Archive | janvier, 2017

Barbara en livre, l’intégrale

31 Jan
Ce livre  a été publié en 2012, mais il se passe toujours quelque chose avec Barbara… Des spectacles à venir, pour lesquels cette lecture préalable peut être profitable.  

Barbara l'intégraleCette intégrale -revue et augmentée- rassemble tous les textes de Barbara, avec, pour chaque chanson, un petit texte la situant, dans la vie de Barbara, en scène et hors scène. C’est une réédition de « Ma plus belle histoire d’amour c’est vous » une promesse de Barbara à l’éditeur qui lui demandait,  et si nous réunissions vos chansons en un recueil ?  ce qui ne semblait pas de première nécessité selon elle. Elle avait été publiée dans Poètes d’aujourd’hui, collection devenue « Poésie et chanson » après sa suggestion à Pierre Seghers.

Mais,  si je décide de faire ce livre un jour ce sera avec vous .

Après quelques tergiversations et péripéties secondaires, le livre paraît, puis est réédité en 2012, enrichi. Il y a toutes les chansons, mais aussi tous les textes, Lily Passion, ce qu’elle préparait en intro pour chacun de ses spectacles, des ébauches, des brouillons, des strophes inédites de Nantes, l’Aigle noir, Perlimpinpin, des interviews radios… 

Ceux qui liront sans entendre sa voix seront surpris de découvrir un écrivain.  (Jacques Attali) Ce qui n’est pas si fréquent en matière de paroles et musiques, c’est aussi une femme poète qui fait de sa vie le film d’une femme qui chante. Avec la musique des mots en harmonie parfaite avec la mélodie.

Joel July explore l’univers poétique de Barbara, Jean-Marie Jacono situe l’univers de musical, et vous êtes parés pour commencer le voyage en 1958, avec la première chanson enregistrée, son premier passage à la télé,

J’ai troqué mes chaussettes blanches
contre des bas noirs,
Et mon sarrau du dimanche
Contre de la moire

pour aller en 1996, vers la dernière strophe :

Je chante ma vie  en piano noir
Toute en strass  Dans mon miroir
Je suis une chanteuse de boulevard

et elle conclut, dans un entretien sur la voix,   la voix c’est la musique de l’âme.

Barbara, l’intégrale, L’Archipel 2012 .

 

Norbert Gabriel

Avant la fin de partie…

31 Jan

Dédicace à quelques trumps qui pourraient bien faire cramer la planète…  Si le pire n’est jamais sûr, il y a des jours où le doute est permis…

 

 

Norbert Gabriel

Hélène Martin, Virage à 80…

27 Jan

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hmartin-1-27-01-2017-05-10-39-957x1560C’est un coffret triple chance. Vous étiez dans les privilégiés qui ont assisté à cette soirée unique aux Bouffes du Nord, le 9 septembre 2009, vous allez la revivre et entendre vos applaudissements. Vous n’y étiez pas, et avec le DVD vous allez passer un moment exceptionnel en tête-à-tête avec Hélène Martin pour une odyssée musicale presque biographique en découvrant tout de ses amis, ses fidèles amours de poètes à qui elle a tant donné… Jean Genet, Aragon, Rimbaud, Guillevic, Prévert, Neruda, Rilke, Villon… et elle, Hélène Martin, superbe auteur et interprète qui s’est nourrie et construite de toutes les musiques nomades, celles des oiseaux de passge sans autres racines que les horizons et la route ouverte à toutes les rencontres… Hélène Martin a mis dans sa guitare le jazz et la bossa, les souffles du vent et les chants des oiseaux, le pas des petits chevaux sauvages ou des grands bucéphales, et vogue la roulotte des rêves turbulents, malmenés, mais toujours debout.

Et la troisième chance est pour ceux qui vont avoir le bonheur de découvrir Hélène Martin, on n’est jamais à l’abri d’une bonne nouvelle.

Poète, conteuse, musicienne, Hélène Martin a pris ce virage à 80 avec cette profession de foi:

Ce spectacle est un hommage à la vie et un salut aux poètes, aux peintres qui m’ont accueillie dans leur maison, leur atelier, leur jardin. Sans eux je n’aurais pas accompli cette longue traversée. Jean-Cohen Solal et moi les avons rassemblés à notre tour sur la scène des Bouffes du Nord, cet « Epidaure » parisien animé par Peter Brook et Micheline Rozan.

Le livret 38 pages, format 10×15, en deux parties, offre les textes du spectacle, et en deuxième partie des notes de lecture, et les portraits de tous les compagnons de route

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Trouver l’élan, trouver les mots, ceux du poète, ceux du passeur, je dis passeur mais c’est douleur qu’il faut entendre… (Hélène Martin)

Moi je vous répondrai qu’on chante ce qu’on peut… (…) Qu’une simple chanson peut emmener très haut, que la moindre chanson peut guérir l’univers… (Guillevic)

Dans ce virage, elle est accompagnée par Jean-Cohen Solal dont la flûte est le souffle vital de la musique d’Hélène, avec son indispensable guitare amoureuse à jamais du vent de la liberté. Ô la guitare,  entre mourir et non mourir, j’ai choisi la guitare.

hmartin4-27-01-2017-05-11-53-1995x949Et puisqu’il est question de guitare, un salut en passant à Jean-François Gaël « Yan » qui fut le premier compagnon de route musicale avec Cavalier, le label d’autoproduction d’Hélène Martin.

On peut écouter sur deezer, des extraits, mais rien ne vaut le tête à tête avec Hélène Martin, dabs ce DVD, on a vraiment la sensation d’être dans un des gradins des Bouffes du Nord, dans une rencontre intime,  partagée avec un public charmé.

Pour écouter, clic sur l’image—–>

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Ce coffret sort aujourd’hui 27 janvier 2017, en vente libre dans toutes les bonnes maisons. Par exemple, ici, caressez le chat et la boutique s’ouvrira

Misti logo

Et, pour ce qui est de l’oeuvre complète d’Hélène Martin, c’est ici qu’il faut aller: http://helene-martin.com/

Et le dernier mot reste  à Notre Dame des Poètes, (selon Hélène Hazera)

Je suis de ce pays frontalier entre les mots et la musique.

Mais où la musique « qui a sa place unique » donne priorité au verbe et à l’amour du verbe.

 Norbert Gabriel

Les illustrations sont extraites du livret.

Urbain Kinga, La vie, ça tourne …

26 Jan

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Bien qu’ignoré des médias, même alternatifs, Urbain Kinga n’est pas un nouveau venu dans la chanson, il a déjà sorti deux albums, Kercy, en 1993, et Zouk Frisson, en 1998 , aux couleurs africaines .
On retrouve ces couleurs dans le dernier album « Maison hantée », couleurs qui se mêlent à de multiples influences musicales, pop, rock, ça swingue, ça tourbillonne, et ça chaloupe même sur des airs de rumba ou de salsa, qui invitent à la danse , chansons un peu slam, un peu rap, avec des leitmotivs incantatoires, une voix sensuelle, lancinante,  musique et paroles se fondent dans un mélange harmonieux .
Urbain Kinga nous invite à un voyage destination humaine, humaniste sans être moraliste, les thèmes abordés sont ceux de la vie contemporaine, avec ses joies, ses travers, la nature, la marche du monde .
L’amour déçu :
Ce matin là je croyais rêver, mon corps tremblait de souffrance, pour cet amour auquel j’ai tout donné, mais qui s’est écroulé comme un château de cartes… Mais il pardonne : tu me manques, mais je ne t’en veux pas, sache que je t’aime , je t’aime toujours. (Oublie moi mythomane).
Le temps qui passe :
Comme ces orchidées qui fanent, nos visages marqués par le temps qui s’écoule, nous rappellent la force de la nature sur les hommes, sur la vie, comme ces gens qui croient maîtriser la nature, certaines femmes vivent dans l’illusion d’une jeunesse éternelle.
Comme ces filles formatées à l’idée d’une beauté artificielle

Et lui dit :
Tu es belle au naturel, tu es belle au réveil, je t’aime comme tu es, malgré la nuit qui s’invite, ton regard n’a pas changé… (Belle au naturel) .
Les guerres :
Au cœur de la souffrance des hommes, il y a l’arrogance des hommes, au cœur de la souffrance des hommes, il n’y a que le mépris de l’autre, animé par la soif de dominer, au cœur de la souffrance des hommes, il y a la haine, animée par la soif d’écraser, au cœur de la souffrance des hommes, il y a la folie des hommes… Semer la mort pour se sentir grand, donner la mort pour se sentir puissant. (L’arrogance des hommes) .
Et la vie qui ne fait pas de cadeaux , avec une invitation à la solidarité :
La technologie avance, les problèmes demeurent, la vie continue, monter très haut, descendre très bas, ça peut vous arriver, brillant soleil, oubli dans l’ombre, ça peut vous arriver, sourire le matin, les pleurs le soir, ça peut vous arriver… Il a perdu ses parents trop tôt, il a perdu son boulot …
Donnez lui de l’eau, donnez lui du pain, un peu d’amour … (La vie, ça tourne) .
Des interrogations :
Il dansait, ainsi va la vie, depuis la nuit des temps, les femmes donnent la vie, depuis la nuit des temps, l’homme s’interroge sur l’univers, sur son existence, l’homme cherche la vie éternelle, ainsi va le monde, ainsi va la vie . (Ainsi va la vie) .
De la société de consommation :
Homme machine, homme machine, attention, ils ont dit consommez, attention, consommez sans raisons, consommez sans comprendre. (Homme machine) .
Urbain Kinga, que j’ai découvert récemment sur facebook est vraiment une belle révélation, et j’espère qu’il pourra très bientôt nous livrer son prochain album en préparation .
Vous pouvez le joindre là : https://fr-fr.facebook.com/public/Urbain-Kinga

Un extrait de Maison hantée là :

 

Danièle Sala

Richard Desjardins

25 Jan

Suite du retour des chroniques disparues, avec Richard Desjardins. C’était en 2013 à Aubercail, mais c’est toujours valable en 2016, et n’importe où.

Richard Desjardins, la musique est une arme,
et les mots ses munitions
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Photos©NGabriel2013

Pour un festival des Mots dits, il fallait bien ce conteur imprécateur charmeur qui s’est installé dans le monde de la chanson comme un arbre de haute futaie. Un arbre, quand on voit l’arborescence au dessus du sol, on ne soupçonne pas toujours que ses racines sont plus importantes que ses branches. Un frêle acacia solitaire dans le Ténéré a résisté des siècles, puisant l’eau essentielle en plongeant ses racines à des dizaines de mètres sous terre, Richard Desjardins est comme ces arbres, il est la mémoire des peuples, de leur histoire, parfois oubliée ou niée, celle des indiens intimement mêlés à une nature qu’on assassine comme ont été assassinés méthodiquement les peuples indigènes partout dans le monde. Quand il chante Les yankees, seul avec sa guitare qui sonne  comme un tocsin, il suffit de quelques mots et quelques notes pour voir et vivre l’inexorable rouleau compresseur des civilisateurs qui tuent avec la bonne conscience de ceux qui ont Dieu à leur côté, le Colt dans la main droite et la Bible dans la main gauche .
Mais les pages d’histoire sont accompagnées de pages culturelles avec l’exploration linguistique des langages exotiques en joual quand y a  plus d’lac , que le public complice d’Aubervilliers accompagne avec jubilation. Et c’est entrecoupé de quelques petites anecdotes comico-politico- narquoises, constat quasi universel de tous ces politiques élus en mettant le clignotant à gauche pour virer à droite.  Il nous a aussi donné des nouvelles de notre Depardiov national …

p1140902S’il y a eu des humoristes pour moquer nos cousins du Québec, il sait  renvoyer l’ascenseur. Et sa chanson à la Renaud est un pur moment de liesse collective…  Et on a tous couché dans not’char… Tatatsin..

Richard Desjardins, c’est une de ces voix de cuivre et de bronze qui magnifie sa belle écriture, et seul en scène, pas besoin d’artifices pour donner du son et du sens à ses paraboles, sûr que si Jésus avait l’idée de revenir, il viendrait chanter avec une guitare pour dézinguer tous les bons apôtres qui nous promettent le bonheur une fois qu’on est mort

On retrouve les grands moments de la légende Desjardins, la femme de ménage qui veut changer d’personnage, dans le langage savoureux et poétique qui touche droit au coeur, tu m’aimes-tu ? Quand on l’a entendu un fois, Richard Desjardins, c’est pour toujours… comme dit la chanson.

Chez Richard, c’est ici, clic sur le caribou.. caribou-6

Norbert Gabriel

Barbara, Laurent, Thierry et Xavier …

24 Jan
Préambule: cette chronique a été publiée sur un site qui a subi un « bug » faisant disparaitre toute une série de chroniques des années 2012/2013…  Comme il y a toujours quelque chose qui se passe avec Barbara, ce rappel peut être utile.

 

Photo©NGabriel2015

Photo©NGabriel2015

Quand Laurent Viel se consacre à la création de spectacle de chanson, c’est toujours un moment étonnant. Il y eût un Brel d’anthologie, et c’est à Barbara qu’il a apporté un regard neuf. Avec son complice musicien et partenaire, Thierry Garcia, et avec Xavier Lacouture, à la co-écriture et la mise en scène, c’est la Barbara mystique, sensuelle, transgressive qui est mise en lumière, celle qui avait créé un spectacle, Madame, dans le décor d’une maison close à Dakar. C’est dire les libertés que le personnage peut se permettre avec l’interprétation de Laurent Viel, un boa, un geste, et il est Madame.

viel-boaDepuis plusieurs années, Laurent Viel, Thierry Garcia et Xavier Lacouture exercent leurs talents en allant chercher chez Brel, Barbara, ce qui est derrière la vitrine, ce qu’ils ont esquissé de temps en temps, et eux, ils vont jusqu’au bout.

Ces trois talentueux lurons se sont associés pour donner à voir quelques pages un peu inattendues de celle qui disait parfois : Si je n’avais pas chanté j’aurais été bonne sœur ou putain. C’est l’amour dans tous ses états, et en chansons.

Ce spectacle continue sa vie,  avec  Chansons aux enchères, Brel, Le Chevalier d’Eon, pour tout savoir sur Laurent Viel, voir ici.

Norbert Gabriel

Pagani du dimanche

22 Jan

Dans la trace de Catherine Laugier et d’Eric Guilleton une sorte de peinture du dimanche (un peu électoral) avec cette chanson des années 70 qui a quelques échos très contemporains…

Salut l’artiste, peintre, sculpteur, prophète …

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Et aussi, cette Sérénade… Clic sur la guitare,

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 Écoutez-moi

Laisser brûler vos cœurs comme des cierges

Vaut mieux crever d’amour que rester vierge.

Norbert Gabriel

 

 

Danièle ….

21 Jan

Rien à ajouter à ce que Emma Daumas a écrit, pas un mot, pas une virgule, rien à jeter, tout est dit..

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Mon Dieu… Que dire… Voilà, Danièle Molko, mon amie, mon agent, ma productrice et éditrice, mon ange gardien, l’un des êtres les plus précieux au monde pour moi mais aussi pour beaucoup d’autres, a pris son envol ce matin pour rejoindre les anges dont je ne doute pas qu’ils lui réserveront un accueil chaleureux. Tous ceux qui la connaissent savent quelle perte cela représente, à la fois professionnellement et humainement. Tous les artistes qui l’ont côtoyée savent avec quel respect elle nous traitait et quelles forces elle savait nous insuffler pour nous déployer dans nos inspirations, toujours fidèle à elle-même, et à ses valeurs que nous partagions. Notre relation profondément humaine, vive, tendre, constructive, en ébullition permanente, est certainement la plus belle qui m’ait été offerte de vivre dans mon métier et je la regretterai toujours, pour toujours, tout en portant l’étendard de cette force vitale, de sa lumière. Tout ce qui est sorti de moi artistiquement ces dernières années et qui vous est parvenu est grâce à elle et à l’énergie qu’elle a déployée pour leur diffusion. Je n’ai pas pu l’en remercier mais je sais qu’elle sait… Ma Danièle, tu as donné de l’Amour à t’en faire péter le coeur… Repose-toi bien, pars en paix, tu as fait TOUT ce qu’il fallait. Je t’aime.

Emma Daumas

Post-Scriptum:  Abacaba a été créé avec Catherine Huberty, et Abacaba est un exemple de structure exemplaire dans le soutien à la chanson et au spectacle vivant. Pourvu que ça dure… Envers et contre tout.  Danièle, tu vas beaucoup me manquer.

Norbert Gabriel

Ci-joint un lien pour mieux connaître son parcours: https://createurs-editeurs.sacem.fr/actualites-agenda/actualites/prix-et-hommages/la-disparition-de-daniele-molko-une-amoureuse-de-la-chanson-francaise

Dernière heure,

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Nilda Fernandez & The Gang

20 Jan
 Photo©NGabriel2010

Photo©NGabriel2010

C’est pas parce que je suis dans mon année Saravah, celle où on a envie de ne rien faire, (et on va le faire!) qu’on oublie ce qui se passe dans le monde… Ordonques… Oyez peuples francophones, dans quelques jours, les « Contes de mes 1001 vies » de Nilda Fernandez seront en vente libre, ce qui vous permettra de faire une mise en préparation pour ses spectacles à venir… Et pour les heureux habitants de l’Île de France, rendez-vous au Divan du Monde en mars..

Les détails ici, et c’est tout pour aujourd’hui.

A l’occasion de la publication des « Contes de mes 1001 vies », Nilda Fernández sera au Divan du Monde avec « Bootlegger » à 20h30.

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Livre dispo le 1 er février.. (L’Archipel)

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c’est là , toca la guitarra… ——— —–>

Norbert Gabriel

Hexagone : Un pour tous, tous pour un …

19 Jan
  • 02 Hexagone couv.inddUn mook pour tous les amoureux de la chanson, et tous ces amoureux pour soutenir le mook, ce pourrait être la devise des mooksquetaires , c’est comme ça que j’ai compris le message de David Desreumaux dans l’édito du n°2 qui ouvre le bal : Si rien n’est gagné pour la chanson, imagine pour Hexagone ! Je l’ai déjà dit plus haut, j’arrête de radoter, mais sache qu’il nous reste encore du chemin pour asseoir durablement la revue . Ensemble, on y arrivera . C’est un message à mook ouvert .
  • On ouvre la revue sur une lumineuse photo de Zaza Fournier sur fond noir . Et après quelques pages d’humour pour chauffer le lecteur, on attaque avec Un oiseau funambule, Jeanne Garraud. Jeanne aux multiples talents, photographie, chanson, théâtre, piano, l’oiseau doit apprendre, puis se dévoiler tel qu’il est .
  • Après la déclaration d’amour à sa langue maternelle de Baptiste Vignol, et sa défense, on ouvre le grand débat interprètes/ACI, avec Valérie Mischler, Jean Guidoni : Compositeur, je ne le suis pas, mais il y a longtemps que je chante mes propres chansons,ainsi je peux être considéré comme un AI ou un IA, comme vous voulez .
  • Zaza Fournier, Askehoug, Frédéric Bobin : Je ne me sens pas comme un interprète pur, mais plutôt comme un ACI qui n’écrit pas ses chansons, débat animé par Patrick Engel , qui conclut: Le débat, si tant qu’il y en ait un, est loin d’être tranché .
  • michele-bernard-18-10-2016-21-40-48-2333x2304

    Photos©NG2016

    Et l’on rentre dans la Collection d’hiver partie I, avec un long entretien entre David Desreumaux et Michèle Bernard, Pour la beauté du monde. Michèle Bernard, 20 albums plus loin, avec Tout’manières, nous dit que pour elle la chanson est au carrefour de deux choses que j’adore : la musique et les mots.

  • Michèle Bernard que l’on retrouve un peu plus loin, sous la plume de Claude Fèvre et son exercice de style qui joue poétiquement sur les titres de Tout’manières en racontant l’histoire d’Yvette : Un matin, elle a grimpé La Montée des Anges. Sans moi, elle m’a plantée là, Yvette . Alors, je clique, je partage sur le Net mes rêves de colibri . Les rêves d’Yvette, juste pour la beauté du monde .
  • Et l’on va de découvertes en connaissance plus approfondie d’une foule de jeunes talents, Pauline Drand, Boule, Batlik : C’est agréable pour moi d’être en permanence une découverte, un jeune premier …  Clio : Ultra moderne solitude, La Reine des aveugles, Eric Mie, Mell, Hildebrandt, La Roulette Rustre, etc … On voit que la relève est assurée !
  • Ah ! La page 69 m’a un peu bousculée, avec humour ! Jules nous invite à pogoter sous la lune avec les Wampas, en nous assurant que Petite fille est l’une des 10 plus belles chansons d’amour françaises au monde ! … Ce qui n’engage que lui !
  • Bossone AAAA main tendue 16-01-2015 22-54-13

    Photos©NG2015

    Et on arrive sur le grand dossier Bossone. Une radioscopie complète du gamin de Loudun, à l’enfance paisible aux côtés de son frère Benjamin, de son père guitariste, fan de Brassens, Caradec, Brel, Barbara, à l’ado qui délaisse la guitare classique pour faire du rock, nourri de poésie, Baudelaire : Le dépressif aux fleurs mauvaises, comme il le nomme dans son Cargo noir, Rimbaud, puis la découverte de Dylan, et là, il décide de devenir songwriter, après des débuts de comédien, et vole vers le succès que l’on sait, mais toujours confidentiel auprès des grands médias, hélas !

  • Je ne vis pas de ma musique, j’en meurs ! Mais je suis content. Suit un entretien sur les Mixtapes de Jérémie, qui montrent la création en mouvement : Dans les Mixtapes, tu dois juste écrire des chansons du mieux que tu peux, mais il n’y a pas de contraintes de business.
  • Et Frasiak vient porter son regard extérieur sur Jérémie Bossone : Jérémie Bossone, un bel humain, un bel artiste, mon petit frérot de chanson.
  • Ce dossier se termine sur les paroles de Rien à dire :
  • Et je cours à travers la ville

    Je cours, je cours pour m’étourdir

    Pour oublier l’état servile

    De celui qui n’a rien à dire

    Oui je cours à travers la ville

    Je cours, je cours pour m’engloutir

    Qu’ell sont cruell’et qu’ell sont viles

    Ces nuits où l’on a rien à dire …

    Après le catalogue de tous ses albums, bonne nouvelle, il prépare un album pour 2017 .

  • Viennent quelques pages de superbes photos d’artistes sur scène, avant d’arriver à la Collection d’hiver II pour apprendre Buridane, de la danse à la chanson: Mes chansons sont la régurgitation d’une expérience assimilée: Ecrire tous les possibles, par David Desreumaux .
  • Bernard Joyet 14 3 2016 14-03-2016 21-25-55 2479x2550

    Photos©NG2016

    Puis viennent Hildebrandt, Romain Humeau, un Cyrano Pop-rocker . Et le bonheur de retrouver Bernard Joyet, dans son parcours atypique, Bernard Joyet, qui devient chanteur à temps complet à 37 ans, après divers métiers, se fabriquant une guitare avec des rails de chemin de fer pour les frettes. Sa rencontre avec Caussimon, puis Jean-Louis Foulquier, sa renaissance après une maladie qui a failli l’emporter, l’aventure Juliette… Cet article de Michel Gallas confirme la qualité d’écriture de Bernard Joyet, et sa présence sur scène : Oui, si je monte sur scène c’est pour offrir un spectacle . Je ne sais pas rester planté derrière un micro. Sur scène, je suis au théâtre, chaque chanson est un tableau, je joue une pièce en vingt actes. Avec un large panorama de couleurs, de situations et d’émotions. Bien sûr, j’associe toujours Nathalie. Elle apporte une immense contribution car elle fait des musiques qui sont au delà de mes capacités .

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    Photos©NG2016

    Et comme j’ai eu le bonheur de les voir sur scène tous les deux, je confirme : Avec Nathalie, on se régale, on s’amuse, on est heureux. Et j’ai l’impression qu’on fait plaisir, qu’on partage bien avec le public, et qu’il considère l’objet fabriqué par l’artiste-artisan comme de la belle ouvrage .

  • On arrive ensuite à cette belle histoire musicale de Concèze, où s’est créé l’ensemble Découvrir .
  • Encore une découverte avec Jean-Roch Waro et sa Fensch connection, sous la plume de Marie-Hélène Blanchet : Sa guitare est comme le prolongement de lui-même… Ses notes racontent des histoires, et ses mots résonnent. Artiste libre et authentique, Jean-Roch Waro livre dans sa musique ce qu’il a de plus lumineux .
  • Alternant avec les articles de fond, on trouve toutes les dates de concerts, les lieux, les festivals passés: Attention les feuilles à Annecy, Festival d’Aurillac, à venir, les concours, un inventaire de livres sur la chanson, les références des albums, des sites des artistes cités, tout y est. Et même, dans les coulisses des chanteurs, on peut savoir comment fonctionne la com, la promo, les relations presse et médias, avec Vicken Sayrin, ou voir une série de photos juste avant la scène, avec en légende, les états d’âme des artistes avant de se jeter dans l’arène .
  • Vues sur scène, Clarika , à La Bouche d’air, par Chantal Bou-Hanna, concert qui se termine par une ovation, et une prolongation en choeur avec le public, et Véronique Pestel au Café de la danse, par David Desreumaux : Ce sont fragments d’humanité qui apaisent, que l’on prend volontiers pour bâton de pèlerin parce que , comme elle, nous savons bien que «Faire autrement, c’est faire la place au geste de demain . » .
  • Photos©NG2016

    Photos©NG2016

    On trouve aussi l’histoire d’une chanson par Presque Oui, Un baiser : Une sorte de chronique, de fait divers intime, tendrement chirurgical. Et si on allait faire un tour Chez ta mère, à Toulouse ? Avec une belle illustration colorée de la façade par Flavie Girbal, Michel Gallas rappelle l’évolution de ce lieu convivial qui a accueilli une foule de de jeunes talents et qui a encore de nombreux projets .

  • Mais ce n’est pas fini ! On termine par un rire sarcastique, avec la tribune assassine de Mad sur la soirée de lancement du n° un d’Hexagone au forum Léo Ferré, qui est la seconde maison d’Hexagone : « Extra » le lancement du mook à Ivry ? J’aurais aimé vous y voir !
  • Mais je n’en dirai pas plus, faut la lire pour y croire !
  • Voilà , je vous livre mes vagabondages aux quatre coins d’Hexagone n° 2 , et si vous voulez en savoir plus, un bon conseil :
  • Faut s’abonner à Hexagone

    C’est ce qui s’fait d’mieux en ce moment

    Le mook élégant qui chansonne

    Sur tous les tons avec talent .

Danièle Sala

Et l’adresse, c’est là, Flavie vous y attend  (David aussi …) Clic sur la dame, mais gentiment… flavie

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