Dans la ville lumière éternelle, celle des légendes, là où la furia populaire s’insurgeait contre la vie trop rugueuse et le faisait savoir avec des Carmagnoles et cerises sanglantes, il y a une place pour Garance, sa guitare, ses chansons affûtées comme des lames de Tolède, car la chialerie dans la vallée de larmes, c’est pas sa came de femme libre dans sa rage de vivre sans entraves…
Garance, c’est une rime avec l’insolence d’Arletty, qui crucifie la gauloiserie salace avec une dragée bien poivrée ou une flèche assassine.
Garance rime avec l’impertinence sensée de Toinette ou la lucidité de Dorine… avec la féminité, la liberté, la vie, la fantaisie et l’audace de la langue décomplexée… (La partie à deux avec Dorémus en témoigne)
Garance rime avec toutes les filles d’aujourd’hui… ou presque… Les frangines d’Angela, Anne et Pauline… (à vous de deviner l’identité complète…)
Garance rime avec poésie délurée et sensible, parole et franchise sans concession à la minauderie et l’incontinence sentimentale.
Garance ça rime toujours avec la lutte jamais finie contre la ségrégation, quelle qu’elle soit, et la tâche est ambitieuse..
Garance avance sur sa voie de balladine battante, souriante et mordante, c’est une invitation à regarder la société avec une vision plus fine, plus généreuse, plus féminine ? A vous de voir et d’entendre , il reste trois soirées à l’Essaïon
Pour en savoir plus, éventuellement, voici une piste utile, ce qu’en dit Hexagone…
Pour ma part, cette petite suite en LA Majeur(e) est une révérence à Garance, vous comprendrez en allant à l’Essaïon.
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Norbert Gabriel