Au rendez-vous avec Louise (Michel) vous êtes embarqué dans un voyage dans le temps et une série d’aller-retours en tempo vitaminé entre les années 1970 et 2018. Raconter ce spectacle sans divulgacher (en englishe « Spoiler ») est une entreprise impossible, mais …
Mais, on peut essayer de vous allécher sur un autre registre que la ribambelle d’éloges dispensés par la presse depuis sa création.
Imaginons que vous, spectateur aventureux, êtes devant un flipper, un de ces vieux machins que les moins de 40 ans connaissent peu, ça marche comme ça : vous envoyez une boule dans le labyrinthe, elle va retomber sur des plots réagissant en donnant des points ou, comme dans le cas présent, vous envoyer dans des flashes-back de l’histoire : dzoing, et vous êtes en 1968 avec Moustaki et sa Révolution permanente, re-dzoing, rebond vers les années de la Commune de Paris en 1870-71… avec Louise Michel… et Théophile… La boule ricoche vers un autre plot qui …
Tiens, c’est bizarre, on entend un discours d’Adolphe Thiers et le plot suivant ressort le même discours d’un président de 2018… Vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange… Quoi que … Avec ces ricochets dans le temps et l’histoire, on croise entre autres Rimbaud, Hugo et Jules Ferry, qui ne sort pas indemne de l’aventure…
Le croirez-vous ? Johnny himself est présent dans le panorama.
Panorama à la gloire de cette femme exceptionnelle, Louise Michel. Et même si on connait ses évangiles révolutionnaires par cœur, quelques images d’Epinal de notre histoire de France se font reloooker le profil.
Dans ces virevoltes, les deux comédiens polymorphes funambulisent entre les pages des chroniques révolutionnaires et leur vie de couple de scène, ou du quotidien de la vie d’artiste; qui est vraiment Louise, et qui est Théophile ? Où est la fiction et la réalité ? Reste la révolution… permanente.
Un spectateur enthousiaste a écrit: « Un spectacle foutraque et foldingue, d’une intelligence et d’une efficacité redoutables. Un temps de théâtre où plaisir de réfléchir et plaisir de s’amuser font un très bon ménage. Un conseil ? Courez le mardi à 19h30 au Funambule Montmartre. »
C’est un point de vue totalement partagé,
Quelques conseils pratiques ,
- d’abord arriver à l’heure 19h30, voici pourquoi →
- Révisez votre bréviaire de Mai 68, vous en serez ravi, et peut-être un spectateur actif.
- Ça se termine avant 21 H, vous avez le temps d’aller prendre un pot avec les comédiens dans un bistrot voisin ou de vous offrir un restau à une heure décente.
Pour les modalités pratiques, clic sur le théâtre →
Et pour quelques images de plus,
Norbert Gabriel
2 Réponses vers “Cabaret Louise ..”