J- 30… pour cet événement qui verra sur la scène des Trois Baudets trois des héroïnes du radio crochet de France Inter … C’était le premier, pour rappel, un résumé de cette aventure (qui a fait l’objet d’un feuilleton très complet du Nos Enchanteurs. En principe c’est dans les archives, mais c’est parfois un peu compliqué à trouver. Et les archives semblent parfois inaccessibles. Ici le départ de la dernière étape
Au début, ils étaient plus de 5 000 auteurs-compositeurs-interprètes à se porter candidats, 54 furent auditionnés, 24 ont été retenus pour participer à l’étape finale,
et ces trois là étaient dans la dernière course. Il y avait aussi Léopoldine, qui aurait dû être la quatrième, pour faire un joli carré de dames, mais elle est empêchée pour cause de maternité imminente.
Voici donc une brève présentation de la genèse de ce concert à trois.
Dans leurs parcours respectifs, pendant et après les auditions, des liens se sont créés, et au hasard d’une discussion plurielle, merci FB, en décembre dernier, s’est esquissé ce projet d’une soirée collective, avec enthousiasme bien partagé, quelques échanges de courriels, proposition aux Trois Baudets, et c’est parti, tout le monde se réjouit et une date est fixée, le 14 Avril.
Nous laisserons une part de mystère sur le déroulement de cette soirée, on peut toutefois préciser qu’il n’y aura pas d’orchestre symphonique, mais qu’on devrait retrouver ce qui avait séduit dès les premières auditions publiques, aux Trois Baudets, à partir de décembre 2013, et qui a séduit le jury puisque chacune a récolté depuis prix ou distinctions diverses, un label, et de belles scènes à travers la France, voire les pays lointains, mais ceci est une autre histoire qui sera contée à partir de la semaine prochaine pour chacune des héroïnes, et vers le 5 ou 6 Avril, vous saurez tout, et vous saurez que vous avez eu bien raison de réserver votre soirée du 14 Avril.
Réserver où ? Mais ici bien sûr …. Toquez à la porte, et la porte s’ouvrira…
Je suis toute la misère du monde et le bonheur à la ronde…
D’emblée, on retrouve tout ce qu’on aime chez Clarika, la douceur et la colère, la fraîcheur et la flamme de la vie, et cette sensibilité à fleur de mots qu’elle fait chanter dans des mélodies et orchestrations superbes. (Fred Pallem est aux commandes)
Dans les derniers arrivages d’albums qui vont faire chanter 2016, celui de Clarika va être au sommet de la pile, il y a en quelques autres, mais par ordre alphabétique, priorité à Clarika. Elle est dans la lignée des femmes qui chantent, leur vie ne peut se dissocier de la marche du monde, l’intime et le public se fondent dans une harmonie
discrète, on dit sans impudeur voyeuse ce que la vie trop conne finit toujours par tout gâcher. Ce sont toujours des albums personnels, les chansons de sa vie, graves ou espiègles, des tableaux de sentiments, de révolte, de douleurs, de questions multiples pour envisager sans trop de désespérance un avenir possible. Vingt cinq ans de compagnonnage et une page se tourne, rien n’est effacé, rien n’est oublié, on avance au mieux des possibilités… On feuillette l’album des souvenirs, on a fait tout ça, tout remettre à demain et après demain, mais le temps est parfois un peu chagrin…
Le choix, c’est une nouvelle approche du thème de « Bien mérité » et par les temps qu’on vit, ça vous percute droit au cœur. Sont-ils partis faire un tour, les beaux jours ? (…) Alors j’attends que soufflent les vents du bon côté...
L’album est arrivé, ce 12 Février, et La Cigale est annoncée le 12 Avril. On y reviendra, c’est une promesse de bonheur malgré tout, et il ne faut jamais se priver de ce genre de promesse.
Extrait
(Il y a des invités venus faire des duos, Alexis HK, et La Maison Tellier dont, heureux hasard, un nouvel album est arrivé, il y a quelques semaines.)
Une des belles découvertes du radio crochet de France Inter, arrivée dans cette aventure avec une simple maquette, mais nous ferons bientôt le point sur la genèse de cette expérience. Depuis deux ans, Gemma a pris conscience et confiance dans son talent d’ACI, récemment, c’était une première partie de Jeanne Cherhal, pas mal, non? Ses premières chansons, c’était dans une ambiance piano-Barbara, la voix presque nue au service des mots. L’habillage musical est aujourd’hui plus étoffé, sans avoir perdu sa pureté originelle.
Et voici donc un premier essai discographique avec ce 5 titres très bien réalisé, pour montrer la gamme des émotions, la carte du Tendre bancroche * portée par une voix impeccable,
Claude Fèvre l’a présentée dans NosEnchanteurs, en évoquant Clarika, il n’y a pas de hasard, on lit ici.
C’est dans la lignée du chant des artisans qu’elle avance, avec Gemma Prod (!) dont voici la première production, et dans les crédits et mercis, Pauline Audigier, autre découverte du radio crochet, voici de ses nouvelles ci-dessous, après le clip.
Une autre des belles découvertes du radio crochet, Léopoldine, qui suit le même parcours que Gemma, un travail de création, en région comme on dit, commencé presqu’en direct avec le radio crochet, où les filles ont été globalement plus créatives que les garçons. Le piano de Léopoldine est plus shellerien, elle est dans un univers onirique, avec des ambiances de ballades elisabethaines, des mélodies dansantes un peu irlandaises, des décors de brumes sur la lande… ou vers la vallée des Fades (les fées d’Auvergne) pays d’eaux claires et de forêts ombreuses.
Poétiquement musical, musicalement envoûtant, on a un aperçu de tout çà dans « Adieu canopée » en 6 tableaux.
(Merci Danièle Sala, activiste soutien de Gemma et Léopoldine)
Dernière heure: au printemps, au printemps, les Trois Baudets accueilleront trois filles du radio crochet France Inter, Liz Van Deuq, Gemma et Clou, Léopoldine, qui était prévue, a remis à une autre fois pour cause de bébé printanier en vue…