
©NGabriel Forum Léo Ferré 2015
En suite indirecte à Prison’s Blues (hier samedi) quelques lignes et quelques chansons de ce formidable Louis Ville, un des grands guitaristes du genre, quand la guitare sonne comme un tocsin, quand c’est un blues d’aujourd’hui qui vous donne la rage de vivre, et une envie irrésistible de changer un monde qui devient détestable, voyez les actualités, et ce qui se passe dehors, ici et maintenant, et en France… Et on voudrait que je sois heureux et tranquille ?
Dehors
Ne te retourne pas
Le monde est ouvert à nos fenêtres, on regarde, on entend. On regarde sans voir, on entend sans comprendre, ce qu’il faut de chagrin pour un air de guitare… Ces guitares jouent des sérénades qui résonnent comme des chants de colère, d’une révolte qui gronde en sourdine, est-ce que ça va durer longtemps. ? En 1956, Montand chantait ça:
Mais revenons au débat,
Avec l’étincelle…
C’est une chanson d’amour, mais c’est peut-être d’un étincelle dont on a besoin pour remettre le monde sur la bonne voie… Utopisme ?? Peut-être, c’est un chemin inexploré… Pourquoi pas ?
Norbert Gabriel
PS: Hier samedi, Louis Ville était à l’Annexe, à Ivry, un désagréable contretemps m’en a privé, mais il y a les albums, les youtubes, et ça m’a fait la nuit étoilée. Envers et contre tout. Suivez Louis, c’est là, toca la guitarra, et go on…
L’an dernier au Forum Léo Ferré, c’était ça : https://leblogdudoigtdansloeil.wordpress.com/2015/10/17/louis-ville-un-bluesman-francais/