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Lise Martin et compagnie

23 Jan

Alissa Wenz, Lise Martin, Daniel Mizrahi, Valentin Vander, Nour, Nicolas Duclos, Lizzie. Photos ©NGabriel

Imaginez ça, vous êtes un old-timer quasi chenu, rôdeur impénitent dans les boîtes à chanson, cabarets, festivals, et autres rendez-vous de musiques cosmopolites, nourri des grandes heures de la chanson qui raconte, celle qui fait jouir l’âme plus que les pieds ou bouger le cul. Nourri aussi des opéras italiens, du jazz de Louis, de Sydney, de Django, du blues de Bessie, des paysages musicaux de Louisiane, le long du Mississippi, ou de la Volga avec les envolées fulminante de Vissotski.. Du spiritual de Mahalia et de la poésie de Paris avec Dimey et Mouloudji… et j’en oublie, dans cette grande famille de troubadours chroniqueurs du monde et de la vie.

D’où la difficulté, souvent, à trouver des pépites en orpaillant au hasard des vadrouilles en quête de ces trois petites notes de musique qui enchantent le quotidien. Eh bien alléluyah, youpi, hosanna, et caetera, Lise Martin vient de faire une synthèse réussie de tout ça. Si c’est pas un des beaux cadeaux de la vie, ça y ressemble beaucoup.

La tonalité générale pourrait se résumer ainsi : «  Lise Martin, chanson francophone enrichie d’harmonies folk élégantes pour ses compositions, interprète, elle fait revivre Marianne Oswald ou Damia en filles d’aujourd’hui. Ses propres chansons cousinent avec les grandes ACI contemporaines, et hasard des rencontres, Old Timer NorGab’ pense à Hélène Martin*, ses ballades jazzy, son timbre de voix entre violoncelle et alto, et la diversité de son répertoire. »

Pour cette soirée Lise avait invité, par ordre d’apparition en scène, Lizzie, Nicolas Duclos, Nour, Valentin Vander et Alissa Wenz. Considérons que la parité était respectée avec Daniel Mizhari, aux guitares… Mais l’impression finale si je résume en deux mots, ce serait Femmes Majuscules,  impression personnelle pour les invitées vues pour la première fois en scène. Et le choix d’avoir deux de leurs chansons plus un duo avec Lise Martin est suffisant pour noter leurs prochains spectacles en rouge dans l’agenda. Ce sera d’autant plus passionnant qu’ils ont tous des projets avec Lise Martin.

Parmi les soirées collectives vues au fil du temps, celle-ci fut un réel enchantement dans une succession fluide menée avec bonne humeur et excellence, aucun temps faible, le temps est suspendu, arrêté, casting parfait, répertoire impeccable, et surprises, la première avec Lizzie et son « Albatros » en fado, Nour avec une approche innovante de la Genèse, Alissa Wenz qui annonce ses « femmes dans la publicité » avec un sens de l’humour entre Devos et Bedos, Valentin Vander et ses drôles d’histoires d’amour qui, soit finissent mal, soit commencent mal, Nicolas Duclos étant entre les deux, avec tendresse, drôlerie, émotion, et pour conclure, il se fait jeter par la bergère Lise dans leur duo… Mésaventures et belles chansons, tout finit bien dans le meilleur des mondes chansonnesques.

En espérant vous avoir mis en appétence, attendez vous à savoir quelques bonnes nouvelles, dont voici un aperçu :

  • Lise Martin est en résidence au FLF , et le 30 janvier, ce sera le concert de sortie de résidence, « Léman sur Seine »
  • Nour vous emmènera en bateau, au sens propre sur le Bateau El Alamein dimanche 16 Février, avec invités voir sur son site,
  • Nicolas Duclos sera le 2 Février au Dimanche chanson
  • Lizzie promène son fado dans Paris,
  • Valentin Vander fêtera la sortie de son album au Café de la Danse, le 28 Février..
  • Alissa Wenz sera le samedi 8 février au FLF – Forum Léo Ferré

Les liens vous précisent tout, suffit de cliquer sur le nom, et vous y êtes.

Lise Martin      Lizzie    Nicolas Duclos   Nour    Valentin Vander    Alissa Wenz

Et bien entendu youtube est à votre service pour écouter quelques unes de leurs chansons. Comme celle-ci,  Lise Martin interprète  Jeu  de massacre, chanson de Henri-Georges Clouzot  et Jean Villard ‎‎(Gilles), musique Maurice Yvain, créée par  Marianne Oswald

et à la suite, Cicatrices de son dernier album, Personna.

 

 

Last but not least, le Café Jazz Montparnasse accueille la chanson tous les lundis, entrée libre, restauration et bar.. Qu’on se le dise ! Prochaine soirée Geneviève Morissette. Le 27 Janvier.

Toute la programmation  Jazz Café Montparnasse,

clic sur le sax –>

Et pour quelques photos de plus, qu’on peut voir en grand en cliquant dessus, voilà cette belle équipe, avec un salut à l’homme du son&lumière Hugo Vincent.

 

Photos ©NGabriel avec les lumières d’Hugo Vincent

Et si vous avez envie de savoir un peu d’Hélène Martin, c’est là:

Norbert Gabriel

Eric, Margaux, Guilleton et compagnie…

18 Mar

Photo©NGabriel2017, il manque Camille Guilleton, (caché par Clémence) et il y a deux invitées en plus, à vous de deviner qui est qui.

C’était comme la Saint Guilleton au Forum Léo Ferré, haut lieu bien connu pour faire pélerinage en chansons, et entonner cantiques avec une assemblée de fidèles dont la dévotion sans faille se vérifie régulièrement à l’appel du révérend Tcherniak, pour y communier et plus si affinités… Le petit vin du lieu est conforme à l’hymne de Laffaille, sans modération. Ce qui explique peut-être un lyrisme débridé, quoi que justifié . Justifions donc.

En mode objectif, le constat est net : le jeune patriarche Eric s’est entouré d’accortes vestales et acolytes, mis en scène par Margaux Guilleton, maîtresse de cérémonie qui a conduit le bal avec une maestria épatante. En plus de ses talents de chanteuse, elle s’impose naturellement par une présence en scène de chef d’orchestre menant sa troupe avec souplesse et efficacité. Nous avons été plusieurs à la fin du spectacle à trouver que c’était très court, temps passé comme dans un rêve enchanté. Soirée revival des chansons d’Eric Guilleton, l’une avait 25 ans, et elle est revenue rajeunie avec Margaux en piano voix, mais avant, il y avait eu des duos-trios, avec ces artistes-amis choisis, Lise Martin, Inès Désorages, Camille Guilleton, Mathieu Barbances, Clémence Chevreau, Clémentine Lamothe, Valentin Vander, Anne-Claire Marin, Garance Bauhain, Matthias Vincenot. Chacun apportant au répertoire d’Eric une couleur de printemps tout neuf par ces voix nouvelles.

Nous avons été quelques uns à découvrir (ou redécouvrir) ce répertoire, et cette éblouissante Margaux; du côté d’Etampes, il doit y avoir des potions familiales qui valent bien celles de Panoramix pour faire saltimbanque tout-terrain et de haut vol.

Emotion, grâce et sens du partage, les invités étaient de vrais amis, et ça se voyait. Comme dit le révérend Tcherniak, les lendemains de la chanson ont peut-être une vraie chance avec ce genre de soirée. Séchez vos pleurs, amis lointains et absents, il y avait une captation vidéo, et peut-être que ce sera visible un de ces jours. Dans le fond de l’air, il y  avait comme un souffle de Saravah et de Pierre Barouh…  C’était bien.

Norbert Gabriel.

En mode subjectif, genre bla-bla-blog ébaubi : c’est à peu près la même chose que précédemment, en ajoutant peut-être que selon l’âge et le temps, on a tous envie que Margaux soit notre petite fille idéale, notre fille, ou notre fiancée, voyez dans quelle situation vous vous imaginez crédible.

Grand’pa Norbert

Si vous pensez que le vin, ou Margaux m’ont tourné la tête, terminons avec ces lignes, tout est bien résumé.

Autre écho…

Ce fut un moment magique. Tout à l’heure, j’irai dire quelques poèmes pour les promeneurs vers La Butte aux cailles de mon enfance et j’aurai encore en tête et au cœur ce bouquet luxueux de musique et chansons offert par la tribu Guilleton.

André Clavelle

et pour quelques images de plus…

Ayant failli dans la prise de vue concernant le duo Garance et Eric Guilleton, je reprends une photo d’archives de Garance 2016 pour l’associer au Guilleton 2017… dont la couleur de cheveux n’est pas une coloration Clo-Clo, mais un reflet de lumière…  c’est joli quand même…  (NG)

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