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La lune ou J’m’appelle la lune…

23 Sep

Photo ©NGabriel

C’était en 2011 ou 2012, la découverte d’ une chanson de Léo Ferré que je ne connaissais pas. Annick Cisaruk interprétait « J’m’ appelle la lune » lors des Jours Ferré. La surprise passée, un peu vexé, je consulte mon intégrale Ferré, et rien. Léo Ferré ne l’a jamais enregistrée.
Deuxième étape : en 2014, Valérie Mischler est invitée aux Jours Ferré avec cette chanson un peu mystérieuse, les enregistrements sont rares, le premier semble être une version début des années 60 par Los Machucambos, une version que nous dirons exotique, trouvée en faisant un tour dans les archives Ferré.
Ensuite,  voici la québécoise Renée Claude en 1994. Vient alors l’idée de chercher l’histoire de cette chanson. Comment est-elle née, qui l’a chantée la première fois… Le point de départ de cette recherche étant le fait qu’elle est interprétée par des chanteuses-comédiennes, Renée Claude, Annick Cisaruk,
Valérie Mischler, qui ont l’exigence de connaître l’histoire des textes qu’elles vont chanter. *
Et autre surprise, lors des Jours Ferré, personne ne sait rien, ni les spécialistes confirmés, ni Marie Ferré. Rien dans les livres non plus. Un faisceau d’intuitions et quelques indices flous, des souvenirs de livres sur les années cabaret 50-60 esquissent Pauline Julien comme première interprète probable. Et aussi l’hypothèse que Renée Claude a été précédée par une « collègue »,  et la seule chanteuse possible est Pauline Julien qui était en France dans les années 54-57, et qui a commencé à chanter dans les cabarets, les mêmes où passait Ferré. **

De ricochet en ricochet, Anne Sylvestre renvoie à Jean-Paul Liégeois, qui admet l’hypothèse sous réserve de vérification. Arrive ensuite Céline Faucher dans la quête des sources. Et dans le second semestre 2015, Jean-Paul Liégeois trouve la preuve à l’INA, comme Céline Faucher la trouve aussi dans les archives de Pauline Julien, au Québec, c’est bien Pauline Julien qui a été la créatrice, au sens première interprète.
Reste la question, pour qui Ferré a-t-il écrit cette chanson très féminine ? Etait-ce pour Pauline Julien, plus comédienne que chanteuse à cette époque ? Ou bien est-elle arrivée à point pour s’approprier cette nouveauté ? La quête continue, mais Pauline reste l’hypothèse plausible, quand elle a commencé à chanter, les artistes se croisaient dans les cabarets, en constituant des familles d’idées, rive gauche/ rive droite.
Elle y interprète alors Léo Ferré, Boris Vian et Bertolt Brecht, mais J’m’appelle la lune
semble être la seule oeuvre originale de son tour de chant.
Pauline Julien revient au Québec comme chanteuse, et lorsque Léo Ferré a fait sa première tournée québécoise, en 1963, ses chansons étaient déjà familières, la porte était entr’ouverte, grâce à une chanson qu’il n’a jamais enregistrée. Il y a d’autres chansons de femmes que Ferré n’a pas enregistrées : « La fille des bois » sur un texte de Mac Orlan est difficilement chantable par un homme, interprétée par Pauline Julien et Catherine Sauvage en 61, c’est le seul texte de Mac Orlan mis en musique par Ferré. Idem pour  Les p’tits hôtels  texte de Dimey créé par Zizi Jeanmaire.
En 1940, Ferré a composé des chansons dont il n’y a pas de traces à ce jour, sur des poèmes attribués à Germaine Neumann , son pseudo lors d’un premier spectacle était Forlane si vous voyez quelque part ces titres : Jouez-moi du Bach, Un Chant d’amour, Près de toi, Prétexte, Souvenir, Le Vieux Cahier, Le Temps des valses, Je fais parfois un rêve fou , vous aurez découvert un petit trésor.

Dans le CD « La mauvaise graine » on trouve quelques chansons jamais enregistrées par Ferré, et dans le CD Maudits soient-ils, des chansons maquettes de studio, dont 5 poèmes de Verlaine et 5 de Rimbaud.
L’oeuvre de Léo Ferré est la plus importante, et de loin, de toute la chanson francophone, et les archives explorées par Mathieu Ferré promettent d’autres découvertes sur le plan enregistrements, pour les textes, tout est dans « Les chants de la fureur » 1622 pages, Edition La Mémoire et la Mer/Gallimard 2013.

• * (La lune a été chantée aussi par Nicolas Reggiani en 2004, par Les Faux Bijoux et par le groupe italien Têtes de bois …) et Josette Kalifa – avec David Venittucci à l’accordéon – sur son album de reprises de Ferré en 2002 ou 2003 .
https://greatsong.net/PAROLES-JOSETTE-KALIFA,LA-LUNE,102374878.html

• ** Dans les années 52-60, une autre chanteuse Aglaé a fait un bout de chemin en France, mais dans un registre différent, plus opérette, plus proche de Ricet-Barrier que de Ferré.

En 2018  Pascale Ferland a fait un film sur Pauline Julien, on y trouve un morceau de cette chanson, c’est là:

https://vimeo.com/398535592?fbclid=IwAR3mqohvGW7_z2NVTzbn…

 Norbert Gabriel

Histoire d’une sorcière comme les autres ..

18 Juil

 

Photo©NGabriel

Il y a un peu plus d’un an une version écourtée de cette chanson a été mise en ligne sur youtube, sans l’accord d’Anne Sylvestre, qui n’a jamais été consultée.  Elle avait donc demandé le retrait, ce qui fut fait un temps, mais c’est revenu en ligne, sans aucun accord ni demande. On peut trouver le procédé pour le moins cavalier, voire même carrément grossier.

Voici la strophe coupée, l’amputation des 6 derniers vers dénaturent le texte originel …

 

Ce n’est que moi  C’est elle ou moi
Celle qui aime Ou n’aime pas

Celle qui règne Ou qui se bat
C’est Joséphine Ou la Dupont
Fille de nacre Ou de coton

C’est mon coeur Ou bien le leur
Celle qui attend Sur le port

Celle des monuments Aux morts
Celle qui danse Et qui en meurt

Fille bitume Ou fille fleur
Et c’est ma mère Ou la vôtre

Une sorcière Comme les autres

S’il vous plaît Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvé depuis longtemps

Libre et fort comme le vent Libre aussi
Regardez je suis ainsi
Apprenez-moi n’ayez pas peur

Pour moi je vous sais par coeur »

 

Et voici l’explication de texte qui donne toutes les informations. ( Sur une page Anne Sylvestre )

Puisque vous êtes nombreuses et nombreux à nous poser des questions sur l’origine et le sens des noms cités dans « Une Sorcière comme les autres », nous vous proposons une petite « explication de texte », fournie par Anne Sylvestre elle-même.

Chacun des couplets démarrant par: « ce n’est que moi / C’est elle ou moi » est construit sur un balancement, une opposition :

Celle qui parle / qui se tait
celle qui pleure / qui est gaie

Jeanne d’Arc / Margot (la Margot des comédies classiques, du vaudeville… « Vive le mélodrame où Margot a pleuré », écrit Alfred de Musset)

vague / ruisseau
la soeur / l’inconnue
jamais venue / venue trop tard
de rêve / de hasard
qui aime / n’aime pas
qui règne / qui se bat

(ou « se débat« . Anne Sylvestre n’a jamais pu trancher. Ce vers-ci varie donc régulièrement)

– Joséphine (de Beauharnais, impératrice) / la Dupont (la femme du peuple)

– de nacre (matière noble, précieuse) / de coton (matière ordinaire, simple)

– celle qui attend sur le port (femme de marin) / celle des monuments aux morts (mère ou veuve de soldat mort au combat)

– FILLE BITUME (devenue « fille d’asphalte » pour Pauline Julien , le terme « bitume » n’existant pas au Québec. Anne Sylvestre a par la suite adopté pour elle-même « asphalte« , dont elle préférait la sonorité. Asphalte ou bitume faisant référence aux filles faisant le trottoir)
– FILLE FLEUR (jeune fille en fleur, innocente, fleur bleue)

– ancêtre/enfant
– qui cède / se défend

– qui est dans son printemps / que personne n’attend
– la moche / la belle
– de brume / de plein ciel

– GABRIELLE (Gabrielle Russier : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabrielle_Russier , à qui est également consacrée la chanson « des fleurs pour Gabrielle » :

– EVA (dans la première version du texte, c’est Eva Forest, (Genoveva Forest i Tarrat) révolutionnaire espagnole, dont Anne Sylvestre venait de lire « Journal et Lettres de prison » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Forest ;
par la suite, « Eva » a été remplacée par « AICHA« , Aïcha Dabalé, militante de Djibouti contre l’excision et la dictature dans son pays : https://www.rfi.fr/…/20140307-djibouti-exil-femmes-aisha-da… . Pour l’anecdote, le soir où Anne Sylvestre a chanté pour la première fois la chanson avec « Aïcha » au lieu de « Eva », Aïcha Dabalé était dans la salle)

Fille de brume Ou de plein ciel
Et c’est ma mère Ou la vôtre
Une sorcière Comme les autres
S’il vous plaît Faites-vous léger
Moi je ne peux plus bouger.

 

Norbert Gabriel

Céline Faucher chante Pauline Julien…

11 Mai

Photos©NGabriel2019

Céline Faucher est l’excellence de l’interprète et l’interprète par excellence. C’est particulièrement évident dans ce spectacle où les chansons du répertoire de Pauline Julien induisent souvent une sorte de transformation physique dans les expressions, c’est très troublant… Dans dans cette approche biographique de Pauline par ses chansons, on retrouve beaucoup des grands auteurs archi connus aujourd’hui, mais qui étaient plus ou moins débutants dans les années 55-60 quand Pauline Julien les découvrait à Paris. Pour les ‘importer’ au Canada. Pas seulement au Québec. Pauline Julien avait à cœur de porter ses chansons urbi et orbi, avec l’attention de proposer des interprétations dans la langue locale… Source de scandale quand la Québécoise flamboyante chante en anglais dans le Canada anglais.

A noter dans ce florilège, une belle re-découverte la version de Suzanne dans la traduction de Gilbert Langevin qu’on peut estimer comme la meilleure.. et qu’on trouve uniquement sur l’album de Pauline Julien Comme je crie… comme je chante (1968) ou en scène avec Céline Faucher.

Qui est conteuse quand elle relate les étapes de la vie de battante de la passionaria du Québec, et l’illustration par les chansons vient tout naturellement. C’est un florilège de la chanson engagée sur les voies de la reconnaissance, des femmes en général, c’est la voix des Québécoises en marche vers un monde « où on aurait l’âme à la tendresse, et où il n’y aurait plus d’étrangers »… Ça reste un sujet toujours à la une.

Ces chansons ont quelques décennies, et elles sont toujours aussi actuelles, le duo avec Patrick Laviosa est impeccable, parfaitement compatible avec des salles de dimensions diverses, encore que Céline Faucher ait le goût bien affirmé de chanter au contact du public… Pour cela le Petit Théâtre du Bonheur est parfait.

Après cette tournée printanière, Céline Faucher a promis de revenir à l’automne, préparez vos agendas, et à l’occasion, faites du lobbying dans vos olympias régionaux, il y eût un temps où la presse interrogeait:  « Qui a peur de Pauline Julien ? » pas nous pas nous,  dit l’écho français…

Norbert Gabriel

Un autre reportage sur ce spectacle, à l’Arthé Café, par Danièle Sala, entrez et vous trouverez,

Chez Céline, c’est là –>clic sur le racoon joyeux

Gémeaux Croisées…

25 Oct

C’est pour demain 26 Octobre, un des plus forts moments de spectacle enfin disponible pour les jeunes générations qui oublient souvent les acquis conquis de haute lutte par leurs parents et grands parents. C’était en 1988,  enregistré au Théâtre d’Hérouville et au Théâtre 71 Malakoff.

Anne Sylvestre et Pauline Julien ont porté au plus haut la chanson de citoyennes embarquées dans la marche cahotique ou chaotique du monde, sans jamais abdiquer, parfois dans les chemins de traverse, quand les grandes routes leur étaient peu accueillantes. Dans ce parcours du cœur battant, voici une biographie en chansons et dialogues qui dépeignent assez bien leurs vies de femmes debout, il y a toutes les questions de l’humanité inquiète… Avec raison.

Cet extrait suffira à vous convaincre,

Le double album de ces Gémeaux croisées est réédité par EPM, disponible chez MistiMusicShop, la bonne adresse pour la VPC.

C’est ici, câlin sur le chat et vous y êtes. –>

 

 

 

Important : il y a dans l’album une version de Suzanne, peu connue, celle de Gilbert Langevin, mise en sommeil après que Leonard Cohen ait confié à Graeme Allwright la version « officielle ». Sans vouloir polémiquer, il semble quand même que la version Langevin est plus proche de celle de Leonard Cohen..

Et le florilège des questions en interview est un bréviaire indispensable à tous les plumitifs qui s’essayent à l’exercice… A enseigner dans les écoles de journalisme.

Norbert Gabriel

À la rencontre de Pauline Julien…

2 Août

Parmi les grandes interprètes Céline Faucher est celle qui a le plus exploré et mis en avant les chansons de Pauline Julien, la passionaria du Québec, femme flamme battante jamais résolue à abdiquer quoi que ce soit de la dignité des femmes et des humains en général .  Un spectacle consacré à Pauline Julien est annoncé pour l’automne, et dans ce cadre, voici un projet qu’il faut concrétiser, toutes les infos sont dans la lettre que Céline Faucher nous adresse.

NB Interprète, c’est être capable de passer de Dr Jekyll à Mr Hyde, passer de « L’âme à la tendresse » à la folie du « Parc Belmont » comme dans la photo ci-dessous.   (NGabriel)

 

Céline F photos

* Photo : © N Gabriel

 

Chers amis,
Il y a 10 ans, je vous offrais le CD « À la rencontre de Pauline Julien ». Au fil du temps, mes copies de CD se sont écoulées, j’ai créé d’autres spectacles…  et, vous êtes toujours très nombreux, tant au Québec qu’en France,  à me demander un nouveau CD. Mais voilà, produire un CD; c’est un projet qui demande beaucoup d’investissement de temps et d’argent. J’attendais donc le bon moment !

 Ce moment est arrivé !
 En octobre 2016, après mon passage au Forum Léo Ferré (Ivry sur Seine, France), où j’ai présenté mon tour de chant « Gens du Québec » accompagnée pour la première fois par l’excellent pianiste Patrick Vasori, Léo, le sonorisateur de la salle, m’a fait parvenir l’enregistrement de ce concert. Pour Patrick, il y avait là tout ce qu’il fallait pour produire un CD. Malgré son enthousiasme, j’ai mis du temps à l’écouter… J’avais besoin de recul pour être objective. Ce n’est qu’au printemps dernier, profitant d’un séjour à Paris, que j’ai ouvert le fichier. Patrick avait raison ! Nous avons donc sélectionné les chansons qui, selon nous, possédaient toutes les qualités pour vous faire vivre ou revivre cette soirée magique.
 

Une rencontre
Un unique concert
Une seule prise pour un « CD Live » 

 Quelques titres qui feront partie du projet :
 

  •     Sors-moi donc, Albert (Félix Leclerc)
  •     L’homme de ma vie (Clémence DesRochers / Pierre F. Brault)
  •     Le Parc Belmont (Luc Plamondon / Christian St-Roch)
  •     Moman est là (Sylvain Lelièvre)
  •     Etc.
  •     En bonus, deux enregistrements avec mon complice de scène depuis plusieurs années;  Marc-André Cuierrier !

 
Maintenant, il me reste à obtenir les licences, procéder au matriçage (mastering) en studio sans oublier  l’impression de la pochette comprenant le graphisme et la duplication du CD.
 
En souscrivant dès aujourd’hui, vous m’aiderez à atteindre mon but: celui de vous offrir enfin un nouveau CD !
 
Tarifs incluant les frais de poste

  •     1 CD  = 15 €
  •     5 CD = 60 €
  •     10 CD = 120 € + 1 CD gratuit
  •     Plus de 10 CD = 120 € + 1 CD gratuit par tranche de 10 et remerciements sur la pochette du  CD                        

 
Vous êtes super enthousiastes et voulez contribuer sans tarder ?
 
Vous n’avez qu’à m’écrire à l’adresse suivante : celinefaucher@videotron.ca
Je vous donnerai la marche à suivre pour la suite.
 
Je vous remercie d’avance de votre générosité et vous souhaites un bel été !
 

Céline Faucher
 
 

 

Gens du Québec, Céline Faucher…

24 Oct

Céline Faucher voilà mes gens...

Vous croyez tout savoir sur le Québec, et ses « chansonnistes » depuis Félix Leclerc, Aglaé, aux derniers arrivés, de tous ses gens à voix et accents tellement pittoresques qu’on en oublie un peu le fond depuis que Charlebois a mis le joual dans ses couplets, on retient plus souvent le jeu de mots que le jeu des idées.

Le spectacle de Céline Faucher pourrait se sous-titrer : « Chroniques d’un pays qui chante ses héros du quotidien pour en faire ses légendes »

Céline Faucher Gens du Québec AAPour en faire la trame de son histoire, citoyens héros d’un pays neuf, rude et tendre à la fois. Comme un jeune homme fougueux qui a bousculé les archaïques structures monarchiques pour essayer un chemin neuf.

Pauline Julien a été sans doute la première, en tout cas la plus complète de ces artistes interprètes et auteurs qui ont porté très haut l’art de la scène chanson. Et une de ses disciples les plus accomplies est Céline Faucher.

C’est une biographie de son pays qu’elle propose avec Gens du Québec, un pays qui a la chanson enracinée au plus profond, la chanson qui raconte un peuple plus efficacement qu’un cours magistral d’histoire. Un spectacle qui rend justice à Mary Travers trop mal connue à cause de sa chanson-turlutte, à Sylvain Lelièvre et ses chansons gorgées de jazz, à Clémence Desrochers, à Lawrence Lepage, tous ceux qui ont plus ou moins été éclipsés par l’ombre des géants de la chanson québécoise qui ont eu un tube, cet arbre qui cache la forêt.

Céline Faucher gens du Québec montage belmont 3Céline Faucher est une rayonnante personne qui met en majesté les textes et musiques de son pays et de ses écrivains-chanteurs, les chansonniers comme on dit là-bas. Elle a souvent l’âme à la tendresse, mais quand vous la voyez devenir le personnage du parc Belmont, c’est quasiment à en oublier Diane Dufresne qui a fait des versions délirantes de cette fresque tragique. Deux images de Céline, et vous constatez que c’est une très grande interprète.
Gens du Québec, c’est un rendez-vous avec Bozo les culottes (Raymond Lévesque), La danse à St-Dilon (Gilles Vigneault), Deux vieilles (Clémence Desrochers, Frédéric (Claude Léveillée), Monsieur Marcoux Labonté (Lawrence Lepage), Le pharmacien (Félix Leclerc), Le propriétaire (La Bolduc), Marie-Hélène (Sylvain Lelièvre), Suzanne (Leonard Cohen), La Reine (Les Cowboys Fringants) Luc Plamondon (le parc Belmont) Pauline Julien, et quelques autres.

Pour suivre Céline Faucher, c’est là.

Céline Faucher est accompagnée par le talentueux Philippe Turbin (piano). Ils seront de nouveau au Forum Léo Ferré pour une création « Journée en fabulettes » à partir du 27 octobre, tous les détails ici.

Et pour quelques images de plus…

Céline Faucher gens du Québec montage final

* chansonniste n’est pas un terme québécois, il est plutôt sarclo-vaudois mais il a l’avantage d’être unisexe,  ce qui n’est pas le cas du québécois chansonnier

Norbert Gabriel

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