On ne sort jamais indemne d’une rencontre avec Bossone, c’est comme avec les incandescents puncheurs genre Janis Joplin, Debronckart, Vissotski, qui vous arrivent comme un direct au coeur et au corps, parfois on ne comprend pas les mots, mais on en perçoit bien le sens, et l’essence. Ça carbure aux alcools forts de la vie, ça s’envole vers ces pays de l’étrange et du rêve / Vers l’horizon perdu par delà les sommets, / Vers le bleu paradis, c’est la lointaine grève / Où votre espoir banal n’abordera jamais.*
Bossone, c’est Cyrano et Don Quichotte, c’est Long John Silver et Martin Eden, c’est Gavroche et Kapuche, les voltigeurs de la flibuste de tous les temps, Crazy Horse et Géronimo. Le Wolf Walk, c’est la nef des derniers vivants dans un monde où tout le monde est couché. Et ces Magellan pirates sont le dernier espoir du monde, mais personne ne les entend . C’est le lot du prophète et du poète, ils voient plus haut que l’horizon, et à travers les murs, c’est dire s’ils sont incompris dans leur temps. Le pirate pousse le dernier cri du monde, et nos oreilles enfantines en recueillent la mélancolie. Ou le cri de guerre.
Quand Bossone convie Kapuche à prendre la barre et donner le cap, on embarque . Faites votre voyage, il y a 3 pistes,
- le spectacle des Bossone , Jérémie et Benjamin, ça fluctuat sans mergitur,
- voyez ici → clic sur l’image –>
- l’album « Les Mélancolies Pirates » ci-dessous
-
et le roman du Crimson Glory, c’est là →
- Et pour quelques photos de plus …
Avec en bonus extra, ces photos de David Desreumaux, même lieu même heure,
clic pour agrandir
* Avec la participation des « Oiseaux de passage » de Jean Richepin.
Norbert Gabriel
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