
Photo©Norbert Gabriel 2015
…
Pour qu’un souvenir ami
Garde dans son tamis
Le bleu de nos nostalgies
Pour que la mémoire du vent
Retienne nos chansons,
Amis recommençons…
…
Peut-être qu’avec le temps, les chagrins s’apprivoisent, qu’on les caresse comme des cicatrices familières, presqu’amicales, je dis bien peut-être… Mais,
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie la vie à se partager.*
Dans sa vie de promeneur, orpailleur de rencontres qui deviennent des soleils, la barque de l’oncle Léon fut une goélette qui a emmené Pierrot de Vendée vers des pays imaginaires qui se sont concrétisés, le temps d’une vie au long cours… comme une belle rhapsodie bohémienne portée par les rêves devenus réalités. Avec les rires et les chansons, c’est un grand film fait d’un patchwork de courts métrages de 3/4 mn, et le tout compose une symphonie poétique et populaire, noble et chaleureuse.
Et dans le kaléïdoscope de ses souvenirs, pas de mauvais faux pas, un parcours toujours guidé par ce regard sur les autres selon ce proverbe iranien,
La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde.
Et ses regards se sont posés sur presque, je dis bien presque, tous les paysages humains.
Il y a quelques mois, Pierre Barouh esquissait Amour des mots, extrait… (comprend qui peut et connait bien son PierreBarouh…)
Et pour toujours dans mon pré vert
Les feuilles mortes narguent l’hiver
Elles réchauffent la passion
Des mots qu’on offre à nos chansons…***
Ça n’a aucun rapport, mais bon, allons-y pour la Chanson pour Teddy… Aucun rapport ? Quoi que …
Et au final, Si j’avais su que je l’aimais tant je l’aurais aimé davantage …****
Norbert Gabriel
* Paul Eluard (Merci à mademoiselle Céline Faucher de Montréal)
** Pierre Soulages
*** PierreBarouh
**** Frédéric Dard