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Bécaud en quelques chansons d’anthologie…

23 Mai

Photo DR

Il est toujours étonnant de voir un artiste réduit à une ou deux chansons, qui ne sont pas forcément les plus représentatives de son oeuvre et de  ses talents. Evidemment, si une de ses chansons est tubisée par une adaptation US, l’étiquette est vite collée et indélébile. Et maintenant, voici quelques pages musicales dont la richesse et la diversité pourraient éclairer quelques points de vue sommaires.

Autant par l’éclectisme de ses auteurs, Amade, Delanoé, Vidalin pour la trilogie des 10 premières années, Gilbert Bécaud a voltigé dans tous les genres avec un bonheur rare… Sensuel, burlesque, picaresque, et engagé.. Pas forcément là où le prêt à penser le relègue.. Et même en radio, sans l’image, Bécaud a enflammé les transistors…

Dans un ordre relatif, à vous de voir et d’entendre .

Mustapha Dupont

 

L’Indien ‘Olympia’ 73

 

La vente aux enchères

 

Charlie t’iras pas au paradis (1972)

 

Et avant, au début, vers 1952, il y eût « Mes mains » qui dessinent dans le soir la forme d’un espoir qui resemble à ton corps...

 

Le petit oiseau

 

La grosse noce

 

L’indifférence

Et pour finir,

L’Opéra d’Aran, flingué par une bonne partie de l’intelligentsia parisienne, mais accueilli avec enthousiasme à New York, Vienne, avec les bravos de la presse new-yorkaise, belge ou italienne.  Et l’opéra d’Aran tourne pendant plus de 30 ans sur toutes les scènes lyriques du monde.

Exrrtait :  » La Falaise » tratta dall’Opéra d’Aran di G.Bècaud. Alvinio Misciano, Rosanna Carteri e Coro. 25 octobre 1962, teatro dei Champs-Élysées, Direttore Georges Prêtre

Norbert Gabriel

Et merci à Robin Rigaut en passant ..

La culture? Ah oui….

1 Juin

Puisqu’il est question de votation prochaine pour refaire la chambre de nos chers élus, ceux qui sont, disent-ils, près du peuple, et de ses soucis quotidiens, il est peut-être opportun de leur rappeler quelques points de détails en ce qui concerne la culture… On n’ira pas jusqu’à leur demander de

Mettre un bicorne à la romance

Et la mener à l’Institut

Avec des orgues et que ça danse

La poésie est dans la rue !*

mais de répondre à quelques bonnes questions, et, rêvons un peu, d’apporter de bonnes réponses.

Quand on proposa à Winston Churchill de couper dans le budget de la culture pour aider l’effort de guerre, il répondit tout simplement :

« Mais alors, pourquoi nous battons-nous ? »

Nous ne sommes pas vraiment en guerre, ou sous des formes différentes de celles qui ont ravagé l’Europe, mais si nous demande pourquoi se battre, il y a de quoi faire..

Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. Albert Camus

Je relaie donc volontiers cette réflexion de Raoul Bellaïche, qui donnera du grain à moudre dans les soirées de propagande électorale, en attendant les lendemains qui chantent… Quoi ? On sait pas encore, mais entre Le temps des cerises, et La Carmagnole, le choix est vaste. A vos diapasons pour que ça sonne juste et fort.

(N Gabriel)

Ceux qu’indigne le silence assourdissant des candidats à la présidentielle sur la « culture » croient la défendre en invoquant son « poids économique » et/ou le « lien social » qu’elle crée, la réduisant à un moyen, ne se rendant pas compte que c’est cette réduction même qui est la cause de son déclin.

Si c’était son « utilité » qui justifiait son existence et sa protection, la « culture » aurait disparu avec les dinosaures. L’ordre de l’utilité est celui des moyens, et l’ordre de la culture celui des fins, qui apparaît avec l’homme, lequel, à la différence de l’animal, ne se contente pas d’exister passivement mais entend donner un sens, une direction, à sa vie, autrement dit devenir. La culture est la nourriture de l’esprit, de sa quête de sens, de son dynamisme créateur, l’aliment de la créativité, qui a décliné, comme par hasard, avec elle.

La culture a cessé de nous intéresser en même temps que l’avenir : son déclin est parallèle à celui de l’espérance, de la prospective, de l’imagination, de l’audace, du courage ; elle décline depuis que nous craignons l’avenir au lieu de l’aimer, que nous l’attendons au lieu de le faire.

La culture redeviendra notre préoccupation principale quand nous sortirons de notre torpeur, de cette résignation suicidaire dans laquelle nous a plongés le matérialisme, qui, réduisant la vie aux moyens d’existence, a fait de l’économie et de la technologie les agents principaux de notre destinée, nous dépossédant ainsi de notre libre-arbitre et de notre destin.

Raoul Bellaïche

Et pour épicer les débats de quelques bonnes paroles, voici quelques témoignages en situation.

L’imagination est plus importante que le savoir. Albert Einstein

La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert.  André Malraux.

Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire. George Orwell

La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes. John Maynard Keynes

La culture est un antidote à la violence, car elle nous invite à la compréhension d’autrui et féconde la tolérance, en nous incitant à partir à la rencontre d’autres imaginaires et d’autres cultures. Renaud Donnedieu de Vabres

La culture est la possibilité même de créer, de renouveler et de partager des valeurs, le souffle qui accroît la vitalité de l’humanité. (…) Proverbe africain

Une preuve infaillible de la supériorité d’une nation dans les arts de l’esprit, c’est la culture perfectionnée de la poésie. Voltaire

Je trouve que la télévision est très favorable à la culture. Chaque fois que quelqu’un l’allume chez moi, je vais dans la pièce à côté et je lis. Groucho Marx

 

*Vous aurez reconnu Léo Ferré, avec Les 400 coups,

Raoul Bellaïche est, entre autres, l’éditeur de la Revue Je Chante.

 

La Bohème 2016

12 Juin

L’opéra, comme la chanson, c’est aussi Paroles et Musique, et des décors fabuleux quand ils sont éclairés par un maître comme Jacques Rouveyrolis. Les costumes et les décors sont d’Enki Bilal, la mise en scène de Jacques Attali, et les images montrent sans bla-bla superflu…  C’était la première de La Bohème, pour la 16 ème édition d’Opéra en plein air, au château de Sceaux. Une version qui met sur le même plan le couple Musetta-Marcello et le couple classique Mimi-Rodolfo. En quelques images, ce que peut être le magie du spectacle vivant.

D’abord, un premier tableau grand format, d’un des couples-vedette de la soirée, Musetta/Olivia Doray, et Marcello/Jean-Kristof Bouton,

La Bohème Musetta et Marcello Momus AAA 2923x2509

 

Aperçu de la scène et des différents niveaux

Décors et costumes Enki Bilal, lumières Jacques Rouveyrolis

Décors et costumes Enki Bilal, lumières Jacques Rouveyrolis

Premiers tableaux,

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Troisième tableau, le café Momus,

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Quatrième tableau, les couples célèbres…

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Scènes de la vie de bohème tableaux divers…

 

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Et le grand tableau final, avec presque  tous les artistes en scène, soit plus de 100 personnes. (Il manque le groupe des enfants de la maîtrise des Hauts de Seine)

 

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La Bohème sera au Château de Vincennes les 23, 24 et 25 Juin, voyez ICI, pour la tournée complète. Clic sur l’affiche et le programme s’ouvrira

affi boheme

Norbert Gabriel

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