Ce mercredi après-midi, émission en direct de Radio Arverne, animée par Alain Vannaire et Michel Conte, à 17 heures, avec Clio, les frères Volo, des chansons des artistes participant aux rencontres, des chansons en direct, et le concert de Céline Caussimon. En prélude au concert de Céline, une chanson de Jean-Roger Caussimon, » A toi, ma fille » :
Tous mes baisers mis de côté
Au coffre doux de ma tendresse
Ceux que, par force, j’ai gardés
En secret, depuis ma jeunesse
Ce bonheur qui n’est plus un songe
La vie exempte de chagrin
Douce et ronde comme une orange
Tu l’ouvres et plus un seul pépin…
Céline, la tendre, la décapante, la chroniqueuse de vie, nous chante les titres de son dernier album « Attendue », la ménagère de moins de cinquante ans, sur qui on base les audiences télé, les amis qui passeront avant sur facebook, Omelette blues, La grande salade, caressons nous :
Caressons-nous
Tant que l’on sait encore
La chaleur tendre et puis le doux
Tant que l’on cherche encore
Ce qui se passe tout au bout
Des doigts,
Du bout des doigts, caressons-nous
Caressons-nous
Tant qu’on s’inquiète encore
Du coeur et qu’on en a le goût
Tant que l’on croit encore
Que le monde entier tient au bout
Des doigts
Du bout des doigts, caressons-nous...
(sur une musique de Gérard Pierron.)
Céline est auteure compositrice interprète, mais certaines de ses chansons ont d’autres compositeurs, dont Emilie Marsh comme elle ne nous le rappelle.
Céline qui est là durant toutes les rencontres, disponible, souriante, et qui anime l’atelier d’écriture le matin, de 10 h à midi.
Et le soir, toujours après la chanson de Marc Robine, ce soir là, » Les aciéries »:
Tout au nord du quartier ouest
Abrité par de hauts murs gris
Il y a les aciéries
Ou plutôt ce qu’il en reste
Car on ne voit plus de fumée
Et de rumeurs de machines
Dans les couloirs de l’usine…
Puis c’est Clio qui vient sur scène, accompagnée d’Etienne Champollion, que se partagent Clio et Céline Caussimon.
Clio, première fois pour moi sur scène, fine silhouette vêtue de noir, guitare en mains, et j’ai balayé tous mes à-priori, me laissant emporter par son élégance verbale, sa voix chaude et nonchalante, ses portraits bien brossés, ses références cinématographiques et littéraires : « Eric Rohmer est mort et moi, j’en veux encore, ses délicieux « équilibristes, » Chamallow’song, Haussman à l’envers, et elle nous a fait la primeur de quelques nouvelles chansons, comme : Je rêve d’être Romy Schneider , ou Je tombe amoureuse.
Eh bien Clio, C’est beau comme le bout du monde, personne à cent mille à la ronde....
Après l’entracte… Juste une bière blanche, avec Martine, au bar, n’est ce pas, monsieur Serge Leroux, toujours derrière nous ?
Je découvre alors sur scène les frères Volovitch, Fred, ex chanteur et guitariste des Wriggles, et Olivier qui en était le régisseur. Aujourd’hui, tous deux font de la chanson française, et ils le chantent haut et fort :
« Attention les Lady Gaga,
Les Rihanna, les Christina Aguilera
Je vais vous mettre à l’aise
C’est d’la chanson française… »
Nostalgie de l’adolescence, avec » Syndrôme » :
« Je me souviens que t’étais belle
En conclusion de nos débats
Tout en soupirs de voyelles
Dans le wagon 6 de la voie A
Et je me souviens de toi nue
Et de moi priant contre ta peau
Pour que cette journée soit que le début
Du plus grand des mouvements sociaux… »
Des chansons d’amour-humour :
T’es belle mal réveillée
T’es belle et je te jure
Que t’es belle même quand t’as été coiffée
Par tes couvertures.
Des chansons qui questionnent, sur la vie, le monde, le temps qui passe:
J’aimerai que mes enfants apprennent vite comment survivre en milieu hostile, qu’ils sachent chasser la nuit, recueillir l’eau de pluie à toutes fins utiles.
Sur la France qui va mal : Est-ce qu’on a les élites qu’on mérite ?
Le GPS nous a perdus/On n’ira pas à droite c’est sûr/Faire demi-tour, c’est sans issue et si on continue tout droit on finira dans le mur/Le GPS nous a menti/Faut prendre encore à gauche c’est sûr.
Ou encore cette belle chanson aux accents québécois: » Tabarnak » :
J’voudrais mourir au bord d’un lac
Partir dans un beau tabarnak
Près d’un p’tit chalet dans les bois
Sur un bout de terrain québécois...
Pour la petite histoire, le clip de cette chanson a été tourné en Auvergne, au lac Chambon.
Des chansons qui touchent, sur le mode intimiste, sur de subtiles mélodies pop. Le public a diversement apprécié, moi oui.
Venons en à ce soir, jeudi 13, et nous aurons le plaisir de voir l’irrésistible Léopoldine HH, et Jil Caplan qui fait son retour avec un nouvel album épatant, en collaboration avec le virtuose du jazz manouche Romane, à suivre donc…
Danièle Sala, de Mozac
Mais il y a aussi d’autres propositions, un atelier d’écriture, animé par Céline Caussimon, et le Radio Cabaret Arverne, qui invite les artistes et les fait chanter … Quelques images de Martine Fargeix, qui a surpris le célèbre Serge L. en tentative de chorégraphie, c’est un scoop !