Urbain Kinga, La vie, ça tourne …

26 Jan

urbain-phtot
Bien qu’ignoré des médias, même alternatifs, Urbain Kinga n’est pas un nouveau venu dans la chanson, il a déjà sorti deux albums, Kercy, en 1993, et Zouk Frisson, en 1998 , aux couleurs africaines .
On retrouve ces couleurs dans le dernier album « Maison hantée », couleurs qui se mêlent à de multiples influences musicales, pop, rock, ça swingue, ça tourbillonne, et ça chaloupe même sur des airs de rumba ou de salsa, qui invitent à la danse , chansons un peu slam, un peu rap, avec des leitmotivs incantatoires, une voix sensuelle, lancinante,  musique et paroles se fondent dans un mélange harmonieux .
Urbain Kinga nous invite à un voyage destination humaine, humaniste sans être moraliste, les thèmes abordés sont ceux de la vie contemporaine, avec ses joies, ses travers, la nature, la marche du monde .
L’amour déçu :
Ce matin là je croyais rêver, mon corps tremblait de souffrance, pour cet amour auquel j’ai tout donné, mais qui s’est écroulé comme un château de cartes… Mais il pardonne : tu me manques, mais je ne t’en veux pas, sache que je t’aime , je t’aime toujours. (Oublie moi mythomane).
Le temps qui passe :
Comme ces orchidées qui fanent, nos visages marqués par le temps qui s’écoule, nous rappellent la force de la nature sur les hommes, sur la vie, comme ces gens qui croient maîtriser la nature, certaines femmes vivent dans l’illusion d’une jeunesse éternelle.
Comme ces filles formatées à l’idée d’une beauté artificielle

Et lui dit :
Tu es belle au naturel, tu es belle au réveil, je t’aime comme tu es, malgré la nuit qui s’invite, ton regard n’a pas changé… (Belle au naturel) .
Les guerres :
Au cœur de la souffrance des hommes, il y a l’arrogance des hommes, au cœur de la souffrance des hommes, il n’y a que le mépris de l’autre, animé par la soif de dominer, au cœur de la souffrance des hommes, il y a la haine, animée par la soif d’écraser, au cœur de la souffrance des hommes, il y a la folie des hommes… Semer la mort pour se sentir grand, donner la mort pour se sentir puissant. (L’arrogance des hommes) .
Et la vie qui ne fait pas de cadeaux , avec une invitation à la solidarité :
La technologie avance, les problèmes demeurent, la vie continue, monter très haut, descendre très bas, ça peut vous arriver, brillant soleil, oubli dans l’ombre, ça peut vous arriver, sourire le matin, les pleurs le soir, ça peut vous arriver… Il a perdu ses parents trop tôt, il a perdu son boulot …
Donnez lui de l’eau, donnez lui du pain, un peu d’amour … (La vie, ça tourne) .
Des interrogations :
Il dansait, ainsi va la vie, depuis la nuit des temps, les femmes donnent la vie, depuis la nuit des temps, l’homme s’interroge sur l’univers, sur son existence, l’homme cherche la vie éternelle, ainsi va le monde, ainsi va la vie . (Ainsi va la vie) .
De la société de consommation :
Homme machine, homme machine, attention, ils ont dit consommez, attention, consommez sans raisons, consommez sans comprendre. (Homme machine) .
Urbain Kinga, que j’ai découvert récemment sur facebook est vraiment une belle révélation, et j’espère qu’il pourra très bientôt nous livrer son prochain album en préparation .
Vous pouvez le joindre là : https://fr-fr.facebook.com/public/Urbain-Kinga

Un extrait de Maison hantée là :

 

Danièle Sala

Une Réponse to “Urbain Kinga, La vie, ça tourne …”

  1. elisabethpaultakeuchi octobre 3, 2017 à 20 h 56 min #

    A reblogué ceci sur Epiphanie d'un style.

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