Entretien avec la chorale anarchiste Le Cri du Peuple à l’occasion du Festival contre le racisme et les stéréotypes

13 Août

Samedi 11 mai avait lieu à l’espace Le Rocher de Palmer de Cenon, près de Bordeaux, le Festival contre le racisme et les stéréotypes, organisé à l’initiative de Solidaire 33. La journée proposant au public conférences, ateliers et débats sur le thème, ainsi que la pièce musicale d’HK « Du cœur à l’outrage » et plusieurs concerts, s’annonçait être un de ces évènements bénéfiques et dynamisants qui rassemblent les gens, voient se rejoindre les copains, se produire des rencontres, se nouer des liens, et enrichissent de poésie les cœurs venus se ressourcer à la chaleur humaine et au partage des valeurs généreuses et altruistes. De valeurs et de poésie, il en fut précisément question durant la représentation de la chorale anarchiste Le Cri du Peuple, ensemble vocal bordelais qui depuis plusieurs années donne vigoureusement de la voix et porte la force des convictions en musique, à l’occasion de moments militants et en soutien à des causes précises, comme ce fut le cas le mois précédent, durant l’initiative évènementielle «Bienvenue» consacrée au thème de l’accueil des réfugiés. De mémoire aussi, la particularité du Cri du Peuple étant de chanter un répertoire constitué de chants de lutte anarchistes, qui, s’il comporte des morceaux récents connus de tous les libertaires au moins, a pris le parti d’extirper de l’oubli et de l’anonymat des chansons égarées ou ignorées du patrimoine musical anarchiste français, et de leur redonner vie et écho. A les entendre résonner à nouveau, c’est plus que le saisissement d’un mouvement de cœur au souvenir de ces anciens rêves et de ces colères justes qui animaient l’idéalisme des âmes insurgées qu’on savoure ; c’est aussi une œuvre de salubrité et de sauvegarde culturelle qui enchante la survivance d’un esprit et les combats qui l’incarnent. Une œuvre en préliminaire de laquelle Le Cri du Peuple avait choisi exceptionnellement d’interpréter en duo avec HK, la chanson « Ta récompense » de son groupe HK et les Saltimbanks. Quelques instants après la fin du concert plusieurs membres de la formation acceptaient de nous raconter leur aventure.

-Bonjour et merci de nous accorder un entretien après votre concert. Comment est née l’idée de cette chorale ?

-Christine : Il y avait un groupe de chants de luttes qui avait été fondé par Nadia de la Fiancée du Pirate à Langoiran avec des copines à elle. Nadia était une amie et comme j’habitais Bordeaux, je l’ai pas mal tannée pour qu’elle fasse ça à Bordeaux. Je ne sais pas si ça l’a influencée, mais il se trouve qu’elle a décidé de transporter ce groupe à Bordeaux, ce qui faisait loin pour les copines de Langoiran, donc on a fait appel à des copains et des copines. Du coup le groupe a débuté au local « Rastacouère » à Bordeaux en 2003-2004, notamment avec moi et Muriel. Tu as là le canal historique.

-Muriel : Il y avait au début pas mal de chansons en langues étrangères, « Pinelli », l’histoire de cet anarchiste défenestré en Italie dans les années 1970, une autre chanson d’Amérique latine, une chanson catalane, « L’Estaca », beaucoup de chansons antimilitaristes aussi. Et puis on a fait un set spécial en Espagnol pour la commémoration de la révolution espagnole en 2006. En fait au départ c’était un groupe de chansons historiques militantes qui reprenait les classiques.

-Christine : Le principe du Cri du Peuple, c’est qu’il reste une partie des gens qui étaient là au départ, nous trois en fait , plus Anne-Laure qui est revenue il y a 2 ou 3 ans , et qui faisait partie du groupe de Langoiran . Il y a toujours eu des gens qui passaient et qui repartaient, le plus souvent, car c’était des gens jeunes, des étudiant.es, qui repartaient s’installer ailleurs ensuite. Et puis parfois certain.es sont parti.es, car il.les trouvaient notre discours trop radical. Par exemple la dernière chanson que nous avons chantée ce soir sur « Le vote » est typiquement le genre de chansons clivantes, qui a pu faire que certain.es ne se sentaient pas de la chanter, étant en désaccord. Clairement Le Cri du Peuple est une chorale anarchiste ; mais il y a des gens dedans qui ne sont pas anarchistes, et on a le droit de ne pas l’être, et de ne pas toujours en accord avec les paroles. On n’est pas obligé d’être anarchiste pour chanter dans notre chorale, mais il y a des principes anarchistes non négociables que nous défendons ; si on n’y adhère pas, on peut aller dans une autre chorale, mais on n’est pas obligé d’être anarchiste pour chanter avec nous, si ça ne gène pas d’assumer les paroles des chansons.

Muriel : Mais le choix du répertoire que l’on chante est de mettre en avant cette mémoire là, qui n’est pas beaucoup chantée. On peut entendre « Bella ciao » ou « l’Internationale » partout ; mais nous avons choisi de déterrer des chants qu’on n’entend nulle part ailleurs, car nous sommes spécifiquement anarchistes. On n’est pas une chorale de rebellitude mainstream.

-Aujourd’hui vous avez pu interpréter un titre d’HK et Les Saltimbanks en duo avec HK. Avez souvent l’occasion de partager des moments artistiques comme celui -là ?

-Muriel : C’est le truc sympa qu’on a réussi à faire avec d’autres chorales ou artistes. On avait fait un concert avec La Chorale à Deux Balles. Et c’est marrant, car on essaye de trouver des chants en commun et de monter un truc un peu spécial pour la soirée.

-Christine : Quand La Collectore avait fait le présentation de son dernier album sur scène à Barbey, on était monté chanter avec eux. Le mois dernier on a chanté avec El Comunero qui interprète un set de chants de la Révolution Espagnole .

-Muriel : On a chanté pour le festival Bienvenue. Donc il y a toujours ce côté où on essaye de partager des moments, comme on a fait cet après-midi avec HK, même si c’était un peu improvisé.

-L’évènement Bienvenue, qui a réuni au mois d’avril des moments artistiques et festifs ainsi que des débats et conférences autour du thème de l’accueil des réfugiés en France et en Europe, tout comme ce Festival contre le racisme et les stéréotypes qui se tient aujourd’hui, n’est pas la seule occasion militante où vous vous êtes produits. Est-ce primordial pour vous de chanter pour soutenir ?

-Muriel : L’autre particularité c’est que nous ne chantons pas n’importe où quand même. Ce n’est pas parce que les gens ne voudraient pas qu’on y chante. Mais nous ne souhaitons pas aller chanter dans un bar super commercial par exemple qui voudrait nous faire venir parce que c’est trop fun de s’encanailler avec des anarchistes. On choisit les endroits où on chante et on aime bien chanter en soutien à des causes. On ne va pas aller dans un lieu beauf ou sexiste ; ça fait partie de nos principes d’affirmer qu’on ne va pas nous utiliser n’importe où. Et depuis le début on avait également l’idée de chanter dans les manifestations, ou des moments de lutte comme des piquets de grèves ou des blocages, parce que ça donne la pêche de pouvoir manifester en chanson. Quand tu bloques un dépôt et que tu dois attendre toute la nuit, c’est cool de chanter et se redonner de la vigueur. Lorsqu’on a chanté l’autre jour sous La Tente à Son sur les quais pour Bienvenue, c’était vraiment un soutien à un moment de lutte et aux réfugié.es . On a pas mal chanté en soutien aux réfugié.es , car la situation à Bordeaux est quand même grave et ils ont vraiment besoin d’aide, d’argent aussi, donc faire passer le chapeau pour eux en fin de concert n’est pas inutile. Et pour nous, ça donne du sens à ce qu’on chante : ce n’est pas que du folklore.

-Christine : Et l’idée c’est aussi de faire des sous pour les caisses de soutien. On ne va pas cautionner n’importe quoi, ce qui ne veut pas dire que parfois on ne s’est pas peut-être fourvoyé. On essaye effectivement d’avoir aussi un discours féministe en même temps qu’anarchiste, parce que ça ne va pas toujours de pair ; il faut le savoir.

-Au sujet de la cause féministe justement, Le Cri du Peuple a été pendant longtemps une chorale quasi-entièrement féminine, ce qui pouvait laisser croire qu’elle était strictement réservée aux filles. Aujourd’hui deux garçons participaient. L’introduction de garçons dans la chorale est-elle due à l’abandon d’un principe d’exclusivité féminine?

-Christine : Non. Il y en a quatre actuellement. Pendant très longtemps la chorale a été mixte ; c’était moitié-moitié. Il y a 2 ans, tous les gars étaient partis.

-Muriel : Il y a des moments de creux dans l’existence de la chorale ; on la maintient, mais elle a parfois été un peu en veilleuse, car il n’y avait plus trop de monde. Mais cette chorale existe, et repart chaque fois.

-Christine : On n’accepte pas non plus n’importe qui.

-Quels sont vos critères d’acceptation ? Chanter juste ?

-Muriel : Non ! Le seul critère que l’on n’impose pas, c’est de chanter juste, et c’est parfois dommage.

-Christine : Il y a souvent des gens qui pensent chanter faux, et qui en fait avec la pratique s’aperçoivent qu’ils peuvent chanter juste.

-Pat : Pour revenir à la présence de garçons, on n’a jamais décrété qu’on était une chorale purement féminine, donc on est content.e d’avoir des camarades garçons avec nous. Par contre tu as peut-être remarqué que sur certaines chansons comme « Toutes des putes » ou « Non, c’est non », ils se mettent en retrait.

-Julien : Quand je suis arrivé j’étais persuadé que la chorale était non-mixte, car je les avais vues chanter quelques fois. Et c’est Marina qui m’en a parlé et assuré que ce n’était pas le cas. J’étais plutôt timide au début, mais ça s’est bien passé : j’ai trouvé de suite ma place et rencontré une bienveillance énorme.

-Pat : Tu vois dans les critères, il y a ça : la bienveillance. Parfois on refuse des gens, car on est suffisamment nombreu.ses et bien rodé.es comme ça, mais ce n’est pas discriminatoire.

-Christine : Personnellement j’ai beaucoup insisté pour qu’il y ait plus de garçon. Et puis les camarades qui viennent, nous les connaissons ; on sait que ce n’est pas n’importe qui. On ne recrute pas vraiment ; ça marche un peu par cooptation. Les nouveaux , par exemple , sont des camarades de Boris ou Julien .

-Muriel : Ce sont quand même des gens qu’on côtoie, et dont on sait que pour eux ce n’est pas juste un truc artistique funky, et que ce sont des gens à qui ces chansons parlent.

-Christine : On ne souhaite pas non plus se retrouver avec des mecs qui vont nous expliquer la vie. Par exemple si on décide de faire un morceau, nous les femmes, sur le féminisme, sans que les garçons chantent, nos camarades le respectent ; il n’est pas question de discuter le bout de gras avec un relou qui va nous expliquer qu’il est aussi féministe que nous et vouloir s’imposer.

-Julien : Et puis on est 15 au total dans la chorale, donc il ne faut pas qu’il y ait trop de décalage non plus entre les idées de chacun, si on veut que l’alchimie du groupe continue de fonctionner. Là on sait qu’on pense à peu près tous la même chose d’un point de vue militant.

-Votre répertoire a évolué depuis les débuts, où on entendait bien plus de chants internationaux lors des représentations, qui ont laissé la place à des morceaux issus du patrimoine anarchiste français, souvent méconnus, que vous avez sortis de l’oubli. Est-ce par soucis linguistique ou par désir de faire revivre les chants d’un répertoire en voie de disparition?

-Muriel : Dans l’évolution, on a de plus en plus laissé tomber des chants en langue étrangère, par soucis que les gens du public comprennent ce qu’on chante. Sur un concert comme celui de cet après-midi, si les gens ne parlent pas l’Espagnol ou l’Anglais, c’est compliqué. Du coup on a resserré petit à petit le répertoire autour des chants de lutte en Français, y compris « Homophobia » qui est une chanson du groupe punk britannique Chumbawamba, dont on a traduit les couplets en conservant uniquement le refrain en Anglais, car ça aurait été dommage que les gens ne comprennent pas ce que raconte le texte.

-Christine : D’ailleurs les gens sont désormais plus concentrés et plus en phase avec le set qu’avant.

-Muriel, tout à l’heure durant le set, tu as présenté Le Cri du Peuple comme un « passeur de mémoire », mais vous avez également intégré dans le set des morceaux récents issus de la scène punk alternative comme « Homophobia » justement ou « No pasaran » du groupe Les Cadavres. Est-ce à dire que vous considérez ces titres aussi comme appartenant au patrimoine de la chanson militante ?

-Muriel : C’est très compliqué, parce qu’à un moment, les anciennes du groupe, on en a eu marre de chanter toujours la même chose. Tu ne peux pas faire ça pendant des années. Donc on a voulu un peu renouveler, et on s’est dit qu’effectivement il y a des chants de lutte plus récents, qui ont de la gueule, qui veulent dire des choses, et c’est aussi finalement notre patrimoine. Je pense que la culture punk, c’est du patrimoine ; ça a un sens dans le milieu anarchiste, parce que le Punk a beaucoup collé à l’actualité et aux idées anarchistes.

-Christine : Et puis ce morceau des Cadavres a une histoire : on a fait un projet il y a trois ans qui s’appelait « Le Cri du Punk » avec un double set qui reprenait des morceaux du Cri du Peuple, et des morceaux punks, amplifié, avec des musiciens de plusieurs groupes bordelais ; nous étions une vingtaine sur scène.

-D’ailleurs vous chantez notamment un morceau typiquement issu du patrimoine bordelais, « Mon voisin vient de loin », créé par LaReplik [https://www.facebook.com/la.replik.pirates/] et repris plus d’une fois. Est-ce un clin d’œil affectif à la culture locale ou y a-t-il d’autres critères qui entrent en compte pour le choix des morceaux ?

-Christine : Nadia qui était dans la chorale avait été batteuse de LaReplik. On l’a repris et on l’a fait écouter une fois à Ludo [NDLR Ludo Tranier, chanteur de LaReplik et de Buscavida  (Voir ICI )

-Muriel : On aime ces trucs là aussi ! Et pour revenir au choix des chansons, parfois c’est conflictuel ; très souvent sur dix propositions nous en rejetons neuf.

-Christine : C’est compliqué : Parfois le thème n’est pas percutant ; parfois c’est souvent la forme qui va poser problème.

-Muriel : Oui : le premier critère rédhibitoire, c’est qu’il faut que ce soit réalisable en chorale. Il y a des chansons inchantables une fois qu’on leur a retiré les instruments. Si ça risque de ne rien rendre, ce n’est pas la peine. Et une fois que c’est recevable, car on peut en faire quelque chose en chorale, on s’engueule. C’est dur, car parfois certain.es peuvent en avoir un sentiment d’injustice.

-Christine : C’est toujours une blessure d’ego, lorsque tu proposes des chansons que tu aimes à un collectif et que c’est systématiquement ou souvent rejeté. Mais c’est très dur de choisir un morceau pour Le Cri du Peuple qui soit pertinent.

-Marina : Par exemple aujourd’hui, on a chanté « Le vote », mais on ne l’a pas tou.tes chanté. Y a des chansons que tout le monde ne se sent pas de chanter. On peut chanter une chanson à plusieurs, sans qu’elle fasse forcément consensus et les personnes qui n’ont pas envie de la chanter peuvent s’en abstenir.

-Muriel : Je ne suis pas entièrement d’accord, car je pense que la chorale ne ressemblerait à rien, si chaque fois, il y avait deux ou trois personnes qui s’abstenaient de chanter.

-Christine : L’anti-électoralisme est un sujet très clivant, car dans Le Cri du Peuple, il y a des gens qui ne sont pas anarchistes et qui votent. Du coup il.les ne chantent pas cette chanson, mais ça fait plusieurs années qu’on la fait, et même si elle est un peu nase –on est d’accord, elle vaut que dalle artistiquement-, ça fait des années qu’on se fait un peu plaisir à la chanter en quittant la scène. Donc qu’il y ait des gens qui ne la chantent pas, ce n’est pas grave. Par contre sur le set constitué, il faut quand même qu’il y ait consensus.

-Marina : Personnellement il y a des chansons que je n’apprécie pas beaucoup, mais qui par contre ne sont pas en désaccord avec mes valeurs et ne vont pas à l’encontre de ce que je suis ; par conséquent je les chante quand même.

-Muriel : Pour prendre l’exemple de « La rengaine », lorsqu’on a découvert cette chanson, on l’a kiffé dans la seconde et on s’est dit qu’il fallait en faire quelque chose, tellement c’est beau. On a été quelques une à faire nos autoritaires pour l’imposer alors qu’on avait décidé de ne pas modifier le set. On s’est fait grave engueuler ! Mais on avait envie d’embarquer tout le monde dans notre coup de cœur. Et ça valait le coup. Quand c’est compliqué et que ça bloque vraiment, on ne va pas se prendre la tête et on laisse tomber, car la priorité est quand même de se faire plaisir ensemble. S’il y a trop de conflit, ça veut dire qu’il ne faut pas prendre la chanson, car ça ne marchera pas.

-Boris : Justement dans cette chanson nous avons modifié un propos qui gênait certain.es.

-Muriel : Oui parce que cette chanson a été écrite avec dans le refrain une référence qui parle de « la chambre à gaz des banquiers ». Alors on s’est dit qu’en 2019, on ne pouvait pas chanter ça. La Shoah, c’est quelque chose de particulier qu’on ne peut pas instrumentaliser. Alors on a changé pour « la guillotine des banquiers ».

-Concernant les chansons comme « Je vote » que vous chantez sur l’air de « Se Canto » avec des paroles qui n’ont aucun rapport avec l’original, qui écrit les textes ?

-Muriel : C’est un texte que je tiens du milieu militant nantais, car je suis originaire de Nantes. Et lorsque je suis arrivée à Bordeaux, je chantais ça dans les fins de soirées, avec d’autres chants bretons ; c’était un peu le « off ».

à suivre entretien avec HK…

Miren Funke

photos : Miren, Kafar 33 (photo de Ludo de Buascavida)

Lien : https://www.facebook.com/lecridupeuplebordeaux/

Lien du festival https://www.facebook.com/events/556377694836345/

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