Photo ©NGabriel2022
La musique en boite, c’est bien, le spectacle vivant, c’est mieux … Evidemment, pour Django, c’est raté pour le spectacle vivant, quoi que … il y a des enregistrements des années 35/36 où on entend cette formidable joie de vivre et d’être ensemble, avec Grappelli, Jean Sablon, ou Eddie South, ou Freddy Taylor, avec l’humour et le plaisir de jouer pour des amis choisis.. Eh bien, c’est ce que j’ai vécu, avec quelques autres spectateurs ravis, au Zèbre de Belleville, avec Louise Perret, Gwen Cahue et Raphaël Tristan, Melkoni Project pour la sortie parisienne de leur premier album. Dans la pure tradition du jazz, c’est un trio où chacun a un espace pour s’exprimer, solos de guitare ou de violon sous les regards complices de la chanteuse, regards qui se croisent souvent, attentifs, amicaux.. Gwen Cahue a fait chanter une superbe guitare du luthier Matthieu Richard une « manouche » cordes nylon au son d’une richesse inouïe, de beaux instants « défis rieurs » avec le violon de Raphaël Tristan pour donner à la talentueuse Louise Perret le décor musical parfait entre virtuosité (Indifférence) et sensibilité (la tendresse) Elle est de ces chanteuses dont la grâce infinie sublime les re-créations Et c’est tout l’arc en ciel des émotions qui explose dans un final jubilatoire avec « Fleur bleue » ..
Pour compléter, quelques mots de Bertrand Dicale sur l’album, pas mieux à dire :
Vous avez rendez-vous sur les routes de France, suivez la piste, sotto le stelle del jazz ... https://www.facebook.com/melkoni.project/
Norbert Gabriel
Photo ©NGabriel2022
Votre commentaire