Dans les hommages-dommages à Brassens, on a vu de beaux assassinats, la liste est assez longue et pas la peine de se mettre la rate au court bouillon et de d’aller à la déprime avec ces attentats consternants…
Plutôt que chouiner sur les avanies des reprises-méprises, allons vers un vrai régal, avec 6 versions des « Oiseaux de passage » les 3 premières dans la ligne Brassens, les 3 dernières plus novatrices.
Pour rappel Brassens a mis en musique une partie d’un poème de Jean Richepin, dont la version intégrale est proposée par Rémo Gary.
Georges Brassens
Maxime Le Forestier
Renaud
Les Ogres de Barback en concert et en partie tronquée
Les deux dernières, tout en respectant texte et musique, apportent un plus indéniable. Car il est très fréquent que les « repriseurs » s’ils n’osent pas trop modifier le texte, prennent souvent des libertés avec la musique originelle pour ajouter leur touche musicale, laquelle est toujours moins bien que l’original.
Nicolas Bacchus
Et avec Rémo Gary (et Nathalie Fortin) l’intégrale du texte dans une interprétation magistrale, ici dans une soirée hommage à Jean-Michel Boris, captée par David Desreumaux (Hexagone)
C’est grâce à Rémo Gary (au Festival TaParole Montreuil en 2014) que j’ai découvert la version intégrale, avec ces vers merveilleux,
Là-bas, c’est le pays de l’étrange et du rêve,
C’est l’horizon perdu par delà les sommets,
C’est le bleu paradis, c’est la lointaine grève
Où votre espoir banal n’abordera jamais.
Norbert Gabriel
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