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 Rencontres Marc Robine. Jeudi 4 juillet 2019

5 Juil

                              

Des ateliers d’apprentissage de chansons du répertoire traditionnel d’Amérique latine, avec Emile Sanchis, et découverte des instruments, flûte indienne ( kena), flûte de Pan (sikus), percussions ( bombo), guitares ( charango, cuatro) et pratique de ces instruments. C’était au musée Régional d’Auvergne le matin, et l’après-midi. 

Repas festif pour ceux qui le souhaitaient dans un bistrot de Pays, à Ménétrol : En attendant Louise.

Et à 18 h, à l’Espace Rencontres du Couriat, en collaboration avec le Centre social du Couriat, l’école de musique de Riom, et On connait la chanson, un plateau découverte, deux filles de l’école de musique nous ont fait découvrir leurs chansons Oh les filles… Oh les filles ! 

Photo DR

La première,  Kay Mariposa, née au pied des volcans d’Auvergne, juriste de profession, pratique le piano et le chant depuis son plus jeune âge. Inscrite en section guitare à l’école de musique, elle s’intéresse rapidement à l’écriture et à la composition, des influences country et folk naissent de ses premières chansons. ( en anglais). Elle a chanté ses propres chansons, accompagnée de sa guitare et de Thomas Corriger au piano :imaginez un western, le Far West, les cow-boys, Lucky Luke, les chevaux... nous a t-elle dit… Et elle a interprété Jolene de Dolly Parton. 

La deuxième fille, Via Olivia, après s’être présentée,  un peu dépaysée en venant de sa banlieue parisienne, elle s’est retrouvée comme chez-elle dans ce quartier populaire de Riom, et elle nous a chanté quelques titres de son premier album : Histoires d’O, sorti il y a quelques mois, et deux nouvelles chansons : Génération bonobo, et Al dente, accompagnée de Bruno Kruch au piano. Ses chansons parlent d’amour, d’enfance, avec humour, Y’a belle lurette qu’il est parti, je me console avec mes chats... Mais les hommes ne sont fréquentables qu’au Musée de l’homme, une reprise d’une chanson d’Yves Montand : La chansonnette, que tout le monde a reprise en choeur, Merci au passage à Via Olivia, que je vais revoir ce soir, et me procurer son album, on en reparlera.

Photo Martine Fargeix

Et à 20 h 45, c’est Lily Luca qui arrive sur la scène de l’Espace Rencontres du Couriat, il fait chaud ! Lili, short noir, et haut dentelle, cheveux longs, lèvres rouge-baiser, joue les vamps en arrivant, seule avec sa guitare : Je vais faire durer l’intro jusqu’à ce qu’on ait le son… Et le son arrive quand elle attaque Tais toi,  parce que les mots ça fait trop peur. Et elle enchaîne, dans une parfaite construction de son spectacle, comment créer une ambiance, être bien avec son public, chanson engagée ? Autobiographique ? Chanson qui fait du bien,  reprise, ou bien ma meilleure chanson ? Elle fait tout ça, avec une maîtrise parfaite, un humour féroce, un charme fou, racontant au passage son ambiance familiale avec Brassens, Brel, Boby Lapointe, ses premières chansons en anglais à Glasgow,  son exil en Ecosse : Coeur curieux cherche imprévu, ses études musicales à Lyon, puis ses premiers bars,  elle nous chante les chansons de son album : Le charme impénétrable des artistes torturés, se livrant, pour la chanson éponyme de l’album, à un époustouflant exercice de séduction, sur les genoux d’un spectateur qui n’en revenait pas ! Loufoque, femme fatale : La stratégie du foulard en coton,  chagrin d’amour, l’absence d’un être cher : T’es où ? Je suis loin d’être lassée, continue de passer…Elle aborde tous les thèmes, avec lucidité, l’an 2000, où l’on aura trouvé toutes les solutions, la différence, qu’on fiche la paix au petit garçon qui dit : Laissez-moi peigner mon poney, la tristesse : Je pleux, mais pleuvons à deux, c’est mieux, ou encore Tu peux pas, me laisser là, inachevée, la condition féminine : J’suis open, la sexualité : La petite goutte d’amour, sans quoi on ne serait pas là, elle enchante, elle séduit, elle surprend et parfois elle nous met le cœur au bord des larmes. Chaque mot est à sa place. Il y a quelque chose de très fort et qui vient nous cueillir d’un coup a dit d’elle Anne Sylvestre. Une artiste à voir absolument sur scène. 

Et son prochain album est en préparation,
voyez là : clic sur la bourse–>

 

 

Et je vais de ce pas voir et écouter Cécile Coulon, lecture musicale, à 18 h, et à 20 h 45, Erwan Pinard. Je vous raconterai tout ça demain…

 

Danièle Sala

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