Il y a quelques mois, un humaniste un peu particulier a dit que l’esclavage n’avait pas que du mauvais, et que les africains déportés et importés comme bois d’ébène au Nouveau Monde étaient en quelque sorte partis pour trouver un monde meilleur. C’est un point de vue qui n’est pas tout-à-fait partagé par tout le monde. Bien sûr, on doit à ces déportations la naissance du jazz, mais c’est quand même cher payé… Les temps changent chantait Dylan vers 1960.. sans doute, mais tout ne change pas aussi bien que ça… Quelques faits divers récents ont mis à la une la légitime défense préventive qui permet à des policiers US de tirer dans le dos d’un individu qui n’a pas d’arme (mais en général afro-américain) … Quelques chansons pour faire le point ? Les temps changent ou pas ?
Melody Gardot vous raconte une partie de l’histoire d’Emmett Till, si vous avez le cœur bien accroché, demandez la suite à mister Wiki…
Auparavant Dylan lui avait consacré une chanson, (chantée aussi par Joan Baez)
Là-bas dans le Mississippi il n’y a pas si longtemps
Un jeune homme de Chicago franchit un seuil de sudiste
La tragédie terrible de ce garçon, je m’en souviens encore
La couleur de sa peau était noire et il s’appelait Emmett Till
…
This song is just a reminder to remind your fellow man
That this kind of thing still lives today in that ghost-robed Ku Klux Klan
But if all of us folks that thinks alike, if we gave all we could give
We could make this great land of ours a greater place to live.
….
Il y a eu d’autres chansons qui ont fait état de cette tragédie, pour une bonne raison, elle a été l’origine de la création du mouvement afro-américain des droits civiques.
Les détails de l’histoire d’Emmett Till, et l’horreur, ici, clic sur la photo.
Merci à Pascale Gabriel qui est à l’origine de cette chronique.
Norbert Gabriel