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CHEL, « Tralalala »

12 Déc

Chel, et de 4 !


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(Les retrouvailles…)

Dès les premières secondes…
La voix et les sons que l’on dira « bizarres »… Comme le titre du 1er album et son drôle de désordre, déjà : Bazar Bizarre.

Et justement il est question, dès les premiers mots, d’un « vélo – bizarre – qui avait les roues carrées, (…) un vélo monte-escalier »…

Le mot crée l’image, l’image crée le monde.

Le poète crée l’univers ; chaque chanson fait rêver, émeut l’œil, l’oreille, et le cœur…

On accompagne Chel depuis longtemps et chaque sortie d’album est un rendez-vous : les objets étranges, le bestiaire, le jardin fantasque, le potager, les abeilles, bzzz, bzzz.

L’enfant retrouve son propre univers et l’enrichit, sans que personne ici ne le prenne pour un imbécile ; l’adulte retrouve ce qu’il aurait aimé ne pas quitter, sans laisser de côté le souci de la précision et de la belle ouvrage : de la composition, à l’écriture, à l’interprétation.

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©F.Thoron

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Nouveau volet des chansons bizarres, bazar, du zarbi zigomar et c’est pas du rock pour enfants. Ce sont des chansons qui portent les belles valeurs de leur auteur, permettent à l’auditeur de souffler trois ou quatre secondes dans ce monde fou fou fou, et de prendre de la hauteur… en toute simplicité.

C’est de la chanson, toute en poésie, portée par des musiciens exigeants : guitare, ukulélé, basse, accordéon, batterie, tapan, bassenza…

Alors, oui. L’univers est reconnaissable aux premières notes, à la voix qui déboule vite et que les enfants identifient instantanément : c’est Chel !

Oui, c’est Chel. Et dans sa valise, la faune qui n’a jamais été si diverse, le bestiaire merveilleux, les individus et les objets farfelus.

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14 chansons parmi lesquelles des morceaux très courts, sorte de comptines, qui parlent aux plus petits, font rire ou sourire les plus grands. C’est le moment de reprendre les mots, les mélodies et de partager le moment : « Je déteste les enfants », « Ton pouce ».

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Les mots, les instruments, les notes…

Alors on se laisse entraîner, car Chel joue, saltimbanque, jongle avec les mots, avec les sons, aime le « Tarabiscoté ». Le deuxième morceau, par exemple…?

Dans un parc, un kiosque à musique, des animaux, des z’animaux, dézanimo, un drôle d’orchestre :

« Y a l’hippopotame qui tapote son tam-tam / Il y a le vieux lion qui fait grincer son violon

Y a un fier guépard grattant sur sa guitare / Et un caméléon qui s’accorde à l’accordéon…

Au Zoo Zazou, plus on est de fous, plus on joue… / Au Zoo Zazou, y a d’la musique partout /

Si tu ne sais pas en faire, t’as qu’à remuer ton derrière… »

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©F.Thoron

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La piste 7, « Tralala, là » : longue description, de pièce en pièce, d’objets personnifiés en z’animaux… partout, partout… dans des endroits hétéroclites, sans oublier le message essentiel, le refrain :

« Faut s’enlacer / Si le monde à la dérive / Sans se lasser de ces étreintes-là /

Il faut chanter / Tout l’été, quoi qu’il arrive / Et puis danser dans tout ce tralala, là… »

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C’est festif… de la fête venue tout droit de l’enfance.

Et puis c’est doux, c’est émouvant, lorsque Chel s’adresse à l’enfant.

Une chanson de geste, un conseil :

« Si tu poses ton pouce sur le nez / Et que tu lèves tes doigts au ciel / (…)

Tu peux de la bouche grimacer / Et la langue tirer de plus belle / Parfait, te voilà paré(e)

De la grimace universelle… »

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©F.Thoron

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Conseil à l’enfant, conseil aux grands… ?

« Mes demoiselles », que croyez-vous…?

Que le message, que l’alerte n’ont pas leur place…? Il est question de la disparition des abeilles, ici :

« Ai perdu mes demoiselles et sans doute même la raison /

Faut faire gaffe à l’essentiel, aimer la terre pour de bon… ».

Chel rappelle souvent que tout ne tourne pas rond…

Mais rien n’empêche le retour à l’envol, l’aile, la voltige, les voltiges…

Onzième morceau (et l’on pense à « M’envoler » du deuxième album…).

A l’adresse des enfants, en direction (avec un clin d’œil) des plus grands, une attitude, un positionnement face au monde, un pas de côté, un décalage pour vivre au mieux…

Pas l’innocence, ni la naïveté, mais le parti pris du bonheur quand même… car l’album s’achève « sur des musiques chaloupées », « sur des musiques bigarrées », « sur des musiques enchantées » :

« Dansons, dansez ! Rouler-bouler… sur la canopée » ! Oui…! Ensemble…

©Emilie Micou

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Merci Chel…!

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Autres chroniques :

CHEL, Bazar Bizarre
CHEL, Les petits pois sont rouges
CHEL, Voltiges

Contact : http://chel.me/

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Hum Toks / E.5131 / Eric SABA

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CHEL, « Voltiges »

25 Sep

Coucou, c’est la rentrée… !
Et même depuis quelques jours, c’est l’automne, la lumière enfuie.
Pour la retrouver, je remonte le temps.
Retour sur le mois qui précède l’été 2016, un petit album qui naît – un rendez-vous – qui offre l’été indien… et la chaleur.

C’est le troisième volet des chansons bizarres, bazar, du zarbi zigomar et c’est pas du rock pour enfants. Ce sont des chansons qui portent les valeurs de leur auteur, permettent à l’auditeur de prendre de la hauteur… en toute simplicité.
C’est de la chanson, toute en poésie, portée par des musiciens exigeants : guitare, ukulélé, basse, accordéon, batterie, tapan.

L’univers est reconnaissable aux premières notes, à la voix qui déboule vite et que les enfants identifient instantanément : c’est Chel !

Oui.
C’est Chel. Et dans sa valise, la faune qui n’a jamais été si diverse, le bestiaire merveilleux, les individus bizarres.

bazardine

Comme dans les deux albums précédents Bazar Bizarre et Les petits pois sont rouges, on trouve des morceaux très courts, sorte de comptines, qui parlent aux plus petits, font rire ou sourire les plus grands. C’est le moment de reprendre les mots, les mélodies et de partager le moment :
« Ah, si j’étais un ogre », « Si tu poses ton pouce sur le nez ».

Ces deux courts morceaux sont accompagnés de cinq autres, plus longs, recensés officiellement sur la pochette :
« Au Zoo Zazou »
« T Ki Toa ? »
« Pacha, mon chat »
« Tralala, là »
« Voltiges »
(comme si les autres morceaux ne comptaient pas…? pas d’accord avec ça, moi… copain Chel…).

voltiges

Les mots, les instruments, les notes…
Alors on se laisse entraîner, car Chel joue, saltimbanque, jongle avec les mots, avec les sons.

Le premier morceau, par exemple…?
Dans un parc, un kiosque à musique, des animaux, des z’animaux, dézanimo, un drôle d’orchestre :

« Y a l’hippopotame qui tapote son tam-tam
Il y a le vieux lion qui fait grincer son violon
Y a un fier guépard grattant sur sa guitare
Et un caméléon qui s’accorde à l’accordéon…
(…)
Au Zoo Zazou, plus on est on est d’fous, plus on joue…
(…)
Au Zoo Zazou, y a d’la musique partout,
Si tu ne sais pas en faire, t’as qu’à remuer ton derrière… »

La piste quatre, « Tralala, là » :
longue description de « dans ma maison »… De pièce en pièce, d’objets personnifiés en z’animaux… partout, partout dans des endroits hétéroclites, sans oublier le message essentiel, le refrain :

« Faut s’enlacer
Si le monde à la dérive
Sans se lasser de ces étreintes-là

Il faut chanter
Tout l’été, quoi qu’il arrive
Et puis danser dans tout ce tralala, là… »

C’est festif… de la fête venue tout droit de l’enfance.
Et puis c’est doux, c’est émouvant, lorsque Chel s’adresse à l’enfant.

Une chanson de geste, un conseil à l’enfant :

« Si tu poses ton pouce sur le nez
Et que tu lèves tes doigts au ciel
(…)
Tu peux de la bouche grimacer
Et la langue tirer de plus belle
Parfait, te voilà paré(e)
De la grimace universelle… »

Conseil à l’enfant, conseil aux grands… ?

L’envol, l’aile, la voltige, les voltiges…
dernier morceau (et l’on pense à « M’envoler » du deuxième album…).

A l’adresse des enfants, en direction (avec un clin d’œil) des plus grands, une attitude, un positionnement face au monde, un pas de côté, un décalage pour vivre au mieux…
Pas l’innocence, ni la naïveté,  mais le parti pris du bonheur quand même…

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Les disques sont à découvrir là… : Chansons en écoute.

N’oublions pas, toutefois… – pour la conservation de l’espèce malmenée (artistes en tous genres)
que le mieux, c’est de les acheter…

- Chel : Chant, Guitare, Ukulélé
- Pascal Vandenbulcke : Accordéon
- Romain Ballarini : Batterie, Tapan
- Cédric Goya : Basse

Live Report, à 0:42 : https://youtu.be/o6mjqjLbhPQ

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Autres chroniques :
CHEL, Bazar Bizarre

CHEL, Les petits pois sont rouges

Contact : http://chel.me/

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Hum Toks / E.5131 / Eric SABA

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CHEL, Les petits pois sont rouges

22 Fév

CHEL, deuxième album !

chronique Hum Toks / E.5131 / Eric SABA (Mai 2011)

pour écouter les morceaux : http://fr.myspace.com/chelblog

chel
« la musique

jamais
ne s’arrête…
je serai la pluie »

cette fois-ci, c’est tout en douceur, en partage, en accord(s)…
c’est la cinquième seconde et c’est signé : CHEL.
la voix, le trombone, l’accordéon, et rapidement… la présence enfantine, des bzzz et des fleurs…
musiques (sauf une), mots, voix, prise de son et mixage. c’est signé : CHEL.

c’est lui, il est de retour ! point de parabole, coupée la télé !
du jaune plein les yeux, celui de son t-shirt… et de la lumière.
les souvenirs affluent : le premier album, notre rencontre à Vincennes, les fesses dans la pelouse verte avec les copains sous le soleil — jaune, l’escapade à Riom, notre deuxième rencontre, nos échanges.

j’écoute le nouvel album au casque. le frérot mixe à côté. je m’isole. lui voudrait bien entendre, il a reconnu. il me saute dessus : « c’est le nouveau CHEL ? ».
il écoute ça, le barbichu énervé ? bah oui, aussi.
— mais, désolé, mon gars, c’est moi que j’ai les mp3 dans la bécane.
me cherche pas, mon biquet, on finirait par danser une samba-capoeira des plus dangereuses…
il repart à son mixage, mécontent…
je ne sais pas ce qu’il baragouine dans sa barbiche, mais c’est
« nin-nin, n’importe quoi ! ».

ça c’est le premier morceau : histoire de « nin-nin, de doudou, de truc raplapla »…
qui donne bien le ton général ! travail sur le son, les mots, un travail exigeant, une musique qui ne prend pas l’enfant, ni l’adulte, pour un imbécile. avoue qu’ça change ! de vrais instruments, de vrais musiciens.
« bon, dis-donc, dédé, faut r’trouver doudou, sinon pas dodo… ».
envie de danser, moi je valse.
« mais regarde dédé, ton derrière dodu,
dessus est posé, gros nigaud ! »

le souci de la mélodie chez CHEL… tout au long de l’album, tu verras… tu entendras : grande attention portée sur le son, les instruments, la mélodie.

CHEL

CHEL


je voudrais…
dire à la petite fille (jolie voix) du premier morceau qui rappelle à son papa que « c’est n’importe quoi, cette fin », que c’est l’une des spécialités du monsieur-son-papa : finir n’importe comment, parce qu’il n’y a pas de règle, quand on crée… je pense à « La Serrure », dernier morceau agréablement in-ter-mi-na-ble du précédent album…

pas encore de pirate… même si le second morceau (musique composée par Pascal Vandenbulcke) offre un séjour dans les îles, en compagnie de « Deux Escargots » sur une feuille de bananier…
« à plein régime (…) pour avoir la banane, il faut encore monter ».
je-suis-le-seul-à-pouvoir-écouter-na ! je tiens ma chemise par le col et déambule dans l’appart’, l’air malicieux.
et je voudrais — qu’un enfant saute dans mes bras ! — valser, tournoyer, partager… danse folle des gamins !
je passe la troisième. c’est un rythme sud-américain, je dirais. entraînant.
danser encore ? moi, danser ? bah oui. et le frérot, pas loin qui tend l’oreille, encore…
ah ah ! tu veux danser mon compère ?

CHEL, Les petits pois sont rouges

CHEL, Les petits pois sont rouges

« Sur ton Dos » : ode aux papas.
« je monte sur ton dos, papa. comme je suis bien là ! ». le « sur moi » à l’envers…

une pause avec le morceau qui suit : une berceuse pour… « Mamie ».
sans commentaire… un morceau pour dire… l’émotion au bord de l’œil.

un tour par l’Afrique en cinq, c’est le retour des animaux (on pense au premier album, à son bestiaire)… présence remarquée de « Mon Âne Aldo », complice qui dit « non », un têtu celui-là, qu’ « a tout l’temps mal au dos »… tiens ?!!! tout au long de la semaine, « tous ces fardeaux, sur son p’tit dos »… et… le dimanche ?
« Aldooo ! Aldooo ! Aaaldooo ! » pour une drôle de recette.

l’album précédent regorgeait de petits compagnons pour les journées sonores des enfants : Bazardine, la tomate, la patate, Tom le chef d’orchestre du potager, Aglagla l’araignée, Moêp le dragonosaure…
dans celui-ci, on trouve Aldo, Mano, Marguerite, Brigitte, etc.

… et un «petit roi» aussi…
oh… qu’il reste dans son petit-petit-pays, celui-là ! dans son petit pays qui n’a rien à voir avec le nôtre… bien sûr.
en six ! le potager, les drôles de p’tites bêtes qui ont amusé les enfants dans le premier album de CHEL : Bazar Bizarre. les p’tites bêtes du potager, du verger… et autres fruits et légumes… ça vole, ça chatouille, ça te tourne autour… mais « Qui est Bête ? ». réponse en fin de chanson après le délire de deux copains… une invitation à partager l’univers du chanteur de Bouskidou.

CHEL, "Bazar Bizarre"

CHEL, « Bazar Bizarre »

 

je n’y résiste pas. je dois partager l’écoute. je fais venir Lagrande et Aliasse Lamoyenne.
Toupetitou ramène ses petites oreilles, sa tête de E., le brun en moins.
une ode à Mano… c’est qui cet idiot du bocal, hein, cet original ?
« on t’en supplie, sois raisonnable ! ».
attiré par l’ailleurs, Mano ne se satisfait pas du raisonnable…
on l’accompagne sur ce train fou, on part au large, on saute du bocal, hymne à la liberté… pour trouver l’amour… j’ai bien compris ?

« pom-pom ». un travail sur les sons toujours, un travail comme j’aime… fabriquer du matériel sonore, nouveau, grâce aux mots : « Croque ma Pomme ». si je veux !
« pompompom pourkelsoibone bone mieuhvohohoh lacroquetto ! »

v’là la neuf ! déjà ? c’est du tonnerre !
les gamins vont se jeter dessus. rien d’autre à dire, c’est comme ça. je n’explique pas.
c’est comme ça.
« Dans le Pré », une marguerite — à moins que ce ne soit une pâquerette — la vache Brigitte.
à chanter à plusieurs, à danser reggae ! la vache Brigitte et Marguerite la pâquerette…
la mangera-t-elle ?
« meuh, meuh, meuh, meuh non ! ».
vous savez les rythmes qui font danser ! même le E. !
bah, v’là que ça swingue… y m’cherche le Chel !??? tu vas voir, non mais !!! *$&°*§#* !!!
on dirait qu’il est venu chez moi, qu’il m’a entendu dans ces moments où… enfin… euh… quand je suis bien moins zen…
et v’là qu’il me dit :
« ça n’est pas beau de dire ces mots-là, ils sont trop gros, un point c’est tout ».
pas de « gros mots », non… interdiction suggérée. et bien plutôt… des mots d’amour ? il nous invite dans son jardin, le Chel…
on poursuit.

CHEL

CHEL

un morceau déjà entendu lors d’un concert dans le puy-de-dôme, y a deux ans.
« M’envoler » que les filles ont chanté en boucle, sur le chemin du retour… dans la nuit.
le refrain emplit de nouveau le salon. les filles, en « cœur ».
« m’envoler, m’envoler, comme les hirondelles, par les doux soirs d’été, virevoltent dans le ciel. »
j’écouterais bien ça sous un chapiteau… pourquoi j’dis ça ? comme ça… je ne suis pas dans le secret des dieux. j’y suis pas… m’enfin… avec de larges ailes, voler… « m’envoler, m’envoler »…
comme sur une île déserte, entre nous…

après quelques écoutes, l’oreille est exercée. elle reconnaît chaque morceau. parce que chaque morceau est un véritable morceau — pas de remplissage ici. de la chanson de qualité, qui raconte ou dit quelque chose. à chaque fois. de vrais morceaux, de ceux qu’on reconnaît ensuite à la première note.
appelées dans le jardin, c’est l’heure des couleurs et des mouvements de balançoire… les enfants sont sortis, le Toutpetitou les a suivies.
et pourtant…
je dois leur demander de revenir. je ne peux pas la garder pour moi… elles en parlent depuis deux ans de cette chanson. elles l’attendent. bah la voilà ! je tire le jack, le son se libère, envahit la pièce et les deux jolies comprennent vite. les v’là, comme des abeilles, à tourner autour. si elles pouvaient le piquer, ce petit roi. du vent, que du vent « Dans Son Chapeau ». une tempête en retour ?

— c’est la chanson du p’tit roi ? ah ! chouette ! ouah ! —

CHEL

CHEL

« dans ce petit, tout petit pays
(…)
le petit roi, tout petit, petit
voulait dev’nir une grande star.
il souhaitait que le petit monde l’adore
du matin jusqu’au soir
— je vous ordonne de me trouver le plus beau… »

bref, bref, bref… j’en dis pas plus, hein ?
« y a que du vent dans son chapeau »…

« nous sommes tous des insectes » serait le slogan de la chanson suivante…
« Ne T’Arrête Pas (de polliniser) ».
un autre dirait «il faut envahir les media»… j’extrapole ?
création en compagnie d’une classe de CE1. j’ai suivi l’aventure tout au long de l’année scolaire 2009-2010… maintenant, c’est dans la boîte, sur le cd.

et pour finir dans la grande tradition des chansons de taverne pour enfants !

« Le Pirate Sans Cravate » !
il partirait en quête d’île déserte, le CHEL, que ça m’étonnerait pas.
enfin une île déserte, on se comprend…
une île réservée à ceux qui souhaitent vivre dans ce monde-là, sans rien abîmer…
les bras emplis de saladiers fournis en amours, en cœurs, en complicités.

CHEL, "Les petits pois sont rouges"

CHEL, « Les petits pois sont rouges »

à l’abordage !

et de surprises en fantaisies…
d’autres voix, des invité(e)s…
1+1+1…

« accroché au soleil,
le bonheur sait briller. »

merci CHEL.

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Hum Toks / E.5131 / Eric SABA

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Le site de CHEL : http://chel.me/
www.myspace.com/chelblog
sur Facebook : CHEL

Bazar Bizarre, 1er album de CHEL, chroniqué là :
Bazar Bizarre

Voltiges, 3ème album de CHEL, chroniqué là :
Voltiges

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CHEL, « Bazar Bizarre »

22 Sep

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Et voilà que Toupetitou écoute un album qu’écoutaient ses grandes sœurs…
Et voilà que la chronique ne demande qu’à ressortir…
Et voilà qu’il n’y a rien de plus simple…

CHEL, « Bazar Bizarre » / E.5131 / 15.04.2008

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Si tu veux écouter quelques morceaux tout en lisant la chronique…
–> http://www.myspace.com/chelblog

Tout d’abord… confine les enfants.
Je ne te dis pas de te laisser pousser les ongles, non.
Ni de surgir dans la nuit…
Lâchons quelques instants cet univers oppressant, pour aller vers un monde fabuleux de petits plaisirs vrais, car pour l’enfant tout est vrai (j’en fais trop ? peut-être…).

Commençons toutefois par la contrainte : enfants enfermés, ceinturés, moteur démarré.
Dans le salon ? Non ! L’enfant peut s’échapper. Tu sais que l’enfant comprend vite : « Oups ! y a piège du pater, filons ! ».

Non… plutôt… dans la voiture ! C’est là que l’enfant cédera – si cela doit… et grâce à une consigne simple (rester 2 minutes tranquille) – il cèdera donc… à la surprise, se laissera entraîner, attiré par la découverte, le nouveau…

Il entend une mélodie, trop basse, mais qui lui parle, qui chante à son oreille. Un, deux, trois mots captés et c’est le début de sa fin. Capturé, envoûté, enchanté par une musique nouvelle, des associations de mots (appelées aussi « phrases ») inconnues. Celles de CHEL.

« Monte le son, papa ! » : 1er bon signe. (j’suis bien malin… ouarf ! un nonosse et une image !).

1er refrain repris en chœur par la grande… puis par la petite Aliasse — pas encore Lamoyenne — (qui a oublié ses baskets chez Mouse, ah bravo ! je ne te félicite pas… – mais je dormais… – c’est donc ton frère… – je n’en ai point – alors mets une virgule…
Il faut savoir adapter son discours à un enfant de 4 ans, c’est primordial !)

1er refrain, donc, repris par cœur, déjà, par les petites (dont une qui commence à être grande… 9 ans)…

« Cot, Cot, Cot… Cot, Cot, Cot… Madame Poule a pondu un oeuf-e ! »

Voici donc, disais-je, le 1er refrain, repris par cœur… donc le 2ème bon signe… J’ajoute même, dans un élan sans cornes : « C’est gagné ! ». (je suis bien malin… bis, gnark, gnark. un nonosse, une image !).

On rentre dans la grande basse-cour (à la campagne, dans un potager, à l’abri d’un auvent en bois prêt à dégringoler) et on baisse la tête. Qu’est-ce qui m’attend ? C’est quoi cette foire ?

C’est la grande basse-cour de CHEL.

On y pénètre par la petite porte du poulailler. Une toute petite fanfare posée à l’accueil : « chabatz d’entrar ! » comme on dit par chez moi (« finissez d’entrer »). Allez, bonnes gens ! Quelques instruments familiers, d’un temps pas si éloigné, mais que l’on a plaisir à retrouver. Je vous laisse les découvrir… Guitare, évidemment, et… accordéon, trompette, flûtes, concertina. Des mélodies qu’on croirait connaître déjà et pourtant les siennes, celles de CHEL.

Ce sont des sons du quotidien. Des mélodies qui ramènent en enfance. Des airs de colo, peut-être… non, plus subtiles… plus subtiles… plus subtiles que les chansons de sorties en car. Bien plus. Les mots parlent aux enfants, lancent des clins d’yeux aux ex-enfants que nous sommes.

« Tomate » ! « Patate »… « Vinaigrette » ? « Courgette et fleurs bigarrées »… Bref… Du mélange, de la nature, les poules, le potager les incontournables : épouvantail (« l’ami des gourmands »), dragonosaure et sorcière (« qui « met de l’ordre à sa façon »)…

Plus subtiles aussi, parce que jazzy, classique, ragga, ou encore blue-grass (je lance ce dernier mot quelque peu au hasard, c’est celui qui me vient quand j’entends cette fanfare. vous pourriez m’accuser de désinformation… est-ce ma faute si c’est le mot qui me vient ? nan dé diou ! ).

La musique ne prend pas l’oreille de l’enfant pour une andouille, une quenouille, une imbécile, un cerveau disponible… préfère lui souffler dans l’oreille un univers magique, enchanté, doux et le plus souvent gentiment déjanté…

Troisième morceau, je pose le sac, j’ai suivi le chant du rossignol, je suis bien ici, la musique se déploie. Débouche une fanfare plus fournie encore. C’est la présentation de « Tom ». Je connais un Tom… qui n’est pas « jardinier »… même s’il passera sa vie à cultiver son jardin. Invitation à la danse…

CHEL, Live / ©Ingrid Jouault

 Oh, mais surprise encore ! V’là que ça joue du dub maintenant… (tu connais pas le « dub » ? inculte !). Pas banal. Et l’enfant se calme… Surprise, parce que le « dub », monsieur-madame, le dub, ça se pratique pas sous un climat froid… dis-donc, faudrait revoir ses classiques ! « Aglagla ». Mais « Aglagla est une drôle d’araignée »… alors, CHEL aime les mots… la musique… les sons, quoi… et l’humour, la poésie qui vont avec.

Un écho, un autre.
Un écho tout au long de l’album, un fil rouge, à crête. Un thème, la fugue d’un animal à 2 pattes, l’œuf aux fesses. Variations. Et je claque la porte sur le poulailler. Quel est donc cet animal ? Une chimère ? Une partie Cot, une autre CHEL, la suivante en kerfi, oui et la dernière en Scott. Un univers…

« Une berceuse, maintenant, papa ? ».
« Non pas ! », comme on dit par chez moi. C’est la nuit qu’est tombée… pas une sieste de deux heures, les doigts de pieds au frais… mais bien une nuit étoilée de cent mille rêves… « Soleil sommeil ». Tuba !

Et v’là le poulailler qui se ramène de nouveau. C’est pas le poulailler, ‘bécile, c’est « l’épouvantail » avec cet environnement sonore bien particulier qui… j’ose ? qui sent le fumier à plein nez, mon gars ! à plein gaz ! Qu’on s’y croirait ! Et ça laisse pas la place à la moquerie… non. Pas possible. Qui voudrait se moquer ? Toi ? Toi ? Ou toi ? Attention ! Tu sais ce que vit un épouvantail ? Non. Bah, l’épouvantail, il est victime d’une fonction qu’il n’a jamais désirée. Je connais quelques épouvantails… « ça va passer, va. ça va passer… » qu’ils disent…

Chanson suivante… Les enfants s’emparent des mots et les retournent contre vous.
Faites-leur à manger et vous verrez ce que vous récolterez…
J’en connais deux qui réservèrent cette chanson pour les fast-food… et je fus fier d’eux  :

« parce que c’est Beurk et c’est vraiment pas bon…
« parce que c’est Beurk et y a vraiment rien d’pire que ça ».

Le gamin te réservera aussi ces mots pour ta cuisine, parfois… et ça te fera moins plaisir…

Repris à trois-quatre gamins, en chœur et pour peu que t’y ajoutes ta voix, ça peut durer un bout de temps. Et toujours quelqu’un pour ramener le refrain. (et le coupable… c’est aussi souvent moi, je le confesse).

Quelques morceaux de plus : « Bazardine Bazar » et « Moêp le dragonosaure » se partagent la vedette de la fin de l’album… bras dessus, bras dessous.

Je n’ai pas parlé de la voix de CHEL : c’est la chaleur, un t-shirt jaune soleil, l’amitié…

À la fin, l’enfant a lâché prise – rien ne va plus ! –
et répète inlassablement accompagnant le sorcier sympa CHEL :

« ça va pas dans ta tête
y a plus rien qui s’arrête
y a même plus la serrure… »

3 minutes
Allez, 4 minutes
La tête justement qui tourne
Les oreilles qui bourdonnent
Et puis les 5 minutes qui pointent leur nez
Les voix changent
Apparence de berceuse, enfant protégé, entouré et mené vers le haut
Mais les mots sont là, inchangés, avec quelques fous rires en arrière-son :

« ça va pas dans ta tête
y a plus rien qui s’arrête
y a même plus la serrure
ça va pas dans ta tête
y a plus rien qui s’arrête
y a même plus la serrure
ça va pas dans ta tête
y a plus rien qui s’arrête
y a même plus la serrure (…) »

Euh… on r’commence ?

///

En vente chez tous les bons disquaires… curieux.

Et puis CHEL, c’est un chapiteau, la langue des signes sur scène, un potager, un vrai, dans lequel il accueille des classes, pour « travailler » autrement… Classes dans lesquelles il intervient…

Pour créer… Ensemble… (car ce mot veut, encore, dire quelque chose…).

Et des projets, et des projets…

Salut !

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E.5131 / Hum Toks / Eric SABA

Le site de CHEL : http://chel.me/
http://www.myspace.com/chelblog

Les petits pois sont rouges, 1er album de CHEL, chroniqué là :
Les petits pois sont rouges

Voltiges, 3ème album de CHEL, chroniqué là :
Voltiges