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Lettre à Pascale Picard

3 Déc

Enveloppe PPicardChère Pascale Picard,

J’avais rendez-vous avec vous, on m’avait dit 19 H 30, quai de la Gare, et en ces temps troublés, j’ai pris la précaution de partir assez tôt pour arriver sans encombre, assez tôt pour passer les contrôles, et être dans la salle un peu avant l’heure, j’aurais été fort marri d’être en retard à ce rendez-vous. Et vers 19h10, avec quelques autres spectateurs nous étions au pied de la passerelle. Nous avons découvert que c’était Pascale Picard plus un autre groupe. Un des futurs spectateurs, ayant compris que vous étiez première partie de ce groupe, a déploré que dans cette configuration nous soyons peut-être privés de Pascale Picard in extenso. A 19h10, nous étions peu nombreux, et un aimable vigile nous invita à patienter au bar. En nous avisant que nous avions le temps puisque ça allait commencer vers 20h… Ce que les billets des spectateurs ignoraient avec leur 19h30. Vers 19h45, nous quittons le bar, pour être prêts dans la salle, à 20h tapantes. Là, nous constatons qu’une file s’allonge à l’extérieur, ceux-là avaient sans doute le privilège de savoir que c’était pas 19h30. Abrégeons, un peu. Après 20h le guichet ouvre -pour un concert censé commencer à 19h30- Et le temps de faire entrer le public, il est 20h20, et à 20h25, il y a encore des gens qui entrent, tranquilles, pour un concert qui aurait dû être aux ¾ fini. Quelque chose a dû m’échapper.

Vers 20h30, enfin les lumières s’éteignent, on va vite voir, si j’ose dire, que c’est en effet une extinction des feux, c’est dans une pénombre glauque qu’un trio entre en scène, et je ne reconnais pas Pascale Picard… Encore que dans cette absence de lumière, le doute soit permis. Au bout de 6 ou 7 chansons assez uniformes, c’est 6 ou 7 fois la même chanson, en anglais, le trio se présente, je n’ai pas compris le nom, mais ce n’est pas Pascale Picard, ça c’est sûr ! Une avant dernière, une ballade irlandaise émerge de ce brouillard lugubre, cette première partie prend fin vers 21h15 ou 20, ça fait donc plus de 2 heures que je piétine, sur place, et je n’ai plus qu’une envie, faire quelques pas dehors, bien que nous soyons le 2 Décembre, il fait plutôt bon. Et là, en fait d’envie, je n’ai plus du tout envie d’un petit bain avec vous … Tant pis pour moi. De ces 135 minutes (plus le trajet) je ne retiens qu’une CHAPEAU Picardballade irlandaise, et le soin extrême de l’éclairagiste à bien éclairer le chapeau du guitariste ; très bon d’ailleurs, le guitariste, mais pour les deux chanteuses, l’ économie drastique de lumière ne les a pas avantagées, et quand il y avait un peu de lumière, elle était quasi verticale ou de ¾ arrière, ce qui n’est pas le plus seyant, convenons-en.

Voilà notre rendez-vous manqué, c’est pas grave, vous vous en remettrez, et puis j’ai votre album à écouter… C’est déjà ça… Mais la baignade vespérale, ou le bain de minuit au petit bain, non, merci, sans façon… Comme tout finit par des chansons, celle-là m’a bien réjoui en son temps, et aujourd’hui, elle sied parfaitement à la situation, surtout la chute, en Fa dièse… majeur!!

Cordialement,

Norbert Gabriel

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