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Jérémie Bossone au FLF …

13 Oct

Clic pour agrandir .. Photo ©NGabriel

On ne sort jamais indemne d’une rencontre avec Bossone, c’est comme avec les incandescents puncheurs genre Janis Joplin, Debronckart, Vissotski, qui vous arrivent comme un direct au coeur et au corps, parfois on ne comprend pas les mots, mais on en perçoit bien le sens, et l’essence. Ça carbure aux alcools forts de la vie, ça s’envole vers ces pays de l’étrange et du rêve / Vers l’horizon perdu par delà les sommets, / Vers le bleu paradis, c’est la lointaine grève / Où votre espoir banal n’abordera jamais.*

Bossone, c’est Cyrano et Don Quichotte, c’est Long John Silver et Martin Eden, c’est Gavroche et Kapuche, les voltigeurs de la flibuste de tous les temps, Crazy Horse et Géronimo. Le Wolf Walk, c’est la nef des derniers vivants dans un monde où tout le monde est couché. Et ces Magellan pirates sont le dernier espoir du monde, mais personne ne les entend .  C’est le lot du prophète et du poète, ils voient plus haut que l’horizon, et à travers les murs, c’est dire s’ils sont incompris dans leur temps. Le pirate pousse le dernier cri du monde, et nos oreilles enfantines en recueillent la mélancolie. Ou le cri de guerre.

Quand Bossone convie Kapuche à prendre la barre et donner le cap, on embarque . Faites votre voyage, il y a 3 pistes,

  • le spectacle des Bossone , Jérémie et Benjamin, ça fluctuat sans mergitur,
  • voyez ici → clic sur l’image –>
  • l’album « Les Mélancolies Pirates » ci-dessous
  • et le roman du Crimson Glory, c’est là →
  • Et pour quelques photos de plus …

Avec en bonus extra, ces photos de David Desreumaux, même lieu même heure,
clic pour agrandir

* Avec la participation des « Oiseaux de passage » de Jean Richepin.

 

Norbert Gabriel

Jérémie Bossone à l’Arthé Café…

2 Avr

Photos Martine Barbecot Fargeix

C’est dans le cadre du sixième festival Ernest Montpied, un festival qui grandit au fil des ans, au cœur des Combrailles, et qui se déroule cette année du 29 mars au 21 avril, avec des rencontres, des concerts, du théâtre, des balades, des expos, spectacles enfants, cinéma, chansons françaises, poésie, entrées en libre participation, gratuit pour les enfants, que Jérémie Bossone et son frère Benjamin sont venus ce dimanche soir à l’Arthé Café.

C’est Didier Moguelet, secrétaire, chargé de la communication et des évenements du SIET Brayauds et Combrailles qui vient nous présenter ce festival, suivi de Maï Usclade qui nous présente les frères Bossone. C’est au Carrefour de la chanson à Clermont-Ferrand, que Maï a rencontré Jérémie Bossone, en 2011, tout comme Martine Fargeix qui était chargée des photos. Et, inévitablement, toutes deux ont eu un premier coup de cœur pour cet HVNI de la chanson, humain volant ( et voguant) non identifiable… Je préfère à Ovni, car Jérémie est loin d’être un objet !

Maï nous rappelle le parcours de Jérémie, sa notoriété croissante, les nombreux prix reçus pour ses albums, et le premier prix littéraire 2019 pour son roman Crimson Glory.

Jérémie Bossone lance un sonore Bonsoir avant d’avertir les très nombreux spectateurs présents : Y’a du monde ! J’espère que vous serez aussi nombreux à l’arrivée, on va voir les résistants ! …Mais quand même, c’est la quatrième fois que je viens à l’Arthé Café, et j’aimerais bien revenir encore... Alors on s’accroche !

C’est avec Pirate qu’il envoie la couleur, accompagné de sa guitare électrique, de son harmonica, et de son frère Benjamin au clavier  :

Au bal des connards
Je plante un drapeau noir
Que nul ne s’en étonne
Quand les pourris s’éclatent
Il faut s’ fair pirate
Pour rester honnête homme.

Pirate, un cri de révolte contre les grands de ce monde, extrait de son tout récent album Les mélancolies pirates, qui n’est pas vraiment un album, Bossone ne fait jamais rien comme tout le monde ! Mais plutôt un rap-opéra métissé, sauvage, irrévérencieux, poétique et rebelle, la rencontre d’un enfant aventurier, lui, et d’un capitaine sans bateau, Kapuche : Ce disque est un baromètre. Il mesure le degré d’extension des cœurs et des esprits, nos aptitudes à l’aventure. Je l’ai commis comme on commet un crime, comme on donne un coup de sabre, comme on éclate d’un grand rire.

J’avoue, des fois j’explose…

Et il vise juste, en plein cœur, brandissant sa guitare comme un sabre de pirate, avec un jeu de scène époustouflant, un visage expressif, un sourire de gamin qui se crispe parfois, tantôt tendre, romantique, quand il chante l’enfance, nous racontant que, lorsqu’il fait des reprises, il ne choisit pas les chansons qu’il aime vraiment, celles-là, il les garde pour lui, reprendre une chanson, c’est inventer la magie, avec une exception pour Mon enfance de Barbara, qui lui colle à la peau :

Il ne faut jamais revenir
aux temps cachés des souvenirs
du temps béni de son enfance.
Car parmi tous les souvenirs
ceux de l’enfance sont les pires,
ceux de l’enfance nous déchirent. 

Et son interprétation est bouleversante de vérité. Alors, une dernière partie de Playmobil ? les yeux fermés, tout à l’intérieur :

Dernier défi lancé bien haut
Dernier challenge, avant qu’on s’ range
Dernier vol émerveillé au
Pays des ang’, ensuite on s’ range.

Dernier fuck off aux imbéciles
Avant que tous ces cons nous mangent
Dernièr’ partie de Playmobil
Après j’ les range, après j’ me range…

Il se range…Derrière Kapuche, provocateur, aventurier, conquistador, traversant les tempêtes de la vie, ne capitulant jamais dans sa quête de vainqueur :

Il faut vivre en vainqueurs jusqu’à ce qu’on les brise
En serrant sur nos cœurs tout c’que les cons méprisent
On aime jamais trop ce qu’on con dit « futile »…
Et puis c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
Il faut vivre en brûlant de splendeur et de rage
S’abreuver de ciels bleus, d’amitiés, de voyages
Avoir le désespoir qui chante tel Cyrano !
Voilà ce que j’ai chaque jour sur mon radeau !

Il alterne ainsi les chansons, J’aime ce qui est différent dit-il, en évoquant le beau sourire de Patricia, ou son amour pour Scarlet : Oui, mais en attendant, ce soir

Il reste collé près du bar
Où Scarlett le frôl’ de ses doigts
En espérant qu’il l’emmèn’ra
Ce soir peut-être…

Et une chanson du dimanche : La tombe :

Cette tombe était la sienne
En ce jour, oui, mais demain,
Cette tombe ell’ sera mienne
C’est la ronde des humains.

Ou encore, à ne pas mettre dans toutes les oreilles prévient-il : Spirale, le tourbillon de la vie quotidienne d’un artiste, et la déception amoureuse :

On chante, on s’aime
On s’plante, on saigne
On respir’ mal
Dans les spirales…

Prenant sa guitare folk pour nous chanter une chanson inédite qui raconte l’histoire de l’exode cherokee, La piste des larmes, pendant l’hiver de 1838-1839 où 4000 indiens ont trouvé la mort, Une fleur qui s’est élevée sur leur douleur, la toute blanche cherokee rose, sur les terres que vos larmes arrosent, elle fleurit comme un blason. Ou encore un lied  : Cuckoo.

Mais il faut qu’il bouge, et même si la scène est petite, il le fait bien, chansons théâtralisées, on comprend pourquoi il a eu aussi le prix du meilleur acteur au cours Florent en 2004 .

Mais ce n’est plus lui, c’est l’autre lui, Kapuche qui prend le relais, Kapuche qui vient du hip-hop, du rap, qui a des valeurs humanistes, Kapuche qui lui a ouvert les chemins de l’aventure, qui lui a appris l’amitié, Allez viens Kapuche, dit Jérémie Bossone, en référence à Jeff de Brel, debout Kapuche, pour l’aventure la poésie, tous sur un radeau pourri.
C’est Kapuche qui est Loin devant :

« Vous êtes mille » ? Bah je suis loin devant
Vous avancez la plume au cul
La mienne ell’ s’abreuve à mon sang
Vous avez la gueul’ des vaincus

Moi je suis loin devant
Vos mots sont pris dans l’ starting-block
Moi j’ai d’jà mis la rime en cloque
Il est quelle heur’ ? Victoire o’clock !
Ouais je suis loin devant !

Et de prévenir le public, un peu trop sage à son goût : Personne n’a foutu le camp ? Y’a pire qui vous attend ! Et c’est le rapeur-pirate Kapuche qui se lance dans l’aventure des Mélancolies pirates, et là, faut pas avoir le mal de mer, ça tangue, ça tempête, ça souffle, fini le temps de nos vies sages, ça gronde, putain, c’est ça la vie… Et l’aventure, c’est être un pirate qui frappe, qui rappe / Qui tient bon le cap, et t’es cap ou t’es pas cap, mac !

C’est fini, nous annonce t-il tout à coup…Mais pas pour longtemps, les rappels se font pressants, et c’est La Mélancollectivité générale !

Tous les jours sont des tueurs
Ils étouff’ nos lueurs
Reste un parfum de fleur
Et tous ensemble à jamais

Nous sommes
Pris
Dans
La
Mélancolie

Et puis, il arrive toujours un moment où l’on a plus rien à dire :
Putain, quand on a rien à dire
« Ce n’est pas à coups de silence
Que l’on se bâtit son empire »
Tels sont les mots de ma conscience

Ell’ parle, et moi j’ai rien à dire.

Rien à dire ? Pas facile de dire sur ce phénomène inclassable, indéfinissable, tellement pluriel, mais pour moi incontournable, parce qu’il me bouleverse, m’émerveille, me surprend, et que j’ai une folle envie de le suivre, alors, on continue l’aventure, à l’abordage moussaillons !

Merci à Maï et Marc pour cette soirée d’exception, pour tout ce qu’ils apportent aux amoureux de la chanson, pour leur exigence de qualité, et leur gentillesse. Merci aux organisateurs du Festival Ernest Montpied, une manifestation, humaine et culturelle, de qualité et merci à Martine Fargeix, pour ses photos, et sa disponibilité.

http://www.tourisme-combrailles.fr/festival-ernest-montpied-saint-hilaire-la-croix.html

Danièle Sala

 

Pour le livre Crimson Glory →

 

 

 

 

Pour l’album —>

 

Les mélancolies pirates…

3 Fév

 

Ceci n’est pas une chronique d’album, quoi que …

Photo NGabriel

Ils sont venus, ils sont tous là, ils sont d’accord, ce Bossone, il en a dans sa guitare ! Qui pourrait être celle de Woody Guthrie, ou de La Boétie, ou d’Albert Londres:  « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie . »

Il me semble les entendre dans leur bistrot de nuages, Béranger, Ferré, Higelin, Hugo et Gavroche, Mandrin et Villon, plus quelques autres de même réputation, les spadassins du verbe, les escrimeurs du vers, les desperados  du quatrain, les voir se régaler des envolées somptueuses de cet imprécateur lyrique dans cette rhapsodie sauvage et rebelle. (Parfois rap/sodie…)

Jérémie Bossone, c’est en quelque sorte le dernier des Mohicans, version coureur des mers, ou peut-être  un de ces guerriers séminoles qui ne se sont jamais rendus, n’ont jamais abdiqué devant les tuniques bleues, seuls les poissons morts vont avec le courant, le capitaine d’une flottille, avec le Crimson Glory, le Wolf Walk et quelques autres voiliers voltigeurs de la flibuste. Pas question de caresser dans le sens du poil les émasculés de la vie qui ne rêvent qu’en terme de placement et économie, le rêve en tête de gondole ? Non merci ! Mais au bout du poing levé, oui !

Avoir le désespoir qui chante, tel Cyrano ou Don Quichotte, que les ailes des moulins ont projeté dans les étoiles, sur un radeau céleste,

Mais… chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, – ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

Le temps est à l’orage, ça fluctuat et pas dans le bon sens, on n’en sortira probablement pas vivants, mais en attendant la fin du monde, c’est le drapeau noir qu’il faut lever. Les autres n’ayant pas tellement réussi. Marcher n’est rien, c’est voler qui compte. Survivre vers le haut (…) Le pirate pousse le dernier cri du monde, et nos oreilles enfantines en recueillent la mélancolie.

Les mélancolies pirates de Jérémie Bossone, c’est le bréviaire des derniers vivants qui ne capituleront jamais, si vous êtes de cette tribu, prenez le cap vers les îles sous le vent de la colère, avec l’équipage de captain Kapuche, à l’abordage, à la vie, à l’amour !

C’est ici que ça se passe, clic sur le drapeau →

L’équipage: Benjamin Bossone, Sébastien Max Petit, Brice Willis Guillon, Laeticia Defendini, Pap et Mam’, Violaine de Shawn et son Quatuor, et une ribambelle de potos de tout acabit… 

 

Norbert Gabriel
Brève sur la flibuste : démocratie et sécurité sociale ?  Dans les équipages pirates le capitaine était élu et l’équipage pouvait voter son remplacement. Le capitaine devait être un chef et un combattant : dans une attaque, tous s’attendent à ce qu’il se batte aux côtés de ses hommes et non pas qu’il donne des ordres à distance. Les gains étaient divisés en parts égales, et si les officiers recevaient un nombre plus élevé de parts, c’est qu’ils prenaient plus de risques ou possédaient des compétences particulières. Les équipages naviguaient souvent sans salaire, leurs captures s’accumulant au cours des mois avant d’être réparties. Ils avaient, pendant quelque temps, mis au point un système garantissant une compensation en argent, or, pour les blessures invalidantes reçues pendant une bataille.

C’est un joli nom camarade…

7 Déc

C’est un joli nom camarade
C’est un joli nom tu sais
Qui marie cerise et grenade
Aux cent fleurs du mois de mai
Pendant des années camarade
Pendant des années tu sais
Avec ton seul nom comme aubade
Les lèvres s’épanouissaient
Camarade

Photo ©DDesreumaux Hexagone  …. de gauche à droite:  Wally, Imbert-Imbert, Julie Rousseau, Valeria Altaver, Zora Bensliman, Michel Kanuty  Jules, Mao Sidibé Nicolas Bacchus, Jérémie Bossone, Florence Saint Prix, Tedji, Thomas Pitiot, Balthaze, Viviane Arnoux,  Amen Viana, Franck La Rocca.    En cliquant sur l’image, c’est magique, elle s »agrandit..

Le rendez-vous était pris depuis quelques temps, les billets aussi, car la promesse de retrouver cette belle troupe d’artistes chatouillait agréablement les souvenirs de celles et ceux qui avaient eu le privilège d’être à la création au Festival Aubercail il y a 4 ans dans la belle ambiance du Magic Mirrors. Et en 2018 Paris ouvrait ses bras et l’Alhambra pour cette fête à Ferrat.  Salle comble et comblée après 3 heures d’émotions partagées

Yvan Perey : Oui c’était une belle soirée . J’avais hâte d’assister à ce spectacle car je trouve que Jean Ferrat est rarement repris par des jeunes chanteurs (contrairement à Ferré , Brel ou Brassens.) Et ils s’en sont plutôt bien tirés en sachant y insuffler chacun leur personnalité, avec des sensibilités musicales différentes , de l’humour … Le choix des chansons était assez judicieux, les grands classiques sont joliment revisités (« La Montagne », « Nuit et Brouillard » , « Potemkine « ,  » Aimer à perdre la raison  » ) mais aussi des chansons plus rares comme  » Si j’étais peintre ou maçon » , « Horizontalement » (chanson à la misogynie gainsbourienne ) ou d’autres qui semblaient être d’une brûlante actualité ( » Le bruit des bottes » , « HouHou méfions-nous » …) Coup de chapeau aux musiciens et en particulier à l’accordéoniste Viviane Arnoux (qui fut aussi celle d’Hugues Aufray qui a été fêté aussi hier soir ) et Michel Kanuty aux claviers. Bravo à celui qui est à l’origine de ce projet !

Je regrette juste que les auteurs des chansons n’aient pas été cités (hormis Guy Thomas pour  » Le bruit des bottes  » ). L’auteur de « Potemkine » est Georges Coulonges , l’auteur de  » Ma Môme  » est Pierre Frachet , l’auteur de  » Maria  » est Jean-Claude Massoulier … et bien sûr Aragon pour  » Que serais-je sans toi ?  » et  » La complainte de Pablo Néruda «  .

En effet, c’était très enlevé, joyeux, tendre, et drôlement mis en situation, témoin cette interprétation de « la chanson misogyne gainsbourienne » par Valeria Altaver qui retourne brillamment la situation car messieurs, vous aussi pouvez être une affaire horizontalement et pas trop verticalement… La réalité et la parité sont à l’ordre du jour…

Le spectacle vivant étant par définition évolutif, la salle a pu faire chorus avec Jules qui avait invité virtuellement un autre ardéchois célèbre Hugues Aufray, tout peut arriver avec ces artistes de bonne compagnie, heureux d’être ensemble sur le plateau, devant un public en majorité acquis à Ferrat, et qui a applaudi des interprétations très différentes, voire décapantes des standards revisités avec une certaine audace… Et c’était bien..

Wally a ouvert la fête avec  L’amour est cerise , on a suivi avec enthousiasme en groupe en ligue et en procession dans la foulée de Zora, Julie a charmé avec Berceuse, que Ferrat aimait beaucoup, Jérémie a fait revivre Ouralou, autant de poèmes qui élargissent la palette Ferrat.

Nicolas Bacchus a bien résumé la direction indiquée par Thomas Pitiot: toutes les chansons revues dans tous les genres musicaux, pari tenu, quoi que…  je ne souviens pas d’avoir entendu une version tyrolienne, et pas non plus une polka piquée bretonne, ce qui ouvre des perspectives intéressantes pour la suite… 

Pour saluer ces talents et faire l’inventaire des chansons,

il y a un album, allez voir ce qui en est dit sur Nos Enchanteurs, tout y est.

Clic sur l’album —→

Et puis, un spectacle peut voyager, il doit voyager, soyez des spectateurs actifs, faites du lobbying pour qu’il soit invité par chez vous … Même si vous êtes dans un fief pas spécialement gaucho, le temps est propice au dialogue … Enfin j’espère …

Le site https://oceannomade.net/

On trouve l’album dans la boutique MistiMusicShop

demandez au chat il vous ouvrira, 


Norbert Gabriel

Crimson Glory, ou la Bouteille, l’écume et les siècles… de Jérémie Bossone.

16 Avr

Photo NGabriel

Jérémie Bossone est un auteur qui met de la musique-flamme sur ses mots quand il chante, et des couleurs qui peuvent rappeler Goya, Munch ou Van Gogh dans ses fresques littéraires aux personnages brechtiens. Des histoires à la Romain Gary-Emile Ajar, celles des desperados qui ont l’âme slave et toutes les folies qui vont avec. Celles et ceux qui ont nourri Crimson Glory.
Avec les désaxés magnifiques, Don Quichotte ou Cyrano, les bourlingueurs de Conrad, ou Stevenson, et d’Artagnan en chef de bande. Des guetteurs de miracles qui n’arrivent jamais, mais c’est pas une raison pour ne pas y croire. Dans la chasse au trésor, l’important, c’est la chasse plus que le trésor.

D’autres professent comme les irlandais que la réalité est une hallucination provoquée par le manque d’alcool … Dostoïeski et Bukowski ne sont pas loin dans ses quêtes métaphysiques bien arrosées de tous les alcools de la vie d’artiste borderline… Mais c’est pas dans les rails formatés qu’on peut trouver les chemins des rêves les plus échevelés… On rêve pas petit bras chez Bossone, on voyage dans des mondes en abolissant les barrières du temps… Comme dans son livre Crimson Glory, moitié roman, moitié autobiographie, moitié pédagogie de la vie saltimbanque. Ne chicanons pas sur le nombre des moitiés, quand on aime on ne compte pas.

Avec Crimson Glory, (ou la Bouteille, l’écume et les siècles..) le lecteur gourmand d’éclectisme va trouver de quoi se régaler de tous ses fantasmes littéraires, les histoires entrecroisées du pirate Sean Fountain, et son trésor, les aventures et mésaventures d’un chanteur maudit qui n’a même pas l’idée de mourir à 27 ans comme tout héros pop rock qui se respecte, et les chemins tortueux des sentiers de la gloire fuyante du showbizness. Et qui a eu comme projet, je cite,

 Moi je veux être grand, retrouver la taille cosmique de l’enfance, embrasser sa mythologie, boire à ses constellations. Etoiles, je monte vers vous ! Le panache au cœur, le sourire aux lèvres ! Je suis baroque! Ô camarades, je veux briller pour vous comme j’aimerais vous voir briller pour moi. Tous pour un et un pour tous ! Chaque être humain devrait brûler comme un soleil ! Je veux bien soumettre l’idée aux hommes mais je n’imposerai rien. Le mouvement doit venir de soi.

Il me semble entendre quelques approbations de Brel, Ferré, Higelin, et de sa « marraine » Anne Sylvestre… Ecrire pour ne pas mourir ?

 J’écris. Or ce qui prime en écriture, c’est la puissance ludique, c’est ce plaisir du jeu que nous procure l’agencement des images et des sonorités. Sans lui nulle catharsis, et les émotions retombent comme des baudruches dégonflées.

Et pour cela,

Dès que la musique fait son entrée dans l’arène, c’est vers elle que j’avance. J’oublie tout le reste : les enfants qui meurent de faim en Somalie, les enculés qui nous gouvernent aux quatre coins du monde,  la Camarde qui agite sa faux dans mon dos… J’oublie tout ça.

Et Sean Fountain dans tout ça ? Sean Fountain est un voyage, un mythomane de génie, la mythomanie est son oxygène…
« Je jongle avec ma vie. N’ayant rien appris d’autre, je n’ai aucun regret.»  C’est Sean qui a écrit ça, mais son art du jonglage n’est pas resté lettre morte, si vous voyez à qui je pense.  Et si vous ne voyez pas, allez toutes affaires cessantes Côté Cour, chez LamaO Editions, Crimson Glory est  disponible. (Sortie officielle le 27 Avril dans toutes les librairies de bon goût)

Clic sur la couv’ –>

Et en bonus,  les 50 premières commandes seront dédicacées par Jérémie !

 

 

 

 

Norbert Gabriel

Avertissement: c’est le genre de livre que j’ai ouvert 5 mn après l’avoir eu en main, grâce auquel j’ai raté deux correspondances, et pas lâché de la nuit…  Malgré les cris de mon chat abandonné sans croquettes…

 

DERNIERE HEURE..

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Play List… et Mixtapes…

22 Juin

Souvent la play-list déplait fort à ceux qui la considèrent comme la plaie de la radio, avec ses complaisances suspectes aux colonisateurs anglo-saxons. Il y a du vrai, le débat est toujours animé avec plaies et bosses dans les vitupérations molto vivace. Une bonne raison de faire un grand tour dans les arcanes de la création chanson.. Comment naissent les chansons ? Dans les roses ou dans les choux ? Dans le sirop ou dans les alcools de vie les plus âpres ? Ces Mixtapes sont une réponse, une proposition originale… Et si vous ne connaissez pas Jérémie Bossone, c’était une occasion à ne pas rater. Pourquoi « c’était » ? Parce que l’offre a été limitée dans le temps et réservée aux souscripteurs, mais si un milliard deux cent trente cinq mille demandes affluent, peut-être que la Wolf Walk fera un geste…

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Ce qu’en disent l’auteur et son équipe:

Les Mixtapes Acoustiques, qu’est-ce que c’est ?
Ce sont les démos enregistrées par Jérémie au fil des ans. Celles-ci présentent pour la première fois au public le versant plus intime d’une oeuvre protéiforme.
Ici, pas de prouesses sonores ou vocales, mais de simples guitares/voix maquettés à la bonne franquette et présentant une ribambelle de chansons pour la plupart inédites.
Objet rare donc, et qui compte nombre de perles…

Il s’agit d’un travail précieux pour qui s’intéresse à la genèse d’une chanson.
Ecouter ces Mixtapes, c’est jeter un regard par un trou de serrure sur l’œuvre en train de naître. On découvre les chansons à mesure qu’elles s’engendrent, sous leur versant le plus épuré, le plus râpeux, le plus intime.

Jérémie « En présentant ces chansons sans autres ornements que ceux d’une guitare et de quelques bricolages, je souhaitais que l’auditeur puisse entrer dans une relation plus immédiate avec elles, qu’il s’y sente chez lui, à l’aise comme le sont nos pieds lorsqu’ils s’enfoncent dans une paire de vieilles pantoufles, déglinguées mais confortables« .

Ces Mixtapes, c’est un ensemble hétéroclite, où sont rassemblées les chansons composées dutant ce que j’appelle « mes sessions intensives »… Deux semaines de composition à temps plein, (..) et qui s’articulent autour d’un principe simple : créer une chanson chaque jour. (…)

A l’heure du formatage systématique, c’est aussi l’occasion d’une autre écoute.(…)

Avec ces Mixtapes Acoustiques : ni virtuosité sonore, ni performance épique. Plutôt un micro qui souffle, une guitare qui frise, une chaise qui grince, l’odeur du bois, des mélodies en copeaux, des refrains fraîchement taillés. Bienvenue dans l’atelier du charpentier. (..)

D’ailleurs, je ne vois pas de meilleure façon d’écouter ces chansons que posé le soir dans un fauteuil, en sirotant un bon verre de vin à mesure qu’elles égrainent leurs arpèges, leurs images, leurs histoire. (…)

J’avais envie de partager avec vous cette autre manière d’écouter, manière plus intime, plus confidentielle qui invite l’auditeur à prendre place devant les songs presqu’au moment où celles-ci s’engendrent.(…)

C’est donc avant tout aux curieux aux amateurs d’objets artisanaux, aux amoureux du verbe chantant, que ces Mixtapes acoustiques s’adressent. A tous ceux qui le cœur éveillé, regardent partit les trains pressés sans courir derrière.

Jérémie Bossone

Ce qu’en dit une Bossone fan de la première heure, c’est là :logo_chanter_cest_lancer_des_balles

gloiresCe que j’en dis ? C’est un privilège d’avoir découvert Jérémie Bossone il y a quelques années, et je ne peux que vous panneau bossone 22-06-2016 16-43-07 986x1330encourager à partager ce privilège, par exemple avec cet album « GLOIRES » qui est en vente libre, et surtout à aller passer une soirée avec lui, il tourne, il tourne, suivez le panneau…

Norbert Gabriel

FOCUS !

5 Mar

Préambule.  Un photographe Eric Barbara, avait dédicacé une expo ainsi:  Elisabeth et Manu, mon seul talent c’est vous.  Il s’agissait d’une série consacrée à Elisabeth Caumont et Manu DiBango.

VM 4 mars flou sensuel 04-03-2016 20-06-52 2026x1926Le point s’impose pour être très net en matière de photo, et des effets secondaires.

Cette photo est un 30 ème de seconde d’un spectacle qui dure 1h15 environ. Une comédienne joue un personnage, et ça ne signifie pas qu’elle est ce personnage dans la vie . Delon a été  Le samouraï , je ne crois pas qu’il se soit transformé en tueur à gages pour être dans le ton juste.

Les effets Facebook, où on ne croise en principe que des « amis » sont parfois surprenants. C’est peut-être un jeu, mais il semble que parfois ça dérape en propositions qu’on peut dire indécentes.

Aurait-on l’idée de demander à Nathalie Baye après son film  La balance , combien elle prend pour une passe ?

Le seul objectif (!) des photos de spectacle, de mon point de vue, est de montrer ce qui reste dans l’esprit du public après le spectacle. Pour donner envie à des spectateurs d’aller le voir.

Quand la photo est réussie, sur ce critère, et uniquement celui-là, l’essentiel du mérite revient à l’artiste en scène, à son éclairagiste, à leurs talents réunis. Reste au photographe d’avoir l’oeil ouvert pour attraper ce moment fugitif.

Et d’essayer de donner envie d’aller voir et entendre ce qui se passe devant la scène, car si l’image montre que tous ces artistes ont le plumage chatoyant, c’est surtout leur ramage qu’ils ont envie de partager. Le spectacle de chansons, c’est paroles ET musique, ET images.

Voici donc quelques beaux souvenirs, en images, que la scène ou les albums ont toujours confortés.

FOCUS Premier 05-03-2016 23-39-58 5056x3988

FOCUS deuxième tableau 05-03-2016 19-20-21 5120x4096

 

FOCUS troisième 05-03-2016 19-39-53 5120x4096

 

FOCUS quatrième 05-03-2016 19-47-27 5120x4096

 

Pour finir en musique, et boucler la boucle,  Elisabeth Caumont, Alain Debiossat et Manu DiBango vous invitent à Yaoundé….

 

La première photo est celle de Valérie Mischler qui propose un spectacle « Tout feu tout femme »  l’érotisme au féminin, à travers différents témoignages de femmes, accompagnés de chansons en situation, de spectacle, évidemment. Voir ICI.

NB: Une chanteuse qui pour les besoins d’un spectacle doit faire un show sexy, doit-elle avoir une  arrière pensée, genre, ce résultat d’un sondage récent:  Pour 27% des Français, l’auteur d’un viol est moins responsable si la victime portait une tenue sexy.

A chacun d’apprécier à quel niveau se situe la réflexion, coeur ou bas ventre?  Comprend qui veut.

 

Norbert Gabriel

 

 

 

Festival de Marne, Geneviève, Jérémie et Camélia.

18 Oct
Photos ©NGabriel

Photos ©NGabriel

Enfin Jérémie Bossone sur une scène à sa dimension… En attendant le St Jean d’ Acre, ou l’Olympia , le Sud-Est-Théâtre à Villeneuve St Georges lui a fait une ovation grandiose. Le plateau était relevé, coloré, et d’ailleurs pour la couleur, il y eut une avant première partie avec la très expansive Geneviève Morissette, qui a décidé de se marier avec la Morissette robe AAA-retFrance, en bloc. Elle a déjà la tenue ad-hoc, il est donc conseillé aux prétendants potentiels de se vêtir en conséquence lors de ses prochains spectacles. A part ça, mademoiselle Morissette ne fait pas dans la chansonnette guimauve, elle est là pour gueuler sa vie, dans la trace de Diane, Lynda ou Dan (Bigras) en rock ou en mélo-drame touchant, femme dynamite, attention aux tièdes amants, ils vont avoir chaud aux oreilles.

Bossone Villeneuve Conquête AAJérémie Bossone arrive en trio, avec Benjamin le frangin, et Daniel Jéa. Dès sa première chanson, « Rien à dire » il est évident qu’il est plus dans la filiation de Jacques Debronckart, on le dit chaînon manquant entre Brel et Noir Désir, c’est pas faux, mais ce serait Brel avec la guitare de Jimi Hendrix et Noir Dèz avec les textes d’un Chandler, ou Fajardie, s’ils avaient fait des chansons … En quelques minutes il embarque un public subjugué dans ses carrousels d’univers borderline, ces paumés magnifiques, personnages baroques, tragi-comiques, démesurés, ces héros de la déglingue qui jettent leur parachute avant de sauter, car il y aura bien un ange qui passera pour les attraper au vol… Et parfois, un ange passe… Parfois.

Dans ce public très mélangé, ce fut pour beaucoup une révélation majeure. La durée de cette première partie limitait le répertoire, ce qui permettra de découvrir sur l’album « Gloires » des moments rares, comme Der Lieermann, ou Le cargo noir, (très noir intime) .

Jérémie Bossone sera très prochainement dans les Chroniques Lycéennes du Prix Charles Cros.

Camélia Jordana AAA-001retEt puis voici la vedette de la soirée, Camélia Jordana. D’abord il y a cette voix unique de jazzeuse naturelle, pas besoin de « vibes » surjoués pour faire passer la « soul »… Et après l’incandescent Bossone, Camélia Jordana charme en Shéharazade qui nous invite à la suivre dans ses contes musicaux, ses envoûtements délicats, en alternance avec des séquences aux rythmes puissants. Pas bruyants, pas d’agitations stériles, on pense à Nino Ferrer, avec son groupe et le sax de Manu DiBango, passant de l’échevelé Téléfon, à la sensible Rue Madureira. Il y a cette qualité musicale dans le spectacle de Camélia Jordana, il y a le raffinement des ambiances à la Léonard Cohen, ballades limpides décorées d’arrangement sophistiqués, dans le bon sens du terme, travaillés finement. Un signe qui ne trompe pas, plusieurs fois dans la soirée Camélia Jordana a enchainé deux ou trois chansons sans que le charme soit rompu par les applaudissements. Très à l’aise, sans effets artificiels, elle a parfaitement mené le show bien entourée de 5 musiciens (dont une musicienne multi instrumentiste et vocaliste) et conquis le public dont une bonne partie découvrait les artistes présents pour de bon. Il faut souligner que le Festival de Marne remplit très bien son rôle de découvreur, dans les spectateurs, beaucoup ne connaissaient pas du tout les artistes invités – à part le nom de Camélia Jordana- et ils sont repartis emballés, enthousiastes de ces trois découvertes.

C’était le 9 0ctobre à Villeneuve St Georges.

Et pour quelques images de plus,

Montages CaméliaBossoneNorbert Gabriel

Festival de Marne vendredi 9 Octobre, Jérémie Bossone, Camélia Jordana

29 Sep

Bossone AAAA main tendue 16-01-2015 22-54-13Jérémie Bossone, une des plus fulgurantes révélations de ces dernières années dans le monde de la chanson, celle qui marie la force des mots chargés de TNT aux musiques nourries d’alcools distillés façon Apollinaire. Que ce soit en solo, en duo, ou en trio, Bossone uppercute et séduit le public qui a envie d’autre chose que de chansons sans calcium.*

Tout sauf l’indifférence, ce que démontre une éminente critique de Télérama, qui termine sa chronique par :  Jérémie Bossone s’emballe, avance sans se cacher entre flammes et cendres… La fièvre et la liberté semblent l’animer. Précieux moteurs . ( V.L)

Dans cette soirée, Jérémie Bossone sera en trio. (Avec Benjamin Bossone, et Daniel Jéa) Vous trouverez facilement sur le net quelques chansons à découvrir, si ce n’est pas fait, en attendant, je vous propose celle-là…

(avec Benjamin Bossone)

CaméliaC’est Camélia Jordana qui fera sa nouvelle star. La plus intéressante et la plus originale de toutes les créatures chantantes issues de télécrochets. Dès le début, Camélia Jordana surprend et séduit par ses variations vocales jazzy qui apportent un ton nouveau dans le convenu de la production habituelle de ces concours.

Ensuite, évitant l’écueil des fabricants industriels de chansons bien formatées prime time télé, c’est plutôt vers des créateurs comme BabX qu’elle évolue avec bonheur.

Et les voilà tous les deux, ne nous privons pas,

Ça se passe le 9 0ctobre à Villeneuve St Georges, pour la programmation totale du festival, c’est là : http://www.festivaldemarne.org/index2013.html

*Pour la chanson sans calcium, voilà ce que c’est, l’exact inverse de ce que propose cette soirée…

Norbert Gabriel

Festival de Marne 2015

27 Sep

Fest Marne

Presque 30 ans, c’est la 29 éme édition de ce beau festival qui offre une ribambelle de spectacles pour tous les goûts et pour tous les âges. Du 1 er au 17 Octobre, 21 villes du département invitent plus de 70 artistes.

  • Ceux qui cultivent les mots pour les faire chanter francophone: Dominique A, Camélia Jordana, Stephan Eicher, Bastien Lallemant, Oxmo Puccino, Dick Annegarn, Louis Chedid, Miossec, Albin de la Simone, Brigitte Fontaine La Grande Sophie, Jérémie Bossone, Abd Al Malik, Liz Van Deuq, HK et les Saltimbanks …
  • Ceux qui explorent les musiques métissées et plurielles : Orange Blossom, Flavia Coelho, Zoufris Maracas, Soviet Suprem, Bratsch, qui fait en 2015 sa dernière tournée, Souad Massi …
  • et du rock, et les refrains des gamins, des débats, des expos,

Attention, il y a plusieurs spectacles qui sont complets depuis quelques jours, voire quelques semaines, il est donc urgent d’aller voir tout le programme, sur le site du festival, les lieux, les dates, l’itinéraire, tout y est.

Voir ici: http://www.festivaldemarne.org/index2013.html

ImpressionA suivre aussi les actions et animations de la JIMI

SALON – DÉBATS – EXPOS – CONCERTS – SHOWCASES

La JIMI est le rendez-vous annuel des indés et de l’autoproduction. Elle met en valeur tous ceux qui, avec beaucoup d’énergie et de créativité, renouvellent et soutiennent la musique. Salon, débats, expos, concerts, showcases et concerts feront se rencontrer activistes, public et musiciens.
La JIMI est l’occasion de réfléchir et de faire le point sur les solutions et les modes alternatifs d’accompagnement, de production et de diffusion des artistes.

Le vendredi 09 et samedi 10 octobre circulez librement entre les différents lieux de concerts (Hangar, Tremplin et Théâtre Antoine Vitez – programmation ci-dessous) grâce au pass à 10€ par jour.
Le samedi 10, profitez gratuitement du salon à l’Espace Robespierre (Ivry-sur-Seine) pour vous informer et rencontrer les indés.
Informations complémentaires : www.jimifestivaldemarne.org

Premier rendez-vous, le 1 er Octobre avec Dominique A.  à Vincennes, mais c’est complet depuis pas mal de temps…

A vos agendas…

Norbert Gabriel

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