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Xavier Merlet aux ACP…

17 Fév

 Caustique, et tendre, narquois et souriant, vous avez toutes les bonnes raisons d’aller écouter Xavier Merlet quand il passera près de chez vous… C’était aux ACP à Paris début Février… Et garanti AOC, m’sieurs dames !

AOC  c’est ça, l’album d’une une sorte de voltigeur du verbe et de la note qui fait danser des fables acidulées, un chansonniste incisif et narquois, sans en faire des caisses dans l’emphatique pompeux ou intellichiant pour dispenser la bonne parole, les mots sont là, les musiques balladines et swingantes, et le tout vous éveille les neurones au cas où ils se seraient laissés engourdir par les discours frelatés des pinocchios de la politicom’ formatée. Lui c’est plutôt Figaro, l’insolent, le rebelle subtil qui lance ses banderilles verbales et à la fin de l’envoi, Cyrano souriant, il touche. On imagine le trait du fleuret qui trace un X comme le Z de Zorro.

Photos NGabriel2018

Et on retrouve en scène les promesses de l’album. En scène, il est en compagnie des 3 guitares de Marc Brébion, les deux compères ajoutent parfois une scénographie en forme de ballet très zen, une sorte de haïku visuel, avec des impromptus qui font de chaque spectacle un moment unique d’improvisation. On pourrait dire bien des choses, broder et décrire, mais décrire c’est détruire… Sachez que dans cette ballade avec Xavier Merlet et Marc Brébion vous suivrez un parcours avec des pleins et des déliés, comme avec l’écriture cursive à la plume Sergent Major, et l’encre violette qui avait des petits cristaux étoilés… Que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Néanmoins quand Xavier Merlet vous offrira ses ballades, vous les verrez les petites étoiles obstinées qui refusent de s’éteindre, et qui vous envoient leur signal scintillant des années lumières après leur mort. Comme pour vous dire : Notre force s’arrête là où notre peur commence*.

Et, mon enfant, «  Si tu vois un jour ta liberté se perdre, je t’autorise, à dire “Bordel de merde… » (AOC)

  • *attribué aux suffragettes.

Pour suivre les chemins AOC , clic →

 

Norbert Gabriel

Xavier Merlet A.O.C.

27 Nov

Commençons par un rappel dont cet extrait résume assez bien le ton général…

Si l’homme veut se casser la gueule

Du point de vue de la mouette

Qu’il tombe tout seul.

Xavier Merlet porte bien son nom c’est une sorte de voltigeur du verbe et de la note qui fait danser des fables acidulées, un chansonniste incisif et narquois.  Mais c’est pas lui qui va charger la mule  dans l’emphatique pompeux ou intellichiant à message pour dispenser la bonne parole, les mots sont là, les musiques balladines et swingantes, et le tout vous éveille les neurones au cas où ils se seraient laissés engourdir par les discours frelatés des pinocchios de la politicom’ formatée. Lui c’est plutôt Figaro, l’insolent, le rebelle subtil qui lance ses banderilles verbales et à la fin de l’envoi, Cyrano souriant, il touche. On imagine le trait du fleuret qui trace un X comme le Z de Zorro sur le postère de l’importun.

Dans son nouvel album, Xavier Merlet fait un panoramique sur l’état des lieux, et si globalement, il n’y a pas de quoi se tordre de rire sur notre monde, on peut faire comme si tout n’est pas perdu, comme si des îlots de fraternité résistaient aux prophètes de la peur. Il faudrait être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple, c’est toujours d’actualité.

Ce pourrait être Arlequin, diversement décrit selon les traditions des pays, mais celui qui lui va le mieux est celui des orientalistes soufis pour qui le mot arlequin serait issu de l’arabe aghlaq le nom alors donné aux maîtres qui enseignaient par l’humour et la dérision. Si non è véro, è ben trovato…  Ajoutez la musique et le cocktail est prêt, tonique, pétillant, et éducatif, conseil à un enfant, en bon français, car l’enfant est aussi l’avenir de l’humanité.

Si tu vois un jour

Ta liberté se perdre

Je t’autorise, amour

A dire “Bordel de merde. .

Le nouvel album est résolument roots, voix guitare(s), façon néo bluesman manouche, avec les guitares qui jouent des sérénades qu’on entend sonner comme des tocsins, car c’est aussi de cela qu’il est question, c’est un lanceur d’alertes, et à la Manufacture chanson le 13 décembre, on pourra découvrir en chair et en notes Xavier Merlet et ses nouvelles chansons, A.O.C. avec peut-être en bonus une de ses presqu’anciennes qui résonne avec une acuité particulière depuis quelques temps, c’était en 2005,

 

Et voici ce qu’il en est de la variété française, quand Xavier Merlet parle de sa France…  Respect..

. Mais Marine ma variété à moi
Elle est terrienne avant d’être française
Peuplée d’hommes et de femmes qui croient
Qu’on peut toujours ajouter une chaise…

 

Pour en savoir plus, suivez le guide, il n’y a pas que Paris dans la tournée qui a commencé, clic sur la verdine et Latcho drom.

 

Merci à Prévert et Ferrat pour leur contribution amicale..

Norbert Gabriel