire, c’est ICI.
Et pour quelques images de plus…
C’était le lundi 7 Mars, au Vingtième Théâtre, production Noir Coquelicot.
Norbert Gabriel