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Barbarie Barbara, le noir couleur lumière

12 Oct

Joueuse, joyeuse, malicieuse, sensuelle, grave sans être pesante, légère sans être futile, Barbarie fait vivre Barbara loin des clichés ultra éculés de la chanteuse en noir-minuit.

Ici c’est le noir couleur lumière qui donne aux chansons des couleurs vives et vivantes. Des chansons élues, choisies pour partie parmi les moins connues. On ne va pas chercher à caresser le public dans les sens de la nostalgie avec les incontournables ad libitum. Barbarie a fait le pari de mettre en avant un parcours de femme qui chante, dans lequel elle a découvert a posteriori des correspondances, des échos avec une partie de son propre parcours, géographique, comme un clin d’oeil amical. Qui justifiait pour elle cet essai réussi. Le second. Pour le premier, l’idée d’un spectacle Barbara était en filigrane, mais pourquoi ? Il y avait déjà pas mal de choses, que dire ou faire de plus ? Et puis après avoir vu quelques uns de ces spectacles, avec sa musicienne complice, la question : «  Faut-il faire quelque chose ? » a eu sa réponse, oui.

Dans la déferlante d’hommages qui vont occuper l’automne 2017, et au vu des répertoires retenus, tous plus ou moins copiés-collés sur une même play list, Barbarie offre un regard plus affiné, et Robert Doisneau aurait pu en dire,

Bon sang, mais c’est une radiographie. Vous avez regardé à l’intérieur ce qui n’est pas exposé à l’étalage.

C’est exactement le ressenti, oublions les clichés réducteurs, femme-piano, longue dame brune, que l’image perpétue ad nauseam. On sait maintenant que la vie de Barbara, hors scène, se passait en couleurs dans son jardin de fleurs, sous le soleil de Précy, et pas uniquement dans les soirs de piano au coin du feu. Et quand Barbara évoque le noir, c’est le noir couleur lumière.. Ce que montre Barbarie, les jours follement bigarrés d’une amoureuse de la vie, battante, dansante en voltes et virevoltes, comme une tarentelle cette danse thérapeutique du Sud de l’Italie…

Mention personnelle spéciale à la Lettre à Jacques Brel, et à  La fleur la Source et l’Amour , à vous de découvrir le reste.

Et en sortant de ce spectacle, ce n’est pas au cimetière qu’on a envie d’aller, mais au bal, dans le petit bois de St Amand

NB, le poids des images.

Barbara est apparue à la télé dans des années où il n’y avait qu’une chaine, en N&B, et pour la génération des premiers admirateurs, c’est cette image qui reste en sur impression, la chanteuse de minuit toute de noir vêtue. Et puis les décodages ultérieurs de quelques chansons sensibles ont perpétué, voire aggravé le préjugé. Beaucoup sont restés à la surface, à l’étalage.

Paradoxe inattendu, après ce spectacle remarquablement éclairé, ce sont les photos traitées en N&B qui sont les plus lumineuses, à vous de voir…

 

En bonus final, la photo de la belle équipe, avec la pianiste, trop loin derrière  son piano pendant le spectacle,

Les belles lumières du spectacle sont l’oeuvre du maître Stéphane Dutoict, un grand merci.

Norbert Gabriel

Et l’album est disponible dans la petite boutique des merveilles, voyez avec le chat, il vous guidera.

Le noir couleur lumière, Barbarie, Barbara…

4 Oct

Dernière heure !

 

Il est peut-être encore temps pour avoir quelques places pour le spectacle…  Mais, il y a un album, et dans la déferlante de spectacles-hommages-albums, celui-ci tient une place particulière, par la finesse de l’interprétation, par un choix dans lequel on a l’impression de découvrir des inédits de Barbara, avec quelques chansons peu connues, et largement ignorées par la majorité des artistes qui « reprisent » et s’il n’en faut qu’un ce serait celui-là. Mention particulière à Gauguin, et L’enfant laboureur.

L’album est disponible entre autres chez MistiMusicShop, qui est à la chanson ce que Fauchon est à Lidl… (Lettre à Elise..)

 

Et rendez-vous lundi à l’Européen…  ou mardi ici même pour les échos.

Norbert Gabriel

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