Ce 17 Janvier, disons le tout net, fut une journée extraordinaire, un moment de liesse comme on en rêverait tous les dimanches, car c’était la 25 ème représentation de Chanson Plus Bi Fluorée au Théâtre La Bruyère, un espace idéal pour ces grands voyageurs qui tournent, tournent, tournent et ravissent plusieurs générations de spectateurs. (Dernières dates parisiennes : jeudi 21 et samedi 23, à 21h – dernière dimanche 24 à 15h )
Ce spectacle est une sorte de biographie en scène de leurs aventures commencées il y a plus de 25 ans. Avec l’ombre bienveillante, en filigrane, de Robert Fourcade, « Boubou » que tous les vieux qu’ont de l’âge gardent dans leur cœur de 
midinettes de la chanson. Après son départ, le groupe a réappris à marcher sur trois pieds, et a retrouvé la bonne cadence, on a vu arriver des partenaires nouveaux, les célèbres Pat et Marconi, dont l’un des deux semble très épris de la petite Huguette, on retrouve l’indispensable 
soirée des traditions rurales, quand les veillées étaient des cours de folk et de cassage de noix, l’utile et l’agréable, avec pédagogie appliquée. Mais on vit aussi dans son siècle avec les légendes des temps présents, quand Mark Vador envahit la scène, 
Francis Natra fait de la résistance, on va pas se laisser impressionner par des métèques extra-terrestres…
Et bien entendu, on a gardé quelques grands classiques, de ces valeurs immarcescibles du show dans sa plus belle veine, le trio qui jazze, ça marche toujours.
Nous avons eu le superbe choral qui renvoie le gospel à la maternelle des arts vocaux, l’universel Ipo I Taï Taï Yé .. qui se décline dans toutes les langues avec le même bonheur. Le Japon aurait envisagé d’en faire son hymne national… Dans cette version, Ipoh I Tao Tai ié, ce qui est assez différent, mais l’esprit y est.
Et dont nous avons une version primitive très dansante, et exotique. Suivez ce lien pour la séquence histoire et musique.
Cette digression culturelle évacuée, il y a aussi cette création qui chamboule toutes les idées reçues en matière de chanson à texte de qualité, le shaker à chanson, qui vous éclairera sur des rencontres inattendues, savez-vous qu’Avec le temps sur la musique de Joe Dassin Aux Champs Elysées, vaut bien Aux Champs Elysées sur la musique d’Avec le temps ? Etonnant, non ? D’autres séquences aussi ébouriffantes sont disponibles, il faut aller les voir pour savoir. Car il reste 5 soirées à Paris, vite vite, il n’y en aura pas pour tout le monde. Car j’en connais qui battent le rappel des amis pour s’en repayer une bonne rasade.
Mais tout ça pourrait égarer les néophytes n’ayant pas leur CAP de C+BF, il faut rappeler que c’est un ensemble vocal de premier plan, et s’il faut finir en chanson ce sera avec cette Marseillaise, qui sonne avec une pertinence particulière depuis quelques années… Et elle a été écrite en 1892…
Pour réserver vos places à Paris et partout en France, click on the panneau indicateur
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C’est 25 ans et des brouettes, (mis en scène par Marinette Maignan) et quand on aime on a toujours 25 ans, on ne compte pas, et d’ailleurs, l’âge ne fait rien à l’affaire…
La preuve par le public qui vocalise avec un talent rare, il chante juste, et même dans le rythme, et connait son Ipo Taï Taï yé dans les moindres triples croches. Un miracle permanent…
Et pour quelques images de plus,
Norbert Gabriel
- Le Blog du Doigt dans l'Oeil - 
Hello,
Merci beaucoup pour cette publication. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces vieillards ont le rythme dans la peau.
Au revoir
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Parti comme ils sont, on peut s’attendre à les voir centenaires sur scène. Je vais tâcher de tenir le coup pour voir ça…
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