Qu’il est rafraichissant et musical, cet album, il donne une très belle démonstration de la qualité des musiques de Brassens. S’il y a encore des esgourdes ensablées et en friche, voilà de quoi les déboucher et les éduquer. Pauline Dupuy et sa contrebasse ont fait appel à quelques compagnons bien choisis pour tisser des dentelles de notes mutines, rieuses, amicales, amoureuses. Ça jazze avec grâce, ça swingue avec délicatesse, tout dans la finesse de véritables connaisseurs de l’art de Georges. Etre aussi bien honoré par cette voix féminine, il en aurait été bien content le bon gorille de Sète, il en aurait peut-être rosi de bonheur de ces caresses.
Onze chansons traitées comme des bijoux dans des écrins de luxe, décorées comme des psautiers aux enluminures fines d’artistes épris de beauté .
Dans le florilège des articles, voici un extrait qui est particulièrement pertinent,
A l’écoute de Contrebrassens, on est donc constamment entre la musique sacrée et la musique sacrilège, entre le respect immense du spectre paternel et l’irrévérence amusée nécessaire à un tel exercice,surtout avec une figure tutélaire qui se moquait tant des dogmes et des codes.
Mickaël Mottet (février 2014)
Mention spéciale à « La religieuse » dont les subtilités et coquineries du texte sont en parfaite adéquation avec la voix innocente de Pauline… et aussi Chanson à celle.. et aussi… et aussi tout l’album finalement.
Amis de la région parisienne, RDV 19/01/17 – La péniche Antipode – Paris visitez, clic et c’est là–>
01/02/17 – La péniche Antipode – Paris
02/02/17 – Forum Léo Ferré – Ivry
08/02/17 – La péniche Antipode – Paris
et pour les autres régions, voyez le programme, la contrebasse est très voyageuse, vous aurez le bonheur de la voir passer près de chez vous. Clic sur –>
Et pour en savoir plus, rencontre,
Norbert Gabriel
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