Tag Archives: baptiste vignol

Baptiste Vignol, les tubes, ça s’écrivait comme ça

30 Nov

 les-tubesComment naissent les chansons ? Ici, c’est avec les créateurs de l’ombre, les auteurs-compositeurs souvent ignorés du public qu’on entre dans la genèse de la création-chanson. Il est assez courant de résumer en disant, une chanson de Claude François, de Salvador, de Bashung, de Montand, ou de Piaf (qui a été aussi auteur de pas mal de chansons) de Joe Dassin, alors que la plupart du temps, ils sont la voix, la vitrine, de chansonnistes, terme préférable à celui un peu réducteur parolier.

La chanson naît d’une anecdote, d’un souvenir, d’une émotion, une idée qui passe, de trois p’tites notes de musique, il n’y a pas de règle établie. On découvre, on approfondit avec ce livre, qu’un tube ne répond pas à une recette standard, il faut du métier bien sûr, une chanson n’est pas simplement un poème, elle est associée à une musique, et c’est la fusion des deux qui en fait le petit miracle de cette chansonnette qui fait lalala quand on a oublié quelques paroles, et le nom d’l’auteur, mais pas les émotions qui l’ont gravée dans la mémoire.

Un tube, on ne sait jamais vraiment, comme le souligne un des auteurs au départ d’un projet potentiellement tubesque,  tu en vends 20 ou 300 000 . Il y a assez d’exemples de méga-succès qui n’avaient aucune chance au début selon les professionnels de la profession, comme  Le métèque  relégué au fond de la face B du 33T, pour faire plaisir à l’auteur de Milord… On sait ce qu’il en est advenu.

On va y trouver aussi dans les témoignages des auteurs, toute la complexité des relations humaines, quand s’entrelacent l’affectif, les affaires, les susceptibilités, les egos destructeurs, les passions éphémères, l’oubli des services rendus, mais aussi l’élégance de la reconnaissance quand Sardou présente Vline Buggy à son aéropage d’admirateurs:  c’est grâce à cette dame si j’en suis là aujourd’hui. (Bercy années 2000)

Et les portraits que font les auteurs de « leurs artistes »  sont sans complaisance, beaucoup moins convenus que les portraits habituels, ils répondent à cet adage, Un ami c’est quelqu’un qui vous connait bien et qui vous aime quand même. 

Leurs noms ne disent rien au grand public, qui connaît pourtant par coeur leurs chansons. « Le Téléphone pleure », « L’Eté indien », « A bicyclette », « Banana Split » « Tout doucement », « La Madrague », « Les Démons de minuit », « Pour le plaisir », « Mélissa », « Vertige de l’amour », « Une chanson douce »…

Quinze paroliers d’élite sont ici  réunis pour la première fois. Pierre Barouh, Boris Bergman, Vline Buggy, Vincent Baguian, François Bernheim, Jean-Paul Dréau, Jacques Duvall, Claude Lemesle, Maurice Pon, David McNeil, Jean-Michel Rivat, Jean-Max Rivière, Richard Seff et Frank Thomas… Autant de témoignages riches et passionnants.

Une notule en passant, Maurice Pon (une chanson douce) justifie en grande partie ce qui a valu à Zaz une volée de critiques au ras des pâquerettes, sur « une certaine légèreté dans les les années 40-45 » : ce n’était pas toujours léger, mais c’est vrai qu’on cherchait la fantaisie, qu’on jouait , qu’on s’amusait… et c’est ce qu’attendait le public.

robert-nyel-33-tours-869176597_lOn lira avec tendresse la dernière interview de Robert Nyel, un personnage brélien, parti vers d’autres rivages ce 26 Novembre, auteur de nombreux tubes, et retiré des affaires du showbiz pour peindre dans son pays de soleil.

Pour rappel , il a écrit « Déshabillez-moi » « C’était bien » «  Ma p’tite chanson »… et chanté « Magali »…

Lire aussi cette bio sur le site de Baptiste Vignol, c’est là, clic sur la photo   Robert Nyel.ce-quon-couv

Le livre est paru il y a quelques jours aux Editions La Tengo. En vente libre.

Et dans les livres sur la chanson en coulisse, un rappel : « Ce qu’on sous entend dans les chansons, voir ici , clic sur la couv’ 

 

Norbert Gabriel

 

 

Renaud en chansons

5 Oct

couv-renaud

 

Il est revenu de presque outre tombe, et des pastis destroy, le chanteur énervant. Et c’est pas avec ses dernières déclarations qu’il va calmer le jeu. Sauf qu’il énerve aujourd’hui ceux qu’il séduisait naguère.

Mais cette écume médiatique qui fait buzzer le café du Commerce sera vite évacuée quand l’ébullition électorale sera tombée, et dans quelques années ces péripéties mineures seront dans le flou banal passé au troisième ou quatrième plan en face de l’oeuvre. Toutes ces chansons mythiques qui rappellent ce que fut la révolution Renaud dans les années fin du 20 ème siècle. Mistral gagnant restera comme L’eau vive ou Mon amant de St Jean, des chansons qui se passent de génération en génération au fil de la mémoire collective.

Avant lui, Trenet a eu sa dose, de vilénies, ou de maladresses, que reste-t-il de tout cela ? Une œuvre magistrale… Picasso a été parfois un type pas très sympa, euphémisme, mais l’oeuvre … Est-on toujours obligé d’aimer l’homme pour apprécier l’oeuvre ?

Dans son bel ouvrage Baptiste Vignol met en perspective les chansons de Renaud en les resituant dans l’époque, et c’est le principal. Que Renaud ait eu envie d’embrasser un flic, c’est étonnant de la part de Gérard Lambert, mais le gorille lui-même, notre Brassens énergumène n’a plus crié Mort aux vaches, ou alors sans grande conviction après qu’un brave agent lui ait fait une couverture de sa pélerine, ou quelque chose comme ça. Pas sûr qu’il ait eu envie de lui rouler une pelle, mais un coup de rouge au bistrot du coin, c’était possible.

Ce livre est le bréviaire Renaud pour les lecteurs curieux de découvrir ce qui est un parcours de vie à travers ses chansons, et en parallèle un portrait de la société, des années 70 à aujourd’hui. Renaud a été un chanteur embarqué dans les tumultes de son époque, engagé, enragé, toujours aussi énervant… Le regard croisé de divers partenaires collaborateurs complète cette autobiographie en chansons, avec en bonus des photos rares ou inédites. D’un certain Doisneau, de Montrouge.

Si vous connaissez votre Renaud par cœur dans la moindre virgule et la moindre double croche, c’est un indispensable dans votre bibliothèque, et si vous avez quelqu’un aimant la chanson et qui pourrait affiner sa Renaudphilie, c’est ce que vous pouvez lui offrir. C’est paru chez Gründ. 2016 par Baptiste Vignol.

PS : Depuis quelques jours on apprend que mister Renard à l’insulte facile, en concert, envers Sophie Delassein, qui a osé, la gueuse, écrire que les derniers albums de Renaud auraient pu être meilleurs. Elle avait aussi posé une question, dérangeante, ou pas, mais en aucun cas, ça ne méritait d’être qualifiée, en concert, de « connasse du Nouvel Obs », surtout que les spectateurs ne savent rien des tenants et aboutissants de cette rancoeur.

Lors d’un concert le 1er octobre dernier à Evry, le chanteur Renaud a dédié sa chanson « Hyper Cacher » « à la connasse du Nouvel Obs ». Visée sans être nommée, Sophie Delassein a décidé de lui répondre dans une lettre ouverte.

La suite ici :

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1564224-lettre-ouverte-a-renaud-de-la-part-de-la-connasse-de-l-obs.html

 

A vous de reprendre le refrain qui vous plait.

Norbert Gabriel

Qui veut la peau de la chanson française ?

6 Août

qui veut la p

Elle essaie de résister, se bat sur la scène, dans la rue, dans des festivals qui font penser au village gaulois de Goscinny et Uderzo, et ses balladins courent les routes comme Don Quichotte chevalier errant sans peur et sans reproche. Mais c’est pas facile tous les jours. Don Quichotte  dont Cyrano pensait le plus grand bien, qui rêvait un impossible rêve,

Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile…

cette chanson queEt dans son enquête analyse, Jean Eric Perrin montre bien que l’étoile risque d’être de plus en plus inaccessible pour les créateurs. Et  c’est un écho à un livre de Baptiste Vignol, « Cette chanson que la télé assassine. »

En développant d’autres aspects du problème, les ravages de la politique de dématérialisation à tout crin, qui réduit le travail d’un artiste à des fragments de 3 mn, fini les albums à écouter en continu, on extrait une chanson, et on passe à autre chose. On pourrait sous titrer pour ces nouveaux publics « Génération compressée » ou Génération MP3, quand on compresse la musique pour supprimer les «petits blancs » on va vers des play-list perso qui enfilent des morceaux qui n’ont plus de titre, mais un numéro, et surtout pas de « blanc » entre les numéros, avec parfois le travers de plus en plus fréquent en radio, on blablate sur l’intro musicale, parfois même pendant la chanson s’il y a un petit pont musical, et on coupe vite à la fin pour jacasser.

Qui veut tuer la chanson française ? Dans son enquête, Jean Eric Perrin fait un panorama très documenté de l’état de lieux, ce qui a conduit à ce désastre culturel, les radios privées, pour qui la chanson est un intermède entre les pubs, les obsédés du marketing, qui n’ont comme référence que ce qui a marché,(le rétro est le futur) et pour qui la nouveauté est incongrue, des « chefs de rayon » AucarrefourAuchan, qui pensent que The Cure est la scène des curés…

Il n’y a pas que le réquisitoire bien argumenté, en contre chant, on peut aussi trouver quelques pistes, des interstices qui peuvent laisser un petit espoir à tous les funambules de la ritournelle, ceux qui ont fait chanter Barjac ces derniers jours…  Barjac m’en a chanté de belles cette année d’évolution vers une programmation plus ouverte par Jean-Claude Barens, vers un public mélangé et plus intergénérationnel.

La presse chanson étant réduite à une portion plus que congrue, c’est sur Nos Enchanteurs  ( 4 chroniqueurs à Barjac cet été) que les amateurs de chanson trouveront une série d’articles sur les artistes présents à Barjac, celles et ceux qui n’ont pas démissionné devant les rouleaux compresseurs de la télé, des radios privées de bon sens, et des vents mauvais.

EPM 30Last but not least, cette année EPM fête ses 30 ans de chanson française, (Saravah va bientôt fêter ses 50 ans) il reste des oasis pour cette chanson qui fluctuat et presque mergitur. Mais pas encore…

http://www.epmmusique.fr/fr/7-cd-chanson-francaise

On trouve aussi pas mal d’artistes de la scène vivante dans notre boutique préférée, c’est là, clic sur  la queue du chat…

Misti logo

Références: Qui veut la peau de la chanson française ? Jean-Eric Perrin (2016) Editions du Moment.

  • Cette chanson que la télé assassine,(2001) Baptiste Vignol Editions Christian Pirot.

Norbert Gabriel

Guy Béart, Il n’y a plus d’après…

21 Mar

couv beart

Demain à l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, vous pourrez toutes affaires cessantes saluer votre libraire préféré(e) et dans la foulée, lui commander ce livre. Pourquoi ?

D’abord, il remet à sa juste place un des auteurs compositeurs les plus importants de la chanson francophone. Guy Béart a eu un début de carrière fulgurant, avec une chanson qui est entrée d’emblée dans la mémoire collective comme un vieil air du folklore de France. Ce qui était déjà un début de malentendu pour une partie du public qui l’a réduit à cette jolie comptine Pourtant Béart est sur la même ligne que Michel Tournier dans la conception de son œuvre : Tournier était passionné par la littérature jeunesse, et ses romans pour adultes étaient en quelque sorte des prototypes avant les versions définitives destinées au jeune public. Et pour Béart, la chanson, art populaire par excellence, doit répondre à l’équation suivante : elle doit d’abord charmer les enfants, puis séduire les femmes, intéresser les hommes ensuite, et retenir, enfin, l’attention de quelques uns en diffusant en contrebande un message caché qui satisfera celles et ceux qui le découvriront.

Et c’est le plus souvent par la mélodie qu’elle attrape l’oreille avant de passer dans le cœur. Et d’y rester quand les mots sont à la hauteur des notes.

guy_beart___1___28_Dès ses débuts, Guy Béart a dans son répertoire des chansons comme  L’eau vive  et des chansons science fiction quasi ésotériques, poèmes de visionnaire, accompagnés de musiques sophistiquées (Les temps étranges) ou visions de cauchemar d’un monde en apocalypse (En marchant le long des routes) Ou  La Chabraque,  une composition très Kurt Weill sur un poème de Marcel Aymé…

Boris Vian lui conseillera de  garder en réserve les chansons trop déroutantes, pour éviter d’être ghettoïsé dans un genre confidentiel. Mais Béart a une inspiration très diversifiée, les histoires de sa vie, ses amours, transparaissent très vite, avec des chansons superbes, comme la plus belle chanson d’amour,  Vous, tout est dit dans l’amour total  qu’on ne peut expliquer ni décrire. Le public sera vite séduit par Qu’on est bien…(dans les bras d’une personne du sexe opposé)  et aussi  Poste Restante, et c’est l’entrée immédiate dans la cour des grands. Ensuite, quand arrive la vague yé-yé, le voilà has been, à 30 ans, comme Moustaki après Milord, c’est la trentaine en quarantaine des gazettes… Ce qui ne durera pas… Ni pour l’un ni pour l’autre.

La suite, vous la trouverez dans le livre de Baptiste Vignol, très agréablement construit, le parcours biographique est complet, avec des extraits de chansons qui éclairent ce qui passionnait Béart dans sa vie et dans son art, ses amours avec des femmes-chats jamais tenues en laisse, son indépendance vis-à-vis des structures financières du showbizz – il a été le premier à créer un label indépendant- son caractère parfois déroutant… Pas d’anecdotes superflues du genre pipolerie pour ados, tout est là pour préciser des points de détails sur l’ art de la chanson.

Il y a aussi des interviews, Denise Glaser, la grande amoureuse des artistes, qui l’a beaucoup soutenu, et le verbatim d’un extrait d’Apostrophes de Bernard Pivot dont la plupart des gens ne retiennent que les éructations de Gainsbourg quand il est question d’arts à initiation. Ce soir là, Béart aurait pu crucifier Gainsbarre avec une honteuse histoire de plagiat, il ne l’a pas fait, ça s’appelle la classe. Celle d’un honnête homme comme on disait au siècle des lumières.

Baptiste Vignol publie une des biographies les plus agréables parmi ce qui a été proposé ces dernières années,  indispensable dans la bibliothèque-discothèque des amateurs de chanson, car c’est aussi un élément de compréhension de la scène contemporaine, ses enjeux et ses dérives, et ses palinodies, quand on voit dans les librairies des biographies de produits de realtv, artistes de 20 ans, qu’on biographie pour une carrière de 2 ans, est-ce bien raisonnable ?

L’auteur a écrit il y a quelques années,  Cette chanson que la télé assassine, (Editions Christian Pirot) et dans ce que dit Béart, on trouve quelques compléments d’infos sur cet assassinat. Pas les réflexions aigries d’un vieux de la vieille qui chouine que c’était mieux avant, mais un point de vue lucide et documenté.

Un des mots qui revenait régulièrement avec Guy Béart, c’est Fraternité. Et au final, on peut lui murmurer,

Un dernier mot
À votre adresse
Regrets, tendresses
Et à bientôt

Chantez, chantez
Que tout le monde
Ferme la ronde
De l’autre côté.

Et pour finir en chanson,

Baptiste Vignol, Guy Béart Il n’y a plus d’après, biographie, sortie de le 22 Mars

logo archipel

Norbert Gabriel

TOP 100, and the winner is :

19 Fév

« Avec le temps » de Léo Ferré.avec

De quoi est-il question ? Des 100 chansons que l’on devait tous connaître par coeur, selon le titre du livre que Baptiste Vignol vient de publier chez Didier Carpentier.

Il a posé la question à 276 artistes de la chanson, presque tout le Gotha de la scène francophone, et à 69 spécialistes qui s’intéressent à cet art populaire. Le résultat est-il surprenant ?

Faire une liste des 10 chansons éternelles pour une personne X à un instant T est forcément un exercice aléatoire, s’il y a deux ou trois chansons qui restent quelles que soient l’heure et l’humeur, pour la suite c’est sans doute très fluctuant. Quand je marche dans la rue, il y a des mots ou des musiques qui arrivent sans préavis et sans qu’on sache ce qui les a suscitées. C’est une musique de Catherine Bedez qui m’a poursuivie plusieurs jours (la musique, pas Catherine)… Quelques temps avant, j’avais entendu en concert, une fois, cette chanson de Valérie Mischler, qui n’a pas encore la notoriété de Johnny, « Au fond de l’étang » et ce jour-là, seule la musique est revenue, sur un trottoir de Paris, plutôt animé, à mille lieues de l’étang en question. En revanche, à la maison, un moment de spleen, d’allégresse ou d’enthousiasme, j’ai toujours sous la main, près de la chaîne un disque de Jacques Yvart, « Chansons insulaires » depuis 30 ans il me fait voyager dans des mondes de contes et de rêves d’enfance toujours en embuscade… « La saga de l’aigle, de l’ours de mer et de la petite fille » 9’16 d’enchantement. Et avec le temps, l’enchantement est toujours présent. Toutefois, ce n’est peut-être pas une chanson à connaître par coeur et à fredonner, car elle est indissociable de la voix de Jacques Yvart, conteur et chanteur, et je vois pas qui d’autre pourrait l’interpréter. C’est sans doute ce que beaucoup se sont dit au sujet de Ferré, jusqu’à ce que « Avec le temps » devienne un standard plébiscité par tous les invités de ce livre.

Dans lequel on trouve ces 100 chansons chacune ayant ses deux pages (parfois trois) avec son histoire, les noms de celles et ceux qui l’ont choisie, avec les listes manuscrites de ceux qui ont répondu par écrit-papier (et non par mail)

On y trouve aussi tous ceux qui ont répondu avec leurs 10 chansons, et à travers ces choix, on peut essayer d’ébaucher des hypothèses sur ces élues, admiration d’artiste ou d’auteur, écho persistant d’une émotion reliée à cette chanson, « une chanson douce que me chantait maman » ou «  la première fille qu’on a prise dans ses bras » et qu’on n’oubliera jamais, associée à une chanson s’il y a lieu… qu’on n’oubliera donc jamais.

En ouvrant au hasard, page 191, chanson en neuvième position, je vois Vincent Baguian, Robert Charlebois, Joël Favreau, Claude Lemesle, Yves Simon, Cyril Mokaiesh, Mac Neil, Ignatus, Féfé , Florent Marchet, ils ont en commun « Foule sentimentale »… Ce livre on peut lire dans tous les sens, à l’endroit, à l’envers, en suivant une ligne précise, quelle est la chanson qu’ont en commun tel ou telle de nos préférés … Quelques liaisons fortuites :

Yves Duteil et Marcel Kanche ont en commun « Le bal des Laze »

Jean-Louis Murat et Oxmo Puccino « Framboise »

Antoine et Marie Nimier « Ta douleur » de Camille

Marcel Amont et Ricet Barrier «  Supplique pour être enterré sur la plage de Sète. »

Louis Ville, Akhenaton et Gotainer « Mon amie la rose » …

et il y en a 113 (car il a aussi les 13 qui n’étaient pas loin) pour faire un quiz familial un soir de Victoires de la Musique ou de pénurie télévisuelle.

top 100

Editions Didier Carpentier, dont le catalogue musique est bien achalandé

http://www.editions-carpentier.fr/?fond=rubrique&id_rubrique=3&page=2&nouveaute=&promo=

 Norbert Gabriel

%d blogueurs aiment cette page :