On a fait une grande et belle ballade, sur ses chemins de mots où les plus anciens retrouvent des traces familières, et les plus jeunes s’y reconnaissent assez bien si on en juge par un public très intergénérationnel. (Mes deux voisines avaient bien 60 ans à elles deux)
C’était le 6 Octobre, la première des 4 soirées à guichets fermés dans cette belle et grande salle le 13 ème art, place d’Italie
Une ballade qu’Anne Sylvestre fait dans ses carnets de notes, pour ses 60 ans (et quelques mois) de scène, elle a débuté en 1956, et elle chante toujours avec les mêmes convictions passionnées et rebelles.
Tous les éloges ont été dits, avec parfois les poncifs les plus éculés, elle est une dame, elle est grande, elle fait des chansons et hop, c’est parti pour … N’en jetons plus. Les jupons sont pleins. Artiste majeure de la chanson, son œuvre sera bientôt disponible en intégrale chez EPM. Avant Noël.
Ce 6 Octobre dans ce grand théâtre, et vu du fond, il m’a semblé que les chansons d’Anne Sylvestre prenaient une dimension nouvelle, magnifiées par l’espace, tout comme la large scène lui donnait un décor grandiose et sobre, superbement éclairé par Rouveyrolis, montrant dans ce panorama cinémascope son trio de musiciennes, le piano de Nathalie Miravette, côté jardin, et le duo Isabelle Vuarnesson et Chloé Hammond côté cour. Un écrin musical parfait, avec violoncelle et clarinettes pour quelques diamants éternels..
Cette photo a été empruntée à l’excellent David Desreumaux, ne lui répétez pas – que je lui ai piqué sa photo- mais vous pouvez lui en faire compliment.
Rien d’autre à ajouter, mais il y aura peut-être une autre soirée pour celles et ceux qui ont manqué ces 4 jours, le dernier étant le mardi 10 octobre.
Le FB de Jihel, c’est là, la visite est savoureuse ——–>
Norbert Gabriel