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Stances à Garance ?

2 Fév

Dans la ville lumière éternelle, celle des légendes, là où la furia populaire s’insurgeait contre la vie trop rugueuse et le faisait savoir avec des Carmagnoles et cerises sanglantes, il y a une place pour Garance, sa guitare, ses chansons affûtées comme des lames de Tolède, car la chialerie dans la vallée de larmes, c’est pas sa came de femme libre dans sa rage de vivre sans entraves…

Garance, c’est une rime avec l’insolence d’Arletty, qui crucifie la gauloiserie salace avec une dragée bien poivrée ou une flèche assassine.

Garance rime avec l’impertinence sensée de Toinette ou la lucidité de Dorine… avec la féminité, la liberté, la vie, la fantaisie et l’audace de la langue décomplexée… (La partie à deux avec Dorémus en témoigne)

Garance rime avec toutes les filles d’aujourd’hui… ou presque… Les frangines d’Angela, Anne et Pauline…  (à vous de deviner l’identité complète…)

Garance rime avec poésie délurée et sensible, parole et franchise sans concession à la minauderie et l’incontinence sentimentale.

Photos NGabriel 31/1/2018

Garance ça rime toujours avec la lutte jamais finie contre la ségrégation, quelle qu’elle soit, et la tâche est ambitieuse..

Garance avance sur sa voie de balladine battante, souriante et mordante, c’est une invitation à regarder la société avec une vision plus fine, plus généreuse, plus féminine ? A vous de voir et d’entendre , il reste trois soirées à l’Essaïon

Pour en savoir plus, éventuellement, voici une piste utile, ce qu’en dit Hexagone…

Pour ma part, cette petite suite en LA Majeur(e)  est une révérence à Garance, vous comprendrez en allant à l’Essaïon.

Clic ici pour y aller ——>

 

 

 

 

 

Norbert Gabriel

Eric, Margaux, Guilleton et compagnie…

18 Mar

Photo©NGabriel2017, il manque Camille Guilleton, (caché par Clémence) et il y a deux invitées en plus, à vous de deviner qui est qui.

C’était comme la Saint Guilleton au Forum Léo Ferré, haut lieu bien connu pour faire pélerinage en chansons, et entonner cantiques avec une assemblée de fidèles dont la dévotion sans faille se vérifie régulièrement à l’appel du révérend Tcherniak, pour y communier et plus si affinités… Le petit vin du lieu est conforme à l’hymne de Laffaille, sans modération. Ce qui explique peut-être un lyrisme débridé, quoi que justifié . Justifions donc.

En mode objectif, le constat est net : le jeune patriarche Eric s’est entouré d’accortes vestales et acolytes, mis en scène par Margaux Guilleton, maîtresse de cérémonie qui a conduit le bal avec une maestria épatante. En plus de ses talents de chanteuse, elle s’impose naturellement par une présence en scène de chef d’orchestre menant sa troupe avec souplesse et efficacité. Nous avons été plusieurs à la fin du spectacle à trouver que c’était très court, temps passé comme dans un rêve enchanté. Soirée revival des chansons d’Eric Guilleton, l’une avait 25 ans, et elle est revenue rajeunie avec Margaux en piano voix, mais avant, il y avait eu des duos-trios, avec ces artistes-amis choisis, Lise Martin, Inès Désorages, Camille Guilleton, Mathieu Barbances, Clémence Chevreau, Clémentine Lamothe, Valentin Vander, Anne-Claire Marin, Garance Bauhain, Matthias Vincenot. Chacun apportant au répertoire d’Eric une couleur de printemps tout neuf par ces voix nouvelles.

Nous avons été quelques uns à découvrir (ou redécouvrir) ce répertoire, et cette éblouissante Margaux; du côté d’Etampes, il doit y avoir des potions familiales qui valent bien celles de Panoramix pour faire saltimbanque tout-terrain et de haut vol.

Emotion, grâce et sens du partage, les invités étaient de vrais amis, et ça se voyait. Comme dit le révérend Tcherniak, les lendemains de la chanson ont peut-être une vraie chance avec ce genre de soirée. Séchez vos pleurs, amis lointains et absents, il y avait une captation vidéo, et peut-être que ce sera visible un de ces jours. Dans le fond de l’air, il y  avait comme un souffle de Saravah et de Pierre Barouh…  C’était bien.

Norbert Gabriel.

En mode subjectif, genre bla-bla-blog ébaubi : c’est à peu près la même chose que précédemment, en ajoutant peut-être que selon l’âge et le temps, on a tous envie que Margaux soit notre petite fille idéale, notre fille, ou notre fiancée, voyez dans quelle situation vous vous imaginez crédible.

Grand’pa Norbert

Si vous pensez que le vin, ou Margaux m’ont tourné la tête, terminons avec ces lignes, tout est bien résumé.

Autre écho…

Ce fut un moment magique. Tout à l’heure, j’irai dire quelques poèmes pour les promeneurs vers La Butte aux cailles de mon enfance et j’aurai encore en tête et au cœur ce bouquet luxueux de musique et chansons offert par la tribu Guilleton.

André Clavelle

et pour quelques images de plus…

Ayant failli dans la prise de vue concernant le duo Garance et Eric Guilleton, je reprends une photo d’archives de Garance 2016 pour l’associer au Guilleton 2017… dont la couleur de cheveux n’est pas une coloration Clo-Clo, mais un reflet de lumière…  c’est joli quand même…  (NG)

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