Mister Al ne mégote pas quand il s’agit de venir présenter à Paris son nouvel Al‘bum « Nicotine »… C’est big band et cie, et il faut bien toute la scène de l’Européen pour accueillir tout le monde. Dont voici la photo de groupe,
Dans un roman de René Fallet, entre Bourbonnais et Bourgogne, Al Delort pourrait être un personnage nonchalant, maître des écluses, et des péniches avançant dans une lenteur majestueuse sur des canaux paisibles et bucoliques. Et lui, contemplatif et romantique…
Mais attention, dans la seconde, il peut se tranformer en guitar hero, mi-Hendrix, mi-Clapton, ou bien en néo-Segovia guitare langoureuse et sensuelle pour sentiments en clair obscur. Il se régale en jonglant avec les mots, les virevoltes, dans un mix de Woody Allen, Boby Lapointe ou Francis Blanche. Passant à la volée de la tendresse à l’autodérision douce amère, voire vacharde, au cocasse textuellement intime quand les maux et les mots sont associés pour le meilleur et pour le rire. Ou pour ne pas pleurer, on a ses élégances.
Dans la bande qui a fait la fête il y avait la famille en bonus, Lola en duo, en solo, en chorale, avec Louis, Louis Delort, à la guitare et la « gestion » de la scène, Valentin et son djembé, la section de cuivres,des copains, P’tit Cruq, l’Al‘ chimie a été parfaite, en rappel un standard avec les amis d’Al dans la salle, la fiesta « Nicotine » a été réussie.
Pour l’album « Nicotine » il a été présenté ICI.
Et pour suivre la caravane Delort dans ses bALades, c’est là.
Un extrait ?
Et pour quelques images de plus…
La soirée avait débuté avec Davy Myrtho

Coup de soleil de la Réunion, histoires du pays, comme cette jolie chanson du facteur, heureux qui part à pied une semaine, avec 40 kgs de courrier dans les villages inaccessibles, et aussi la vie rugueuse des travailleurs, comme 15 € par tonnes…
Norbert Gabriel