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A l’ombre des maris…

18 Fév

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Depuis le début, les vrais musiciens ont vite adopté les musiques de Brassens pour les jazzifier et les emmener vers des oreilles plus averties que celles qui le réduisaient à une pompe sommaire et deux instruments… Le mérite de ce dépouillement étant de donner une base pouvant ouvrir pas mal de pistes. Il y a moult spectacles qui chantent Brassens, tous n’ont pas un réel sens de la création, mais ils apportent leurs notes dans la partition .

a-lombre-des-maris-brassens-nb-15-02-2017-20-01-54-2162x2339Voici un des plus intéressants sur le plan musical, le choix de l’interprète -Jean-Louis Cassarino,- a été de confier à un pianiste -Louis-François Bertin-Hugault – les arrangements qui donnent des couleurs nouvelles, un swing poétique, élégant, raffiné, des envolées aériennes façon Satie (ou Keith Jarreth) soutenues par la grand mère contrebasse -Giovanni Licata- des percussions fluides, – Georges Gilbert-Cazeneuve- et c’est autour des chansons d’amour surtout qu’on fait cette ballade avec Brassens…  Et avec Pupchen, la discrète, l’amoureuse. Ça n’empêche pas quelques facéties musicales très inattendues comme un Gorille Rock par exemple … Et aussi d’autres jolis moments que je vous invite à aller découvrir vous-même.  En filigrane, on perçoit, ou on croit percevoir quelques copains d’abord, Fallet, Chabrol, et ces belles passantes que Brassens a bien honorées dans ses chansons. Mysoginie à part, le gorille a été un bon gars avec ces dames… et Jean-Louis Cassarino nous le conte poétiquement, amicalement, dans une mise en scène élaborée avec Georges Gilbert-Cazeneuve. (dont la passion pour Elvis est peut-être suggérée par l’émergence du Gorille et du King -kong-? dans les mêmes années 53-54… mystères insondables …)

A l’ombre des maris, les amours de Georges, les tours et détours de Cupidon complice ou farceur, quelques jolies fleurs dans un coin de Paris, et les belles musiques de Brassens, vous avez rendez vous les mercredis et jeudis, à l’Archipel, et à 19h, courez-y, il y a des amours heureux, comme ce spectacle, n’en déplaise à Aragon.

Le conseil de Corne d’aurochs: réservez, c’est prudent pour avoir un p’tit coin d’paradis, et un fauteuil à l’Archipel, c’est là.

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Norbert Gabriel

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