Hexagone d’automne, n° 5

19 Juin

 

Numéro dédié à Barbara Weldens

 

Reçu et lu Hexagone d’automne, 5 sur 5 , un numéro riche des fruits de l’été, et la cueillette est bonne. Et quel plaisir d’être accompagnée, page par page, par la photo de Lili Cros et Thierry Chazelle, en rabat de couverture qui sert de marque-page ! Un rabat qui nous rappelle l’immense succès de leur nouvel album et nouveau spectacle Peau neuve, reprise du spectacle et presse unanime. Ayant vu leur spectacle aux rencontres Marc Robine de Blanzat en juillet dernier, je confirme, «  ça fait du bien ! » .

Mais on ne peut hélas se souvenir de ce 14 juillet 2017, sans penser à la première partie du spectacle, et à l’époustouflante prestation de Barbara Weldens, qui est morte électrocutée au pied de la scène 5 jours plus tard, dans l’église de Gourdon, dans le lot, d’ailleurs ce numéro d’Hexagone lui est dédié.

Edito de David Desreumaux qui rappelle la juste récompense reçue cet été à Barjac, pour l’ensemble de l’action d’Hexagone au service de la chanson, le prix Jacques Douai, partagé avec Entre deux caisses, que l’on peut retrouver dans le n° de printemps, et l’évolution d’Hexagone, après le site internet, la chaîne Youtube, la Blackroom, nous pouvons maintenant écouter la webradio hexagonale, qui illustre musicalement toutes les rencontres d’artistes.

Avec ce n° 5, on se refait tous les festivals d’été, et si on les a ratés, on saura tout en mots et en images, avec 16 pages sur Barjac, entretien avec Jean-Claude Barens, directeur artistique du festival, qui ne craint pas les prises de risques, malgré un public exigeant : «  Après bien sûr qu’il y a des réactions mettant en question tel ou tel choix, mais on peut l’entendre. Je trouve que Mehdi Krüger est l’exemple même de cette situation parce que ce n’est pas quelqu’un qui a une formation chanson, mais il en fait quelque chose de très beau et de très puissant. ».

Pour en savoir plus sur Mehdi Krüger, qui se définit comme Arabtrait, voir le n° 3 d’Hexagone, page 48 à 51 : « Je crois en la poésie de combat, manifeste romantique ou couplet de rap, elle est l’arme des faibles, fragile et insaisissable à la fois... »

Puis 5 pages sur Concèze, Festival Découvrir, où la poésie se marie avec la chanson, un festival qui «  nourrit, hors des supermarchés, et sans jamais la nommer, une forme de militance pour le mot ouvragé. Qu’il en soit ainsi pour longtemps encore. »

Deux pages sur Festiv’Allier à Langogne, où Camille Hardouin a rendu un émouvant hommage à Barbara Weldens qui aurait dû être là.

Et, on trouve en page arrière de couverture le programme du Festival de Marne du 04 au 21 octobre 2017. « Où la musique embrasse les mots. ».

Nous avons dans ce numéro un tour d’horizon des spectacles, passés ces derniers mois, présents et à venir, des albums récents, pas moins de 80 albums chroniqués, et il y en a pour tous les goûts.

Et des coups de projecteur sur certains artistes, comme Lior Shoov que je découvre avec bonheur : «  Frimousse mutine, regard bleu transparent, cheveux en bataille, ukulélé en bandoulière. Lior parcourt le monde en musique. Voguant au rythme de ses pas, l’humanité la hante, les humains l’arriment à ses ports d’attache. »

Babx et son irrésistible « Ascensions », un des joyaux de cet album est la bouleversante trilogie d’Omaya, trilogie inspirée de l’histoire d’Omaya Al-Jbara, une femme irakienne qui a résisté à Daesh, et a mené tout son village dans la résistance, « avec le sourire et une tendresse incroyable. »

Jeanne Rochette nous raconte ses nourritures littéraires et musicales, sa façon de travailler, ses années québécoises,  : « J’aime brouiller les pistes tout en poursuivant mon chemin. »

Victoria Lud, encore une découverte, avec son clip Eldorado, et qui vient d’enregistrer un premier EP de 6 titres : Mon cœur.

Véronique Pestel, « Singulière et discrète a fait paraître en début d’année un nouvel album : Faire autrement qui marque ses Vingt-cinq ans de compagnonnage avec le producteur Jean-Claude Barens. » Elle nous parle de son besoin de véhicule littéraire, de Brassens, de son rapport particulier avec la poésie d’Aragon, que l’on retrouve dans son dernier album, ainsi que des références à Camille Claudel, sur un texte de Philippe Noireaut, ou encore Colette : « J’ai besoin de ce véhicule littéraire : il est protecteur. »

On fait aussi plus ample connaissance avec Liz Van Deuq, sous la plume de Flavie Girbal, Liz qui nous confie : Je suis une musicienne classique ratée mais contente de l’être, car je dispose ainsi d’un tas d’outils.

Regard sur Glad  et son album : Les invisibles chroniqué dans le n° 3 d’Hexagone. Il fut Guillaume Allardi, début 2015, celui qui a réécrit la musique d’une chanson de Leprest : La colère, puis chante ses propres chansons avec son groupe Metamek,  tour à tour poète, philosophe, ou acteur, il se perd, et revient en solo deux ans plus tard sous le nom de Glad .

Photo © David Desreumaux

On retrouve, comme dans les numéros précédents, les dossiers, dont 24 pages consacrées à Askehoug. 10 albums à l’actif de ce rockeur poétique, énigmatique, «  Un hurluberlu apprivoisé » qui se revendique une proximité physique et morale avec Jean Rochefort.

Il nous parle de ses guitares et d’une contrebasse, fabriquées maison, parce qu’il n’avait pas les moyens de s’en acheter : «  Je crois que je suis quelqu’un de  manuel à la base. », ses parents bourgeois, sa grand-mère Marguerite, sa jeunesse bourguignonne, ses influences  qui vont de Prévert à Bashung, en passant par les surréalistes et la Divine comédie,  Bashung que l’on retrouve parmis ses albums  de chevet, aux côtés de Ferré, Lou Reed,  AC/DC, et  quelques autres. Askehoug, pour qui : « La musique est une chose physique, et non intellectuelle ; un truc de rockeur. », pour qui la chanson «  doit donner la sensation de n’être qu’un geste : élégante, rapide, inspirée, couillue, avec une légère tension entre la musique et le texte, qu’elle pose une question d’ordre stylistique... ».

Le regard extérieur de son bassiste Michel-Ange Mérino, regard amical et professionnel qui se termine par ces mots : « Il a le travail comme thérapie, un vrai goût pour l’oeuvre, le goût du façonnage, du risque aussi, et surtout l’envie de transformer en beau, ou en sale. C’est selon…Sans peur…Sans cesse… Askehoug, c’est tout cela, et bien plus…Comme il le dirait. »

Et les paroles,  de  Ma Poésie :

Ma poésie est toute petite 
Elle ne se marie ni ne s’édite 
Ma poésie ne se chante pas, j’évite 

Ma poésie est bien fragile 
Toute la journée elle distille 
Son caractère difficile 

Ma poésie est toute petite
Et les choses, elles ne me facilite 

Quand on l’énerve, elle dégaine 
Met en colère, elle lamine 
Puis elle remonte dans ses collines 

C’est dans le bain qu’elle me visite 
Habile, elle se love dans ma tête 
Sûr qu’elle ne sera pas inscrite 

Quand je m’essuie, elle est partie 
Ma poésie est toute petite
Et prend la fuite 

Quand une fille passe par là 
Elle sait se faire toute belle 
Mais si un détail ne lui plaît pas 
Elle peut des heures rester sans voix 

Ma poésie est toute petite 
Elle discute avec la folie 
Et ça, parfois, moi, je l’oublie 

Ma poésie est toute petite

Elle nage entre peinture et musique 
Parfois elle tripe sur des cantiques 
N’a peur ni des fantômes, ni des critiques 

Y en a qui cherchent le soleil 
Moi je dis qu’elle n’a pas son pareil 
Pour m’éclairer dans l’obscurité 

Ma poésie me fait du bien 
Quand elle écarte ses grandes mains 
Elle me fait aussi rigoler 
Quand il lui manque un ou deux pieds.  .

Paroles  illustrées par un dessin de Piérick.

En partie deux, c’est  tout d’abord Amélie-les-crayons qui se dévoile, répondant aux questions de Michel Gallas. «  Je suis la fille de Bourvil » dit elle, et c’est en travaillant l’interprétation des Crayons de Bourvil, lors d’un stage de théâtre, qu’elle a décidé d’accoler son prénom à cette chanson. «  Bourvil parle de choses graves et profondes, vues sous un angle drôle ou léger, avec des mots tellement simples. ».

Elle raconte ses 15 années de carrière, parle de son nouveau spectacle, et des thèmes abordés dans son quatrième album studio, Mille Ponts, ( chroniqué dans le n° 4 ). Un album à son image, lucide mais optimiste, sur un ton un peu plus grave que les chansons des albums précédents, mais en retenue.

Amélie, très attachée au travail d’équipe : «  Un des fondements, c’est l’humain, l’amour que l’on peut avoir entre nous. On s’aime tous vraiment, ça transpire sur scène. »

Nous arrivons à Gérald Genty, ses chansons courtes mais bonnes, et son Hipopopopo…tame, qui attire des vieilles dames dans ses spectacles, pour acheter l’affiche…Parce qu’elles collectionnent tout ce qui a trait aux hippopotames ! Et elles réclament la chanson, qui n’existe pas.

Regard sur Alcaz : Deux voix, deux guitares. Alcaz qui a peaufiné son sixième opus : Portés par les vents, sorti le 30 septembre dernier, au théâtre de l’oeuvre de Marseille : « Cet album, dans la continuité des précédents, distillera des ondes positives, un vent de liberté, le plaisir d’être et l’envie de se laisser porter. ».

Alcaz suivi de Fransesca Solleville , son regard bleu qui nous transperce, ses convictions, ses emmerdes, la difficulté de vivre de son métier et toujours sa formidable envie de chanter : «  Les sujets changent ; mais la motivation profonde, l’indignation, ne varie pas. ». Elle parle aussi de son dernier album, qu’elle a eu grand plaisir à enregistrer : Dolce vita, avec une chanson de Jérémie Bossone : La page blanche.

Francesca Solleville

Pour ce qui est de l’engagement en chanson, elle y a consacré sa vie, voilà ce qu’elle répond à Dominique A qui dit ne pas aimer la chanson engagée :  C’est idiot ! Pour avoir des convertis, il faut avoir des convaincus ; ils ne le font pas tout seuls. C’est grâce à ce qu’ils lisent, écoutent, voient à la TV, qu’ils prennent leurs idées et choisissent leur camp. Il faut toujours choisir un camp. Notre génération s’est tout tapé : la guerre, la décolonisation…On s’est battu. Maintenant les choses se passent plus loin. Ce n’est plus le fils de l’épicière qui risque sa vie à tel endroit. Mais on peut éclairer ! Je parlais de ces jeunes au premier rang : parfois, tu vois quelque chose qui s’allume dans leur regard. Rien que pour ça… ».

Carmen Maria Vega, elle, s’est engagée dans la recherche de ses racines, découvrant une vérité décevante, mais dit elle : «  J’ai décidé que mon histoire n’était pas une tare mais une force. ». Elle raconte son histoire dans son dernier album Santa Maria, tout au long des douze titres. «  C’est un album de résilience et de témoignage. L’identité, ce n’est pas que les origines, c’est aussi ce que l’on construit : la famille, les amis, la sexualité, le travail…Tout ça mis bout à bout permet de découvrir qui on est. Ça prend une vie. ». Et la sienne de vie est bien remplie, chanteuse, danseuse, comédienne, scénographe, metteur en scène : «  Je me bats tous les jours pour surprendre les gens et me surprendre. »

Claude Fèvre, quant à elle, partage son regard sur Gilles & Auguste, Insolites à deux.

Duo qui vient de la rencontre d’un technicien en électronique violoncelliste amateur et un bibliothécaire défroqué « poète depuis toujours, devenu comédien au prix d’un parcours qui tient de l’épopée. ».

Un article plus long à l’occasion de leur concert au Bijou à Toulouse, et de la sortie de leur album : Sinon toi leur est consacré sur le blog de Claude  chantercestlancerdesballes.fr / gilles-auguste-ont-jete-boussole, en résumé : « C’est beau, tendre et joyeux ! ».

Et à propos d’engagement en chanson, le chassé-croisé de Patrick Engel, avec Pascal Bouaziz, Rémo Gary, Victoria Delarozière. Trois artistes aux parcours différents, mais aux convictions nourries d’une authenticité sans faille,  précise en préambule Patrick Engel.

On a vu ce que Fransesca Solleville en pensait, mais il y a différentes formes d’engagement : «  Chanter une petite chanson d’amour, si c’est une chose de qualité, c’est un engagement. » ( Serge Reggiani).

Rémo Gary

Pour Rémo Gary, dont on connaît l’engagement dans la vie : « On m’a dit que j’étais un chanteur engageant, je ne sais pas si c’est vrai, mais je préfère être engageant qu’engagé. ».

Pour Pascal Bouaziz : « Je n’ai jamais eu que des doutes et j’essaye petitement de les partager le plus possible autour de moi. ».

Victoria Delarozière, elle, pense que: « Chanter, c’est parler, c’est ouvrir sa gueule. Et c’est bien. ».

Un débat intéressant, qui fait la différence entre l’engagement en chanson et l’engagement dans la vie, les deux pouvant parfois se rejoindre.

Que dire encore de ce numéro bien fourni ? Ah oui, la visite du Train théâtre, par David Desreumaux, David qui signe bien d’autres articles de ce numéro d’automne, et de si belles photos !

Le Train théâtre, scène régionale de Portes-lès-Valence, qui dispose d’une salle de quatre cent quarante-cinq places, et qui assure la diffusion, la création et la médiation de la chanson et des arts de la piste depuis de nombreuses années. Un engagement qui va bien au-delà de la Drôme : «  Le Train théâtre et Luc Sotiras sont également très présents dans le réseau professionnel national et francophone, membres et cofondateurs notamment de la Fédération des festivals de chanson francophone. ».

Enfin, n’oublions pas cette rencontre avec René Pagès, un passionné de la chanson francophone qui anime deux émissions hebdomadaires, sur R d’autan, radio associative du Tarn, Bella Ciao, depuis 20 ans, et Se(pt) de cœur. Emissions que je suis en différé, recevant chaque fin de journée le lien, un partage de passions, une véritable bibliothèque radiophonique, et des goûts sûrs, enfin à mon avis. Mais si je cite Julos Beaucarne, Pierre Barouh, Leprest, Brel, Barbara Weldens, entre autres, je sais que mon avis est partagé par tous les lecteurs de ce mook.

Et ce n’est pas fini !

David Desreumaux nous propose un portrait de Jacques Canetti, à l’occasion du 70 ème anniversaire des Trois Baudets, rencontre avec sa fille Françoise, qui gère aujourd’hui les Productions Jacques Canetti.

On suit le parcours de «  cet acteur essentiel et incontournable du spectacle vivant et de la chanson du XX ème siècle. » depuis sa naissance en Bulgarie, en 1009, son enfance, ses frères, sa mère veuve à 28 ans, sa grand-mère  voyageuse, ses études musicales, son immense culture et son oreille absolue, son attirance pour les inconnus, sa passion de découvrir et faire connaître de jeunes artistes, comme Félix Leclerc, moqué de tous au Canada, dans les années 50 qu’il amène en France : «  C’est mon père qui a eu l’audace de l’enregistrer dans un studio à Montréal et de le faire venir en France pour y faire ses débuts. ».

Jacques Canetti qui a ouvert le théâtre des Trois Baudets en 1947, a toujours su recevoir « ce qui est nouveau avec une liberté totale. ». Et c’est là que Françoise, petite fille, a pu voir débuter Brassens, Brel, Boris Vian, Gainsbourg et bien d’autres. «  Les artistes savaient que Canetti n’était pas un homme de cour ! Et qu’auprès de lui, ils auraient un avis sincère. ».

A écouter Jacques Canetti Mes 50 ans de chanson, coffret de 4 CD sorti en 2015.

On termine avec la « fucking chronique » de Mad, et son été meurtrier. En effet, lui qui avait l’intention d’échapper à la mafia hexagonale, «  à la férule du Ceausescu de Clichy qui allait encore lui réclamer sa fucking chronique, avec son corps et mes cris. », a été rattrapé par Mick de Toulouse, et il a dû faire sa part et celle de Mick , distribuer jusqu’au dernier numéro d’Hexagone dans tout le Sud.  ! Une chronique savoureuse qui montre que si les mooksquetaires font un sacré boulot, ils savent aussi ne pas se prendre au sérieux.

Voilà, moi aussi j’ai fait ma part, ma part de lectrice, avec écoutes à l’appui et avec plaisir !

Si ces quelques notes de lecture vous donnent envie d’en savoir beaucoup plus, abonnez-vous, lisez, écoutez, et allez voir, sortez, choisissez  albums et livres dans ce super  marché bien achalandé ! Faites vivre et prospérer cette belle équipe au service de la chanson, et les artistes qui nous enchantent.

Danièle Sala

Photo Barbara Weldens: Martine Fargeix, autres photos archives NGabriel.

 

Et pour savoir comment vous abonner, mademoiselle Flavie vous attend, ici : clic

2 Réponses to “Hexagone d’automne, n° 5”

  1. David Desreumaux octobre 15, 2017 à 9 h 32 min #

    Merci Danièle ! Merci Norbert !

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  2. leblogdudoigtdansloeil octobre 18, 2017 à 13 h 03 min #

    Formidable effectivement, la chance d’avoir cette revue magnifique et dense.
    Et et et … ALCAZ là aussi parmi d’autres artistes …
    Alcaz qui va sortir son 6 ème album dans cette période délicate.
    16 ans de tournées , 45 ans de métier et la belle vie dans le coeur.
    Dans le coeur de ces publics qui nous accompagnent et nous soutiennent, eux qui souscrivent et nous portent à Croire, toujours Croire, à cet engagement, cet utile au monde.
    Chanter c’est prier deux fois.
    Je me souviens de J. Louis Foulquier mon bon ami qui quand je mangeais la poussière et que je lui demandais comment faire, me dit:
    Jean-Yves Chante là où tu en es.
    je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça.
    Ce jour là je me suis mis en colère après lui après vous après tout jusqu’au jour où j’ai saisi; en fait le succès importe peu, c’est l’amour que tu offres quand tu chantes, quand tu écris quand tu te mets au service de l’art et non des dollars. Que ce soit pour une personne ou mille, le précieux est dans le Souffle d’un coeur à l’autre.
    Alors que vive « Portés par les vents ».
    Merci de ce que tu donnes à lire et à aller voir. Bravo.
    Et longue vie à Hexagone !!!

    Amitiés

    Jean-Yves Liévaux ALCAZ

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