Archive | Mai, 2012

Interview Mariexxme (1)

29 Mai

Interview Mariexxme, par Hum Toks.

    Ton actualité, c’est le DVD d’Oxbow : The Luxury of Empire. Tu as parcouru la France, via la Belgique, avec Eugene Robinson, le chanteur, pour le présenter… On y reviendra.

    Je te suis depuis longtemps… C’est une video live d’Unsane (lien vers la video) qui m’a mené à toi. J’ai noté une manière de filmer qui correspondait peut-être à ma manière de voir, d’entendre, de vivre un concert. N’étant pas sur Paris, j’ai pris l’habitude de regarder tes video pour suivre les groupes que je ne pouvais voir autrement. Je t’ai contactée, nous nous sommes rencontrés quelques fois.

    (Avertissement : le Hum et la Marie sont de grands bavards… mais l’échange est riche… C’est un milieu qu’on dit « underground » que nous vous proposons de découvrir. Suivez les guides…)

    HT : Peux-tu me dire comment tu es tombée dans cet univers qui est le tien maintenant et que tu contribues, à ta manière, à rendre plus riche ?

    Mariexxme : Alors, en fait j’y suis revenue dans cet univers… J’étais déjà là au début des années 90 : je traînais dans les salles de concerts (particulièrement l’Arapaho où j’ai filé des coups de mains au catering, au merch, au bar… j’ai même fait de l’enduit sur les murs…). Je traînais ma petite camera analogique de l’époque partout mais c’était impossible de faire quoi que ce soit… Même en connaissant les gens il fallait te planquer et j’aime pas me planquer. J’aime faire les choses propres et correctes. Je me fous du souvenir juste pour le souvenir, je veux un minimum de qualité d’image et de son, même si c’est pas facile. Je crois que le premier concert que j’ai filmé intégralement, c’était mes potes de Agmen (deux d’entre eux font actuellement partie du groupe Dirge avec qui ils étaient amis déjà cette l’époque où Dirge n’était composé que de 2 membres) ou alors Les Tetines Noires avec qui j’étais amie aussi.

    Bref j’ai tout laissé tomber parce que je filmais toute ma vie depuis l’âge de 12 ans et que ça devenait un cauchemar de ne vivre qu’à travers la camera, aussi je me suis mise à travailler dans le dessin animé et ce boulot m’a coupé toute envie de vivre et à vraiment bousillé mon existence.
Cette « connerie », je l’ai faite parce que je pensais qu’une fille ne pourrait jamais s’en sortir seule dans ce milieu musical… et à ce moment-là j’étais pas prête à affronter la galère. Je suis donc partie vers un boulot qui payait plus et je l’ai amèrement regretté.

    Au début des années 2000, je me suis réveillée, je me suis dit que je ne pouvais pas vivre ainsi. J’ai donc repris ma camera et j’ai accepté l’idée que pour vivre il fallait que j’accepte qui j’étais et que j’affronte les difficultés.

    Je suis rentrée dans une salle en plein après-midi parce que je savais qu’on rentre comme on veut dans une salle en plein après midi et j’ai demandé à filmer Queenadreena parce que Daisy Chainsaw était un de mes groupes préférés des années 90. J’ai eu l’autorisation. J’ai filmé avec un camescope « premier prix » et sans aucun son. Queenadreena a utilisé ces images sur le DVD de l’édition japonaise de Ride a Cock Horse et tout est parti de là.

    Les groupes m’ont ouvert les portes petit à petit, pourtant j’avais aucun moyen. Je faisais de mon mieux avec rien, comme toujours. J’ai plus de moyens maintenant mais ça reste très rudimentaire.

    On s’est souvent moqué de moi, genre « pfff avec ce matos de toute façon tu peux rien faire ». J’ai toujours répondu qu’on trouve toujours des bonnes excuses pour rien faire. Dans la vie, si on veut faire quelque chose il faut le faire. Le matériel, c’est pas une excuse. Il y a des choses qui doivent exister et pour moi la culture est essentielle : je veux communiquer et partager celle qui m’est chère, aider comme je peux à sa propagation.

    C’est long et je sais même pas si j’ai répondu à ta question… hahaha !!!

    HT : Tu es passée par le film d’animation. En quoi consistait ton boulot ? Que te reste-t-il de cette époque ? Ton travail actuel est-il influencé par des techniques, un imaginaire, autre chose ?

   Mxxme : Arf ! Bon, faisons rapide… Me parle pas d’animation ! Hahaha… J’étais assistante animateur : l’abrutie qui passe son temps à faire des dessins dans des dessins, à corriger des millimètres de millimètres de poils de c… pour que les rayures du tigre ne vibrent pas à l’écran et soient bien dans la perspective… Pareil pour les plis dans les rayures des chemises ou les pupilles du personnage principal… Donc ouaip, je faisais partie de ces mecs là qui se prennent pour des artistes et ne sont que des esclaves…

    Imagination ? Hahahaha… Ouaip, non ça m’a ni fait rêver, ni développer le moindre sens de l’imagination chez moi.

    Mon travail est influencé, pour le dessin, par Leiji Matsumoto, Aubrey Beardsley, Mucha évidemment et Gustave Moreau. Ça n’a pas forcément de lien direct mais ce sont réellement mes sources d’inspiration .

    J’aime le cinéma classique et sobre sans effets. Le charme des défauts… C’est pareil pour toute forme d’Art et pour les gens, j’aime les défauts… C’est ce qui donne tout le caractère à une œuvre et à l’homme.

    HT : Quelles sont tes différentes activités ?

    Mxxme : Mes différentes activités ? Je dessine et je filme/monte des videos. Je sors d’un mois de booking pour ma tournée DVD, avec Eugene Robinson (Oxbow), et c’est pas du tout fait pour moi… mais il fallait que quelqu’un le fasse, donc j’ai pris mon courage à deux mains, affronté ma peur une fois de plus et j’ai réussi ! Je suis contente ! Si j’attends après les gens, je ne ferai rien et puis effectivement c’est à moi de me donner les moyens, je n’ai pas à attendre que quelqu’un me prenne par la main sinon je ne ferai rien. Ça fait pas de mal de se mettre des coups de pieds aux fesses !
Je continue tranquillement, j’aimerais réaliser plusieurs portraits d’artistes dont l’univers me touche, j’ai d’autres projets en chantier, j’ai un peu de mal à me focaliser sur quelque chose en ce moment et je crois que tant que j’en aurai pas fini avec ce DVD sur Oxbow, ça va être compliqué… Mais bon, chaque chose en son temps. Je continuerai tant que je peux. De toute façon, j’ai bien compris que je ne pouvais pas vivre autrement ! (lien vers le teaser de Luxury of Empire…).

    HT : Quand je t’ai proposé une itw, tu as d’abord affiché de la surprise, pourquoi ?

    Mxxme : Surprise ? Ha ben oui… Je me demande bien qui ça peut intéresser tout ça… Hahaha… J’aime bien être derrière une camera on s’en fout, on te remarque pas, tu y mets de toi mais personne n’y fait attention parce que l’intérêt c’est de mettre en avant la personne qui est sur la scène, c’est la seule personne qui doit attirer l’attention et ça me convient bien.

    C’est plus difficile avec le dessin, c’est tellement personnel…

    Bref oui, surprise, parce que je me demande ce que je peux dire d’intéressant et je n’ose même pas me rappeler tout ce que je viens de te dire.

    J’espère que j’ai pas trop répondu à coté ……

    Tu sais que tu peux reposer des questions, hein, si mes réponses sont trop mauvaises ……

(fin partie 1, à suivre…)

au micro-cravate,
raie sur le côté : Hum Toks / E.5131

Lien vers le travail de Mariexxme.

La partie 2 de l’interview, c’est là : itw Mxxme / part 2. <–

Gojira, « l’enfant sauvage »…

26 Mai

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Princesse Mononoke nous revient…
…dans une vidéo de Gojira.

Actualité importante pour le monde du métal français : Gojira sort son 5ème album.

Le groupe Gojira cartonne : tournées, ventes, en France comme à l’étranger.

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    Cette semaine est sortie la video du premier single : « L’Enfant Sauvage ». Elle porte haut « les couleurs » d’un genre musical souvent attaqué, critiqué : le Metal. Le E. rappellerait bien que l’économie met à mort bien des humains chaque jour sans que ça émeuve beaucoup les dévots accusateurs qui cherchent à interdire les festivals de Metal, genre démoniaque (s’il en est…).

gojira-enfant-sauvage

    Loin des accusations en sorcellerie dont le genre est victime, la vidéo soutient une vision du monde qui résume assez bien la mentalité du gars, de la fille, vêtus de noir, que tu peux croiser en concert…

    La cité, la grisaille, le temps qui mord chacun, la solitude…

La musique comme expression, comme évasion.

 D’une larme (liquide organique, animal) renaît la vie, du moins la nature… qui reprend le dessus sur la cité, sur ce qu’est devenu l’humain.

    C’est la nature, faune et flore, qui t’accueille… Le loup n’est plus celui de Perrault (ce qu’on aime jouer à se faire peur!), mais celui de la mythologie romaine, de l’univers de Miyazaki.

    Voilà de quoi réconcilier les oreilles avec un genre qui traîne un lourd fardeau de préjugés, que la société bien-pensante s’échine à lui coller dans le dos, comme un sale poisson d’avril. Il faut toujours une cible… fabriquer la haine, la division, chez ses contemporains. Diviser pour régner : vieille recette…

    Le cri, c’est la colère.

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Hum Toks / E.5131 / Eric SABA

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Accéder à la video : « L’Enfant Sauvage », Gojira.

Groupe dont on peut découvrir la puissance à l’occasion de ce live filmé et sorti en DVD : Gojira à Bordeaux.

(le visuel est signé : Anne Deguehegny).

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Bernard Joyet à l’Européen le 29 Mai

24 Mai

Si vous ne connaissez de Bernard Joyet que le côté délire exubérant et iconoclaste, façon « le gérontophile » il va falloir réviser votre point de vue. Une des plus belles démonstrations de son talent, ce fut à Aubercail, lors de l’hommage à Leprest, avec une magistrale interprétation de « Y a rien qui s’passe »… il en a fait passer des choses, des images, on la voyait la barmaid qui écoute Europe N° 1 en beurrant le pain…

Dans ce café d’Omaha Beach, Joyet nous a fait trinquer avec Leprest quand il faisait des chansons sur le papier du sandwich. Ce talent d’interprète, on a pu le voir et l’entendre dans ses albums, avec « La maladie » ou « On s’ra jamais vieux » avec cet art de l’interprétation qui expose sans démonstration appuyée, qui ouvre des pistes sans nous poser sur des rails, ou entre des barrières d’autoroute. Il dessine et on voyage en liberté dans toute la gamme des émotions avec ce balladin extravagant et pudique à la fois.

Bon, maintenant, recommencez depuis le début, en remplaçant Bernard Joyet par Nathalie Miravette, et les chansons par «Une valse pour rien» ou « Sarment » et vous aurez un nouvel éclairage si vous ne connaissez la Miravette que dans « Cucul mais pas que… ».

Elle est la partenaire qui accompagne en scène, qui compose des mélodies et des personnages pour faire de ce spectacle un formidable moment de bonheur.

Ce préambule est une invitation à aller les applaudir à l’Européen, pour la sortie du nouvel album de Bernard Joyet « Autodidacte » cette fête de la note et du mot ,

 Là où le mot danse

Comme une évidence

Avec la chanson

Au palpitant de tes arpèges

                   On aurait tort de s’en priver.

 Mardi 29 Mai à 20 h, avec en première partie Pierre Lebelage. Que Gérard Morel avait invité dans sa carte blanche au Forum Léo Ferré il y un an ..

 Un dernier mot, pour la route, le message de Leprest à Joyet,

« Des mots ciselés à l’extrême,

du sens sans que la rime ciselée ne le gâche,

de l’émotion pour vous étreindre

et du rire du vrai,

sans complaisance. »

Norbert Gabriel

http://www.bernardjoyet.com/

http://www.myspace.com/nathaliemiravette

http://www.leuropeen.info/

Produit et réalisé par Didier Pascalis, Label Tacet   http://www.tacet.fr/

ELECTRIC ELECTRIC

18 Mai

Chronique Live, 16.05.2012, à La Fourmi, Limoges : ELECTRIC ELECTRIC.

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(incohérences et romanceries sont à imputer à l’auteur qui, hilare, décline toute responsabilité.
crédits photos : Laurent Lagarde)

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    c’est à La Fourmi, limoges. salle de concert, en contrebas le long de la vienne. ils installent le matos. lui, il dort. il dort dans une valise qui sert pour le transport. pas besoin de branchement électrique, de tripatouilles… les micros à fixer, c’est pour l’ingé, lui il dort. bon, ça va être l’heure, ses compères le déplient, lui posent un verre dans la main, qui se déplie – comme son bras. il erre avec son verre. fait le tour de la salle, sous l’œil du E. qui éprouve une vraie tendresse pour le bonhomme sur la lune, doux, allumé – élément incontournable de toute colonie de vacances. à ce propos, le E. ne peut que trop te conseiller le DVD La Colonie de Vacances de Mariexxme (interview à venir…) qui a suivi la tournée, fin 2010, de PNEU, ELECTRIC ELECTRIC, PAPIER TIGRE et MARVIN, quatre groupes importants de la scène actuelle rock-indé française…

    puis… déplié, verre abandonné… baskets fin années 80, blanches, chaussettes foncées, short vert – bien haut sur la cuisse, couleur passée avec les années, motif « 9 » sur le devant à droite – je portais le même en 79, t-shirt blanc, cheveu improbable, il ouvre un peu mieux les yeux. c’est une épreuve longue qui l’attend. il se réveille.

    la batterie est au centre de la scène et en avant ! elle n’est pas reléguée à l’arrière comme à l’habitude. ELECTRIC ELECTRIC : ils sont trois.

une gratte, percu, voix, à gauche. il donnera toute son énergie, bouche ouverte. on ne sait s’il inspire ou expire mais le souffle s’échappe par la gratte et enflamme l’auditeur-danseur. jeu vif, excité, nerveux, la main, les doigts qui se baladent sur le manche, sous le manche, sur les cases – le torse qui pivote et les jambes qui monty pythonnent… le E. se demande parfois ce qu’il fait… du nawak ? et bah ça sonne bien… punaise c’que ça sonne bien : le nawak. c’est maîtrisé, très maîtrisé, en fin de compte, sous des dehors foutraques. il sample ses propres sons qui tournent en boucles… quelques sonorités de guitare du type RIEN (autre fameux groupe français), d’autres clinquantes et puis du rock et du plaisir qui essore la chemise.

     la batterie, au milieu : chaque coup porté est un coup en pleine tête, qui te travaille au corps, martèle l’oreille. mouver, bouger, danser ? oui, pour le E., avec la tête et le genou gauche… pour les autres, c’est du type bondissant, ou pantins désarticulés sur patins à ressorts… le rythme est infernal. à peine si l’on voit les baguettes, le bras, parfois. travail sur le charleston, sur la crash, et parfois une pause. on tourne, on change de côté, on s’assoit sur la chaise, serviette sur les genoux, on remet les cordes de la raquette donnay en bois, on lève la tête sans regarder le public ébahi du roland garros 79. yeux clos. ou alors… hypnotisé, l’œil fixe sur nulle part, le batteur frappe à mille allures, semblant compter les étoiles au-delà du mur, de la salle…

    à droite le clavier, basse, percu, voix. le rythme battu par le pied droit tout au long du concert. un œil sur ses deux compères en phase transe aiguë, les mains dans l’électronique. Electronic Electronic … du bon rock instrumental, énergique, exigeant, qui flirte via les claviers et la batterie avec une grosse zique électro tribale et dansante.

    la batterie au centre, donc. à sa place. la structure, là. le métronome déjanté, en short, avec ruptures, longs moments passés sur les cymbales ou charlé, à grande vitesse (ce que ne fera pas le lourd métal) car cela reste festif, léger, et c’est tout l’intérêt. pourquoi ce groupe-là plutôt qu’un autre ? parce qu’il est des équilibres difficiles à tenir… c’est réservé à l’exception.

    chaque morceau commence vite et finit très très fort, guidant l’auditoire vers l’acmé sans cesse gravie. le deuxième morceau, pour l’exemple, c’est « cut ». tu l’as dans la tête ? il n’en sortira pas… t’en as pour des mois… et la prochaine fois qu’ils passeront dans le coin, tu te déplaceras… pour « cut », « material boy », « bamako », « the left side », pour la grosse caisse qui fonctionne avec la basse (cordes ou claviers) et la guitare qui fait le bon nawak à ton oreille.

« cut » en live : à partir de 9’40…

     échange de sourires tout au long du concert : ils éprouvent du plaisir. à jouer ces morceaux dingos, à les offrir à un public qui en réclame encore… les deux compères (droite-gauche) amusés d’observer monsieur métronome jouer toujours plus vite – toujours régulier – et certainement épuisé, au bout de l’épreuve, d’imprimer et de suivre ce rythme fou.

    sa valise l’attend. fin de concert, on lui file un verre… on le promène, on le replie et on file sur poitiers pour un nouveau live.

    il faut remercier les acteurs de la scène locale. sans eux, il était à craindre que la vie, ici, ne ressemble à la video-satire qui fait fureur dans la red city : « Bref. J’suis allé à Limoges ». il n’en fut rien, ils l’ont éveillée, et nous avec. parmi ceux-là (acteurs-animateurs de la scène limougeaude), il y a les trois gu-gus qui sont ce soir dans le public, devant, au plus près de la scène.

    l’un ne peut s’empêcher de lever les bras et de taper dans l’imaginaire, comme s’il donnait des coups à la vie, à l’immobilisme, comme s’il donnait toute l’énergie nécessaire à une ville belle-au-bois-dormant qui dormit longtemps… on l’appellera monsieur « no brain no headache ».

    le second, moins costaud que le premier pour jouer de l’euphémisme, on l’appellera monsieur « beaub’fm » (radio locale sur laquelle le E. est branché depuis 15 ans). celui-ci se fait plus discret. on dirait un poids-coq, pas encore coq, qui danse à la manière d’un boxeur, évitant, feintant, esquivant, sans jamais porter un seul coup. jeu de jambes impressionnant, quand pour monsieur « nobrain » (bien planté au sol), tout est dans les bras.

    le troisième ajuste ses photos (elles accompagnent cette « review ») et réalise les video de concert : Laurent Lagarde.

    merci à vous trois. vous avez réussi, une fois de plus, à faire sortir papi E. de son salon à charentaises…

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Hum Toks / E.5131 / Eric SABA

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crédits photos : Laurent Lagarde
*lien vers ses photos : http://www.flickr.com/photos/onesharpeye/

*lien vers l’organisateur de concert « No brain No headache » : page Facebook.

*lien vers Electric Electric (surprise !) : http://electricelectric.fr/

My Brightest Diamond au festival Les femmes s’en mèlent.

18 Mai

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Surgie théâtralement du noir, une silhouette colorée et masquée prend place devant nous. Puis une voix brillant haut dans les lumières de la scène, laisse apparaître derrière son masque, Shara Worden, escortée d’un batteur étonnant et détonnant, Brian Wolf. Tous deux en provenance des Amériques nordiques, ils ont attrapé au vol et au son, de solides cordes et vents que Shara prend grand plaisir à présenter au public ses musiciens-compatriotes français.

Musique, théatre, petites histoires (dommage d’ailleurs que les parties parlées n’aient pas été traduites pour le public non anglophone…) se succèdent, créant un rapport particulier avec le public.

Everything is in mind pourrait être une sorte d’apogée du concert, si l’on n’était pas finalement happé par cette sublime reprise en anglais, re-création en fait de l’Hymne à l’amour, chanson emblème d’Edith Piaf. Une nouvelle opportunité, plus actuelle, d’entrer dans la puissance de cette chanson, une possibilité d’écoute contemporaine, donc à nouveau audible par de nouvelles générations de spectateurs. Une merveille !

Didier Boyaud

http://liveweb.arte.tv/fr/video/My_Brightest_Diamond_Les_femmes_s_en_melent/

L’ALPHABÊTE

16 Mai
L’ALPHABÊTE
textes Pierre Jouishomme,
illustrations Kent,
Ça commence par un A, comme Adrien, 3 ans, qui a reçu récemment « l’alphabête », ce livre-disque sorti en octobre 2011. C’est un objet exceptionnel pour plusieurs raisons, il se lit, il s’écoute, il se chante, il se regarde, il se danse, séparément ou en même temps…
Sous l’impulsion  et la plume non dénuée d’humour de Pierre Jouishomme, 26 lettres prennent vie dans les corps d’animaux farfelus au gré des meilleures allitérations et assonances possibles. « Mamadou m’a dit qu’un mammouth a mangé sa moumoutte…»
Adrien nous met au défi de lire sans bafouiller voire de chanter ces délicieuses comptines aussi courtes qu’efficaces. Et s’il ne comprend pas que « tiens, c’est amusant, Kent chante la lettre K, l’histoire d’un Skunk punk qu’il a lui-même été quelque-part aux alentours de sa jeunesse folle !», il entonne ce qu’il croit comprendre et pogote avec plaisir… avant de se replonger dans un slow câlin…
Les musiques vont du folk au slam, en passant par la balade ou encore le rock, et se déclinent sous nombre de voix et de sonorités  variées… Y participent chacun dans leur style les Tit’nassels, Jacques Bastello, Karimouche, Buridane et autres amis Lyonnais… Toutes les illustrations sont d’ailleurs assurées par Kent et accompagnent les chansons dans l’apprentissage de l’alphabet tout en ajoutant un niveau supplémentaire de comique visuel…
Pas question d’écouter le disque sans avoir le livre à proximité et pouvoir tourner les pages au fur et à mesure ! Adrien savoure tous les jours sa dose d’alphabête…le matin, avant l’école, le soir pendant qu’il nourrit ses animaux playmobils, souvent…très souvent…à tel point qu’il a fallu l’apporter à la maîtresse pour l’écouter et le partager avec les copains… Et ce soir, panique à bord, impossible de retrouver le disque ! On retourne toute la maison, on frise l’incident diplomatique… quand tout à coup, la petite ampoule s’éclaire dans mon cerveau : il sera resté dans le lecteur puisqu’on n’écoute plus que ça depuis des semaines !!! Bref, Adrien adore… ses parents apprécient beaucoup, connaissent les chansons par cœur et se surprennent à les fredonner… « un wawa, un wapi, un wapiti aux wawa… »…
Quand on sait que certains protagonistes du projet, notamment les Tit’nassels, travaillent à l’adaptation scénique de ce fabuleux livre-disque, on trépigne d’impatience d’aller au pestacle !
 (NDLR: ici le Zarbi Circus en majesté)
pour les dates et nouvelles fraîches:

https://www.facebook.com/pages/LAlphabete/129458917154410

Demandez le programme de la dernière heure:  16 mai Paroles et Musique St Etienne,

– 22 aout Roanne plage,

– 12 et 13 Novembre Théâtre municipal de Roanne!

Adrien et Valérie

Dominique A à la Gaité Lyrique (concert Arte / France Inter)

10 Mai

Ma première expérience de Dominique A en concert eut lieu à Blois, au Chato’Do, en 2009 dans le cadre du festival PARI SUR LOIRE. A l’époque Dominique A tronçonnait ses morceaux, du gros bois lancé au public. Fallait pouvoir le rattraper !

Il faisait pourtant déjà une dentelle de ses mots, mais la violence avec laquelle il les exprimait m’avait laissé une étrange sensation. Quelle partie de sa vie pouvait être le moteur de ce que je ressentais comme du « rentre-dedans » ? La question m’est restée entière. Mais j’ai des pistes :  Dans son livre autobiographique « Y revenir » sorti récemment chez Stock.

Puis, par hasard attiré par ce concert proposé par Arte et France Inter (très bonne idée de leur part de nous le faire partager ainsi, et gratuitement, comme quoi c’est toujours faisable…), j’entends finesse, légèreté, fermeté, gracilité, rondeur,…

Quel changement !

Au programme :

Section ventée fantastique : quintet à vent composé de Sophie Bernado – basson, Cédric Chatelain – cor anglais et hautbois, Sylvaine Helary – flûtes, Michel Aumont – clarinettes, Daniel Paboeuf – sax soprano et clarinettes.

Bassiste ondulant, emballant et inspiré, Jeff Hallam, un américain à Paris et aussi ailleurs.

Batteur aux belles lunettes. Je le connais un peu trop pour oser pousser le compliment : Sébastien Buffet dit le batteur fou (par Dominique A).

Guitariste au doigt sensible, Thomas Poli qui cache son visage aux caméras sous une belle touffe de cheveux !

Pianiste au toucher contemporain, David Euverte, également grand manitou de l’orchestration des cordes et vents.

De toute cette belle équipée musicienne émane une atmosphère, qui, au-delà des mots, a sa propre existence. Certaines chansons, elles, m’attrapent l’oreille. Paroles rêvantes (Ce geste absent), rassurantes (Parce que tu étais là), implorantes (Crie pour moi), rassembleuses (Rendez-nous la lumière). Des mots qui viennent d’une profondeur, vous emmènent vers Le convoi, un grand moment, de la belle harmonie. Parce que tu étais là, bijou de texte sur lit de douceur. Tant que ne m’est pas donné le sens, dont le titre a déjà une forte résonance (voir The meaning of life des Monty Python). En secret, grand moment rock, énergique, créatif et simple. Le convoi qui ose la durée (10 minutes) et les solidarités. Et puis Rendez-nous la lumière * présenté comme le «gros morceau» par Dominique A, qui réagit en souriant à l’autre interprétation possible de sa phrase.

La chanson française contemporaine est bien là, dans ce rapprochement entre l’univers du rock, celui de la musique contemporaine, accompagné par la belle écriture de Dominique A.

Et pour parfaire le portrait, s’il était nécessaire, Dominique A est en totale disponibilité, pour et avec le public.

De quoi vous diriger prestement vers l’ordinateur le plus proche, non ?

Le concert disponible encore pendant environ 2 mois ici :

http://liveweb.arte.tv/fr/video/Dominique_A_vers_les_lueurs/

Didier Boyaud

* refrain :

Rendez-nous la lumière

Rendez-nous la beauté

Le monde était si beau

Et nous l’avons gâché

ADOLINA, « Caldeira »

7 Mai

« Caldeira », nouvel album du groupe ADOLINA

il faut se battre…

là où ils entendent de la violence, on trouve de l’intensité…

ils entendent un mur de son compact, on se délecte du jeu subtil.

le père, c’est Shellac, le fameux trio de Chicago (quand Steve Albini ne se contente plus de faire le son des Pixies, de Nirvana et autres Jesus Lizard ou PJ Harvey…, mais joue lui-même).

les frangins : Doppler, Don Caballero, Chevreuil…

l’album, c’est le second du groupe Adolina, groupe belge. le premier (Domovoï) est superbe – je vous en causerai une autres fois – et me permit de faire la connaissance de Meursault, membre du groupe.

le nouvel album, donc, prend le relais du premier, tout en prenant des libertés. Caldeira s’écoute d’une traite… le premier morceau attrape l’auditeur par la main – la grosse caisse a entrouvert la porte – lui fait passer le seuil pour lui flanquer assez rapidement des claques.
pas si simple, l’écoute… c’est un piège… un labyrinthe. dépêtre-toi du rythme, des pauses intenses, de la voix, des voix. je te souhaite bonne chance…

alors, structuré ou déstructuré…? il faut s’entendre ! très structuré, on dira… mais souvent en décalage avec ce que tu attends, voilà qui intrigue… les décalages constants, axe instable, au cœur de répétitions hypnotiques.

les sons sont bien en place. on peut appeler ça du math-rock, du rock minimaliste, répétitif. c’est surtout une voie supplémentaire explorée par certains qui écoutent le rock comme on déguste une symphonie : calé dans un fauteuil, dans un silence parfait… éloignez les mômes et les perturbateurs parasites, j’ouvre un bon Cahors et… je saute partout sur les murs, esquintant, au passage, meubles et lustres, dorures et bois anciens… délice un peu brutal que tu retrouveras en live : de l’énergie pure, une force collective qui prend le pouvoir sur chacun.

c’est fait de boucles, de ruptures et de nuances. tu te concentres, tantôt sur la batterie (qui t’entête et t’enduit d’erreurs), sur la grosse caisse seule, tantôt sur une guitare et tu trouveras des trésors : c’est une mine. « Mind Curfew » (le quatrième morceau) achève ton jugement : tu as affaire à du grand art.

je laisse à Meursault et à ses comparses le soin de conclure la chronique : « cependant, malgré ce flot de références un peu prise de tête, notre musique nous apparaît comme simple (voire simpliste) ». on peut aussi le voir comme ça.

message perso à Meursault : Farrago est l’un de mes romans préférés…

E.5131/Hum Toks

pour le lien vers le groupe:
http://atantreverduroi.bandcamp.com/album/adolina-caldeira

Toutes Photos ©C.Chort 2011

FRANK

7 Mai

 en répétition le 23 avril au soir et aux affranchis sur France Inter le 24.

Coup de projecteur sur un épisode de la vie du groupe Frank…

Pour la sortie de leur nouvel Ep (universal publishing), le groupe Frank est invité à chanter en direct et en public dans l’émission « les affranchis » sur France inter…
Veille d’émission en studio de répétition…

Faut dire que les membres du groupe n’ont pas joué ensemble depuis quelques semaines…notamment parce qu’en ce moment le  batteur et le bassiste tournent avec Dominique A, le clavier avec Da Silva, le guitariste peaufine ses DJ sets et la chanteuse, quand elle ne voyage pas de par le monde, s’épanouit dans la photographie…

La programmatrice musicale des affranchis, Marion Guilbaud, a choisi la chanson « Kitchen floor », un morceau fraîchement enregistré pour l’ep mais qu’ils jouent sur scène depuis quelques mois. Différents tempos sont essayés…et chacun retrouve ses marques, voire certains automatismes qui sont essentiels à avoir pour un « one shot ».

Grâce à Frank, ils reviennent aux sources d’une solide culture pop, qu’ils ont plaisir à revisiter après avoir navigué les uns et les autres dans des genres musicaux très variés. Les références seventies sont assumées mais jamais caricaturales…les compositions et leurs subtils arrangements sont particulièrement efficaces, tant dans la façon qu’a notre corps de les percevoir (et d’ailleurs de se mouvoir) que dans l’émotion qu’elles inspirent. Il est difficile de ne pas adhérer tellement ces petits bijoux pop sont sincères et universels. Comme la bande originale d’une vie.

L’heure est à la détente…pas de pression, juste une pointe d’excitation à l’idée de partager avec le plus grand nombre un échantillon de leur complicité évidente.

Claire confie avec son charmant accent néo-zélandais « le groupe est cool, pour moi, le stress n’arrive que 2 secondes avant de monter sur scène. Parfois je réussis à faire abstraction du stress ! Mais demain, on joue un seul morceau, c’est le matin, ça dure 2 minutes 40, ce n’est pas évident, il faut être dans le groove dès le 1er mot ! Pour me préparer, je vais faire de la visualisation, ce soir. Ma recette, c’est de bloquer l’anxiété, la nervosité, de me concentrer en évitant le cœur qui bat trop vite, l’adrénaline qui passe …c’est ça qui est le plus dur quand tu es chanteuse, si t’es impressionnée, ça va ressortir par la voix…les musiciens vont peut-être faire une fausse note mais ça s’entend moins que moi si je tremble alors j’ai développé ma technique : je répète bien avant et après j’essaie de ne plus y penser jusqu’au moment d’y être !

C’est bizarre quand je monte sur scène, parfois, j’ai l’impression de sortir de mon corps et d’être l’observateur du moi qui est  en train de chanter…

On a appris des techniques par une très bonne prof de scène, Claudia Phillips, au studio des variétés, Elle nous a montré des exercices d’improvisations, on pousse des sons bizarres, on essaye de se lâcher, de libérer nos esprits…

C’est important parce qu’avant, on restait chacun de notre côté et on se retrouvait sur scène. Maintenant, on voit beaucoup de différence quand on se réunit tous ensemble ½ heure avant le concert…on a toujours envie d’aller dire bonjour aux gens qu’on connaît dans la salle mais c’est important de ne pas disperser les énergies… »

Le lendemain matin, rendez-vous au studio 106 de Radio France…le temps de s’installer, de prendre un café avant la balance…

Claire Price : « C’est un grand honneur pour moi de me dire qu’autant de gens vont entendre notre musique…je viens d’un pays de 4 millions d’habitants donc une radio nationale en France, c’est énorme, je veux juste assurer ! »

Ce ne sont pas des débutants…Philippe Bégin, le guitariste, remarque : « Avec l’expérience, j’ai appris à apporter le minimum de matériel ! Je n’ai jamais eu le trac, même en jouant à bercy, mais de l’excitation oui ! »

Jeff est ici comme chez lui… « En fait, c’est chez moi ! J’ai une chambre juste en haut, là ! …je suis détendu, ça fait 3 fois que je joue ici depuis 1 mois…[avec Dominique A et Robi], le public est super chaleureux, ça c’est sûr, et les équipes techniques aussi »

Car « les affranchis », c’est une émission de plateau, en public, présentée par Isabelle Giordano, dans le même studio que « le fou du roi » qu’animait Stéphane Bern et dans laquelle le groupe Frank a joué pour la sortie de leur 1er Ep en 2010.

Ça y est, le moment de vérité est arrivé…l’émission a commencé, Claudia Cardinale et les chroniqueurs sont autour de la table…Isabelle Giordano lit le petit texte de présentation écrit par Marion Guilbaud, la programmatrice musicale, et invite à voter Frank !

La porte du studio s’ouvre et le groupe rejoint les instruments pour jouer en direct…c’est immédiat, c’est de la radio ! J’entends un mix parfait depuis la régie et déjà les applaudissements.

Et le batteur, Sébastien Buffet, en sortie de scène « C’était bien, c’était solide, on a été efficace, le morceau a bien fonctionné, le public participait et tapait dans les mains en rythme…nous, on est toujours portés par ce truc positif et volontaire de jouer ensemble et de partager le fun de notre musique »

Personnellement, je souriais de me dire que les gens préparaient peut-être le repas chez eux en se dandinant sur la chanson « Kitchen floor », chanson qui parle tout de même de faire l’amour sur le sol de la cuisine !

A suivre en concert le 9 mai au China et le 29 mai au Scopitone à Paris…
Nouvel Ep disponible à la vente dès le 21 mai sur toutes les plateformes légales.

 Valérie Bour

https://www.facebook.com/ournameisfrank

Dominique A au printemps de Bourges 2012, ça ressemble à quoi ?

5 Mai


Une grosse équipe de gens modestes dont le plus humble parmi les humbles se tient sous les projecteurs…

D’abord, l’installation technique prend fin en début d’après-midi pour accueillir les musiciens qui arrivent d’horizons différents… 10 sur scène, une formation « rock » et un quintet à vent, plus « classique », bien que chacun traîne son instrument sur des chemins variés.

Dominique A s’absente très vite pour le marathon des interviews qui va bon train depuis janvier… pour rappeler brièvement son actualité 2012, il fête les 20 ans de son 1er album, « La fossette », ressort l’intégralité de ses albums avec une multitude d’inédits, sort un nouvel album « Vers les lueurs » et démarre une belle tournée européenne (France, Belgique, Espagne…) qui s’arrêtera 2 jours au Casino de Paris, les 19 et 20 juin… ah, j’oubliais ! il publie en même temps un livre chez stock « y revenir », directement inspiré de son enfance à Provins…

Ambiance bon enfant dans les loges…

Les musiciens poursuivent leur « jeu du camion » qui consiste à faire des calembours mêlant artistes et alcools… ça donne des « barrique white », « poire désir », « Daniel boulaouane », « Robert planteur » à n’en plus finir…

Revient monsieur A, comme anecdote, qui raconte : j’adore Daniel Darc, dans Télérama, il dit « quand j’étais môme, je rêvais d’être chanteur junkie…je suis devenu junkie mais chanteur, j’ai foiré ! »

L’heure des balances a sonné, pas de temps à perdre, il y aura également François and the Atlas Mountain pour démarrer la soirée sur la scène du palais d’Auron et Camille pour finir …

Après un dîner cantine convivial, retour à la salle.
Dominique prend le temps de jeter un œil et une oreille à la 1ère partie…

Puis tout le monde sur scène… les chansons s’enchaînent dans un set assez efficace… Dominique garde à l’esprit que c’est un festival et parle peu pour privilégier la musique… dès lors qu’il ose « qu’est-ce que vous êtes calmes ! », le public se réchauffe pour se faire plus démonstratif.

L’ambiance est à la fête en sortie de scène, tout s’est bien passé ! Le plaisir a été partagé.
Après le concert, Dominique arbore sa blessure de guerre façon « jolie poupée » de Bernard Ménez…

sur « Rendez-nous la lumière », il s’est blessé le pouce en éclaboussant sa guitare de sang… !

Une réunion au sommet se profile dans la loge pour préparer la tournée d’automne…l’artiste se fait refouler et s’entend dire « hey, Dom, on t’a pas dit, mais tu ne seras pas sur la tournée à la rentrée ! » Oarf, ça glousse…

Tandis que Camille reste enfermée dans sa loge, Dominique échange volontiers avec François & the Atlas Mountain ainsi qu’avec Mesparrow, jeune chanteuse prometteuse dont l’album sera réalisé dans les mois qui viennent par Thomas Poli, guitariste de Dominique…

La soirée se poursuit au Magic Mirror où Dominique A se transforme en reine de la piste sous l’œil amusé des festivaliers… quelle énergie ! jusqu’au bout de la nuit…

Et dès le lendemain, il sera opérationnel à 11h pour le direct de l’émission « les affranchis » sur France Inter et un nouveau concert à 16h (la reprise intégrale de l’album « la fossette »)…

Valérie Bour