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Lady Do et Monsieur Papa … aux Trois Baudets.

17 Mar

Photos ©NGabriel 2019

C’est très chouette, dit ma petite voisine une jolie brunette de 4 ou 5 ans, avec un grand sourire, et ça résume bien l’idée générale. Pour commencer un aperçu de l’ambiance visuelle, on est dans le haut de gamme, jeux de lumières, ombres chinoises, un ravissement pour les yeux,  un  ballet d’images qui dansent avec Lady Do et Monsieur Papa, (Dorothée Daniel et Frédéric Feugas) malicieux et tendres partenaires dans cette fantasia de mots et de musiques à réjouir toutes les oreilles à tous les âges.  Si vous n’avez pas d’enfant de 3 à 6/7  ans, empruntez en un ou deux (et n’oubliez pas de les rendre ensuite) et en route vers les Trois Baudets, pour les SAMEDI 23 et 30 MARS – 15H00 et 45 mn de pur plaisir.  On se prend à rêver que toutes les scènes de chanson proposent des spectacles aussi aboutis, ce sont de véritables comédies musicales. C’est élégant, tonique, avec une touche d’impertinence, des mots habillés de toutes les couleurs musicales, petits ou gros, ils font une farandole pour dire, in fine, que

  L’amour rend beau, l’amour rend bête, l’amour remplume ma silhouette !  

A défaut de vous donner un aperçu musical  de ce spectacle aux Trois Baudets, voici quelques extraits de 2015, 

 

et la galerie diaporama ci-dessous vous fera rêver au moins pour 30 secondes, c’est toujours ça de pris, clic sur la première photo et ça défile …  C’était hier, samedi 16 Mars, et c’était très bien.

 

Dorothée Daniel a été présentée  en 2008 dans le N° 20 de la revue Le doigt dans l’oeil, (voir ICI  , page 7)  la chronique se termine par : Cet album porte plutôt l’idée que le prochain amour est au coin du chemin, malgré tout.  Prêt à y croire… Il n’y a pas de hasard ..

 

Norbert  Gabriel

Agnès Bihl « Tout fout l’camp… »

22 Mai

A B

Quand la p’tite Bihl dégaine son bréviaire Louise Michel, ça envoie la sauce poivrée façon pétroleuse* de la Commune, quand les temps des crises passent avant le temps des cerises. Et qu’il ne reste que le temps des noyaux. Déjà qu’en son naturel d’auteure insurgée, elle ne mâche pas ses idées et les mots qui vont avec, là, elle en remet quelques couches en faisant un voyage dans le temps, celui pas si lointain des Bruant, Gilles (et Julien) Fréhel ou Marie Dubas. C’est d’ailleurs à elle, à Marie Dubas, que j’associe le plus volontiers Agnès Bihl dans cet album, Marie Dubas qui peut faire le grand écart entre La prière de la Charlotte et Le tango stupéfiant. Ou Agnès Bihl entre Fille d’ouvriers et La môme catch-catch. En passant par l’émouvant parcours  Les 5 étages.

Dans ce Cabaret barré, burlesque, baroque, blagueur, border line, boosté aux vitamines de la révolte féminine, il fallait bien traiter le sujet avec le regard décalé de Yanowski pour ne pas sombrer dans le pathos déprimant. Parce que ces chansons reflets de la société du début du XX ème siècle ne sont pas spécialement réconfortantes pour les femmes. Et même si les temps ont un peu changé sous nos latitudes, le chemin est encore long. Ce Cabaret  rétro prélude à un spectacle, et compte tenu des acteurs qui l’ont conçu et réalisé, ça promet des moments plutôt jouissifs. L’album est coloré d’arrangements résolument modernes avec tous ces trucs et bidules électroniques, sous la houlette de Dorothée Daniel l’excellente complice de scène depuis plusieurs années, et pour la tournée à venir, ce sera la pétulante Marilou Nézeys qui sera aux instruments avec Frédéric Feugas, à découvrir lors de la première, ce qui ne manquera pas d’être fait.

Parce qu’une équipe Bihl-Yanowski et Cie, ça va secouer les salons de la chanson dite CFQ, et plus si affinités.

L ‘album sera disponible le 3 Juin. Un aperçu? Voilà !

Mai aura tourné sa page, celle de Juin prendra la suite, et puis en Juillet, c’est l’écho de 1789. Ne lâchons rien ! Ce n’est qu’un début, continuons le débat, debout, couché, assis ou roulé en boule, de nuit ou de jour, en groupe en ligue en procession, et même tout seul à l’occasion.

Pour rappel en attendant, il y a toujours en scène « Et pourtant Simone Veille » , voir ici ——>(clic sur l’affiche)
et-pendant-ce-temps-simone-veille2affiche

 

Et un autre rappel utile surtout ici et maintenant,

simone de beauvoir

 

Norbert Gabriel

*Pétroleuse

  • Nom donné aux femmes qui, pendant la Commune de 1871, auraient versé du pétrole sur certains édifices pour hâter les incendies.
  • Familier. Femme membre d’un syndicat, d’une association, d’un parti qui manifeste son militantisme avec passion.
  • (MP à A.B. : j’ai des allumettes réelles ou virtuelles..)
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