Sillonnant actuellement les routes de France pour défendre son cinquième album « Avalanche », La Maison Tellier se produit un peu partout en concert. Pour son escale bordelaise, c’est la salle de spectacle Le Krakatoa de Mérignac qui accueillait, mercredi 18 mai, le groupe rouennais, en première partie duquel était programmé Milos, qui nous avait accordé un entretien en septembre dernier (Voir ICI.). Joli et cohérent couplage pour une soirée savoureuse, dans ce lieu qui demeure la seule parmi les grandes salles de la communauté urbaine à s’investir pour soutenir la scène locale et permettre à des artistes alternatifs, émergents ou encore peu connus de s’exprimer, en même temps qu’elle reçoit des artistes plus renommés à large public. C’est devenu suffisamment rare pour être apprécié.
La formation, qui tire son nom d’une nouvelle de Maupassant, dont les cinq membres ont repris le patronyme pour créer chacun leur nom de scène, comme un clin d’œil à la fraternité musicale qui les relie, venait donc faire prendre l’air et la scène aux chansons de son dernier album. Ni chansons à textes revendicatifs ou réalistes, ni chansons sans textes, voilà dix ans que La Maison Tellier nous raconte des histoires et embarque la chanson francophone ailleurs, vers des paysages de nouveau monde, à la chevauchée d’une musique nourrie d’influences folk, country et blues. Un peu inclassable, la chanson de La Maison Tellier est une classe (dans tous les sens du terme) à elle seule, une singularité dont l’identité, épurée et ramenée à son essence dans ce dernier enregistrement, respire avec plus d’évidence encore. Quelques heures avant leur concert, deux des « frères » Tellier, Helmut (chant et guitare) et Raoul (guitares, claviers, banjo), acceptaient de nous recevoir.
– Bonjour et merci de nous accorder un peu de temps. La tournée de ce cinquième album comporte beaucoup de dates. Après plus de dix ans d’existence, comment vivez-vous cette vie d’artiste ?
– Helmut : C’est notre 27ème date ; on a commencé la tournée début février, donc on n’a pas chômé. L’album était sorti fin janvier.
– Raoul : Effectivement, nous nous sommes formés en 2004 ; ça fait donc un peu plus de dix ans que nous jouons ensemble. Et tant que nous pouvons continuer, nous le faisons, car c’est très agréable.
– Helmut : C’est une vie avec des phases différentes. En ce moment, nous sommes en phase de tournée. C’est quelque chose qui prend beaucoup de temps et d’énergie, donc nous nous y consacrons. Il y aura plus tard des phases avec bien moins de concerts à assurer, pendant lesquelles nous pourrons prendre le temps de nous remettre à composer. Ce sont les deux extrêmes du balancier ! En ce moment, on bouge beaucoup, et partout. Mais c’est bon signe, et qui plus est, c’est une phase très excitante. Une espèce de rythme qu’on vit autour de chaque album. Mais l’impression qu’on peut avoir, c’est que ce rythme devient de plus en plus effréné : les albums sont de mieux en mieux reçus, les salles de plus en plus pleines ; le public s’élargit. En même temps c’est l’idée qui guide la sortie d’un nouveau disque aussi : garder les gens qui nous écoutaient avant et en accueillir de nouveaux.
– Ce dernier disque, épuré par rapport aux précédents d’un point de vue sonore, donne l’impression très nette de recentrer l’identité musicale du groupe. Est-ce une démarche que vous souhaitiez ou l’idée de Yann Arnaud qui a réalisé l’album ?
– Raoul : Le dépouillement sonore est une démarche qu’on avait commencé d’entreprendre sur « Beauté pour tous », mais il y avait encore des morceaux avec une orchestration assez riche. On a un peu peur du vide ; c’est un travail qui prend pas mal de temps. Du coup, pour cet album, nous avons collaboré avec Yann Arnaud, qui a réalisé l’album et qui nous a un peu poussés dans cette voie-là. Il s’agit d’épurer les choses, de retirer un maximum d’interventions instrumentales. C’est vrai qu’au début, quand nous avons entendu les premières mises à plat de certaines chansons, on était dubitatifs. On s’est dit « ok. Il ne se passe rien ». Faire épuré n’est pas naturel chez nous ; ça s’apprend et ça prend du temps. Maintenant, quand j’écoute l’album, je n’ai pas cette impression de dépouillement sonore ; mais les gens remarquent le travail fait dans ce sens. Disons que l’idée de départ était de se mettre en rond tous les cinq, chacun avec son instrument, et d’enregistrer comme ça. Dans les faits, ce n’est s’est pas exactement passé ainsi bien sûr, mais il reste quelque chose de cette idée-là. C’est très vrai sur certaines chansons comme « Garçon manqué » ou « En toutes choses » où il n’y a pas plus d’instruments qui jouent que de membres dans le groupe.
– Helmut : Ceci dit, l’identité sonore d’un groupe est quelque chose de très délicat à définir et qui se définit en le faisant. C’est bien qu’une certains cohérence s’entende. Ce disque est une proposition de son, de façon d’arranger les choses. Et peut-être que la proposition sera différente dans le prochain album et que les gens en l’écoutant se diront que ce n’est pas ça, le son de La Maison Tellier. Mais le son de La Maison Tellier, c’est nous qui le définissons au fur et à mesure ; on n’a pas de plan global préétabli. C’est aussi ça qui est intéressant.
– Raoul : On a des envies. Et sur ce disque, nous avions envie de travailler avec Yann Arnaud, parce qu’on est fan de Syd Matters et de son travail de manière générale.
– Est-ce vous qui êtes allés le chercher ?
– Helmut : Oui, via le label. Notre label nous a mis en contact.
– Raoul : C’était une chouette rencontre ; le type est super, autant humainement que professionnellement. Il est arrivé avec sa vision des choses, sans nous en parler, et sans écouter nos maquettes. On lui a joué nos chansons, et il a vu dans quel sens il allait orienter son travail. Parfois sa vision coïncidait avec la notre ; parfois pas du tout. Du coup certaines chansons ont été bouleversées par son intervention, car elles n’étaient pas a priori parties dans la direction qu’il leur a donnée. Il a fait le ménage et rangé les choses aux endroits où il les voyait. Et comme se laisser guider était l’envie qu’on avait au départ, nous nous sommes tous prêtés au jeu.
– Aviez-vous envie d’un regard extérieur ?
– Helmut : Besoin, même.
– Raoul : Nous avions réalisé nous-mêmes le précédent album « Beauté Pour Tous », bien sûr, avec des ingénieurs du son qui savaient utiliser le studio, mais qui n’avaient pas cette position de réalisateur. La réalisation du disque était donc notre œuvre, et nous avions besoin de nous décharger de ce poids-là pour écrire les chansons d’« Avalanche ». On était peut-être devenus un peu claustrophobes entre nous cinq.
– Helmut : La réalisation ramène une chose supplémentaire à devoir gérer, pour un résultat qui au bout du compte ne satisfait pas forcément tout le monde. Il était donc important pour nous d’avoir un sixième homme, en termes de gestion de ressources humaines aussi.
– Raoul : C’est pratique d’avoir quelqu’un d’extérieur qui fait l’arbitre et tranche. En quelque sorte, on lui a confié les clés de la maison et demandé de prendre les décisions. Et il a pleinement rempli ce rôle, et participé activement à l’identité sonore du disque.
– Est-ce une collaboration que vous souhaitez garder pour la suite ?
– Helmut : Honnêtement, je n’ai pas encore commencé à y réfléchir, encore moins à en discuter avec le groupe.
– L’écriture des textes est l’exclusivité d’Helmut. Mais comment construisez-vous les compositions entre vous ?
– Helmut : On ne compose pas vraiment ensemble. Même pas du tout.
– Raoul : Nous deux seuls composons, parfois moi tout seul, parfois lui tout seul, parfois ensemble ; puis on arrange ensuite tous les cinq. En revanche, les textes sont tous d’Helmut. Pour cet album, nous avons essayé de travailler de la manière la moins dispersée possible. On s’est vus pendant une semaine, autour d’une table, avec les guitares, les papiers et les crayons, et avec que ça à faire.
– Les idées viennent-elles comme ça ?
– Helmut : Non ! Mais de fait, c’est le meilleur contexte pour qu’elles viennent. Quand on n’a rien d’autre à faire que de la musique, avec une échéance potentielle, ça oblige à travailler. Ce n’est pas un boulot où on pointe.
– Raoul : Certains font comme ça. Mais nous, on a du mal à s’astreindre à une discipline, selon laquelle on serait par exemple tous les matins de 8h à midi, derrière un bureau avec l’instrument. Je suis incapable de faire ça. Je peux le faire durant deux-trois jours au maximum. Mais la vie a d’autres priorités parfois ; on est chez nous ; on a des choses à faire… Là, nous tournons sans arrêt depuis deux ans. Donc il est vrai que durant les périodes où on ne tourne plus, on a envie de souffler un peu, de se reposer, de vivre simplement. Et puis l’inspiration vient quand on l’appelle, mais pas forcément. Elle vient aussi parfois toute seule, par phases : en ce moment, dès que je prends une guitare, au bout de 5 minutes, un truc me vient. Bon ou mauvais, peu importe. Mais quelque chose me vient. En ce moment, c’est la saison de la pêche ! Donc j’ai hâte d’être posé chez moi, pour le début juin, où nous avons 15 jours sans concerts, pour pouvoir aller à la pêche aux pépites d’or. Je ne sais pas à quoi ça tient, mais je sens que c’est maintenant.
– Helmut : Ce sont des cycles. Quand on fait un album, on en sort essorés ; donc il faut se donner le temps de faire remonter le niveau du liquide d’inspiration. Ça dépend de pas mal de choses ; mais quand on sent que l’inspiration revient, il faut trouver un moment pour l’écouter. Sinon le risque est de laisser filer la chose.
– Raoul : Et puis c’est une période terriblement excitante, quand on commence à bosser sur du nouveau matériel.
– Helmut : Et c’est tout aussi incompatible que la tournée avec un quotidien de vie de famille. Parce que c’est très frustrant de devoir s’arrêter au milieu d’une idée, quand tu es en train de tirer sur un fil pour dérouler la pelote, et qu’il faut s’interrompre pour aller chercher les mômes à l’école, car c’est l’heure.
– Raoul : Ceci dit, ça permet d’éviter de tomber dans le piège du perfectionnisme à tout crin.
– Vos textes se situent assez loin de la chanson réaliste, et de la chanson engagée aussi. On peut plutôt y entendre des récits, des portraits ou des petits scénarios. Même lorsqu’on pourrait y voir un message, comme avec la chanson « Un bon Français », cela prend un aspect narratif. Pouvez-vous en parler ?
– Helmut : En effet, c’est un peu plus cotonneux et impressionniste. Pour moi les chansons à thématique, où on décide à l’avance quel message on veut faire passer, ne sont généralement pas évidentes à écrire. Je préfère me laisser emporter dans des chemins, des déviations, au fil du texte. C’est sans doute ce qui donne ce côté narratif. Pour parler de la chanson « Un bon Français », je trouve ça plus intéressant de dessiner des portraits ; et puis ça engage moins, au sens où tu n’as pas à justifier et expliquer pourquoi tu as abordé ce sujet. Raconter des histoires, faire des mini-nouvelles, avec infiniment de zones d’ombre par définition, puisqu’on ne peut pas rentrer dans le détail en un texte de chanson, c’est plus rigolo. Nos chansons sont un peu à mi chemin entre le poème et la nouvelle, parce que je ne sais pas écrire de poèmes, et je n’ai pas le courage d’écrire des nouvelles. Donc je fais un truc entre les deux, et en plus ça peut se chanter !
– Alphonse : On préfère lire « 1793 » qu’un bouquin sur la révolte des Chouans.
– Tu parles du fait que ça peut se chanter. Et en plus on entend une véritable cohérence entre la composition musicale et le texte. Te laisses-tu guider par la musicalité des mots ou est-ce dû à autre chose?
– Helmut : C’est un peu dû au hasard, ou peut-être au fait d’avoir poli la chose, à force. Quant au fait de faire partie ou non d’une famille musicale, ça a ses avantages et ses inconvénients. Notre singularité peut aussi jouer contre nous ; les gens aiment bien pouvoir rapprocher la musique d’un artiste avec quelque chose qu’ils connaissent déjà, ou la classer dans une catégorie. C’est un réflexe naturel, quand on entend un nouveau morceau de le comparer à ce qu’on connait déjà. Et ça aide à rendre un projet plus lisible, et à se l’approprier. C’est à nous de resserrer le propos. On a plein de champs possibles, mais on ne peut pas les explorer tous. Il faut trouver quelque chose à égale distance de nos influences diverses.
– Vos Influences justement, quelles sont-elles ?
– Helmut : Au départ, il y a eu beaucoup de musiques américaines ; mais maintenant c’est plus difficile à déceler. On ne cherche pas à faire des nouveaux morceaux à la manière d’un tel ou un tel. On ramène inconsciemment des arrangements ou des suites d’accords qu’on a pu entendre ailleurs. La part d’inconscient est tellement grande que nous ne sommes pas les mieux placés pour pouvoir y entendre les références ou influences.
– Raoul : Il arrive aussi parfois que certaines chansons partent d’une tentative d’écrire à la manière de, mais ça n’est qu’un point de départ, et il se passe tellement de choses ensuite durant le travail de composition, que la chanson évolue tout autrement. Je me souviens très bien du moment où j’ai écris la chanson « Quelqu’un d’autre » : je venais d’écouter Elliott Smith et j’avais envie de créer une chanson comme sur certains de ses albums avec une partie en picking, une basse mélodique et des petits bouts d’accords ; et pourtant, quand tu écoutes le résultat final, le rapport avec la musique d’Elliott Smith est plus que lointain, voire il existe uniquement dans ma tête. D’ailleurs en le faisant, je me disais « tiens, j’essaye de faire du Elliott Smith et on dirait du Bertrand Belin ». On ne prévoit pas les compositions ; c’est un fil qu’on tire sans savoir comment va se dérouler la pelote. Au final le résultat ressemble un peu à ce que j’avais en tête, mais en ayant pris un chemin détourné, et en n’ayant rien à voir avec mes références. Parfois les idées te tombent dessus, sans que tu saches d’où elles sortent, et ce n’est qu’a posteriori que tu analyses parfois d’où tu as pu tirer l’idée. En plus nous sommes cinq, certes avec un tronc commun d’influences, mais aussi chacun avec son panier d’influences particulières. Le résultat est donc une cuisine collective, et si on goûte à l’aveugle, ce n’est pas forcément évident de reconnaître les ingrédients du plat. On sait juste si c’est bon ou mauvais.
– Du coup, l’album ressemble-t-il à l’idée que vous vous en étiez faite ?
– Raoul : Personnellement, au départ je n’avais aucune idée. On a laissé venir les chansons. Puis on a dégagé un tronc commun des maquettes qu’on avait, ce qui a donné la direction motrice et permis de trier les chansons à garder, celles à transformer et celles à évincer.
– Helmut : Il y a un certain nombre de contraintes sur lesquelles on a la main, comme celle de savoir comment on va composer l’album et avec qui on va l’enregistrer pour resserrer le faisceau d’influences, pour avoir un son homogène sur le disque, celle de décider de la longueur de l’album et du nombre de chansons, du fait que le titre du disque soit aussi le titre d’une des chansons. Et puis il y a des choses qu’on ne maîtrise pas, comme les thématiques que l’écriture va aborder et qui viennent en écrivant. Tu parlais de la dimension narrative de mes textes ; justement cet album est celui sur lequel elle est beaucoup moins évidente. Je suis allé assez loin dans une écriture bien plus autocentrée qu’avant ; du coup pour le prochain, j’ai envie de recommencer à raconter des histoires, remettre les choses à distance ou les raconter, mais d’un point de vue différent. Parce que de toute façon, ce que je vais raconter tourne autour de 4 ou 5 obsessions qui vont revenir tout le temps. A moins de trouver de nouvelles obsessions, la seule chose qui change est la manière d’emballer les choses, avec le risque de se répéter.
– Raoul : Ou de faire cela maladroitement.
– Helmut : Il faut l’accepter. La perfection n’existe pas dans ce métier- là, et c’est aussi ce qui est bien. Et après tout, qui peut dire si c’est parfait ou pas ? Bien sûr, il y a des choses dont on entend qu’elles sont nazes, des chansons dont on comprend tout de suite qu’on n’arrivera jamais à en faire quelque chose de satisfaisant pour nous et qui méritent de se retrouver sur un album.
– Vous souvenez-vous quelle fut la première chanson qui vous a marqués et peut-être a fait naître en vous l’idée de devenir musiciens ?
– Helmut : Peut-être une chanson de Renaud, quand j’étais petit. Je n’ai jamais creusé la question, mais je pense que ça se situerait autour de mes 10 ans.
– Raoul : Pour ma part, c’est « Santiano » d’Hugues Aufray. Et sinon la musique qu’écoutait mon père, des disques de Country/ Bluegrass, et Crosby, Stills, Nash and Young, et peut-être même Simon and Garfunkel avant ça. J’ai des souvenirs de leurs chansons lorsque j’étais vraiment petit, à l’école primaire ; on échangeait nos cassettes avec un ami. Oui, en fait Simon and Garfunkel, c’est sans doute mon premier kiff musical. Et puis je me rappelle un gros flash sur Brel, avec une cassette que j’avais prise à mon père.
– Helmut : Dans ces âges-là, il se passe quelque chose avec Brel, quelque chose de très impressionnant, de terrible, au sens d’une colère divine.
– Raoul : En revanche ce qui m’a donné envie de jouer de la guitare, ce sont les disques de John Renbourn et Bert Jansch, et les compilations de guitare acoustique qu’il y avait chez mon père, les vinyles de Marcel Dadi. Ce fut le déclic : c’est là que j’ai su que je voulais jouer de la guitare et que j’ai commencé à écouter Dire Straits aussi… à ma grande honte ! (Dit-il avec un grand rire…)* Mon premier Guitar Hero était Mark Knopfler.
– Dernière question : vous êtes cinq musiciens, c’est votre cinquième album et il débute par le titre « 5 est le numéro parfait » : y a- t-il quelque chose de magique avec le chiffre 5 ?
– Helmut : Non ! C’est un truc de circonstance. Bien sûr, 5 est un chiffre important symboliquement en occident, et chargé de sens, mais il n’y a pas de superstition.
– Raoul : D’ailleurs la prochaine chanson s’appellera « 6 est le numéro d’après ».
Liens : Site : http://www.lamaisontellier.fr/
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Nous remercions Alice Duboé d’avoir permis à cet entretien d’avoir lieu et pour sa disponibilité et sa gentillesse, et Aline Schick-Rodriguez pour son aide.
Miren Funke
*NDLR: je vous rassure, cher Raoul Tellier, tout guitariste se prenant pour le nouveau Segovia avec Jeux Interdits, a eu cette « honte » quand il a rencontré la musique de Django, ou celle de Mark Knopfler.
Coup de cœur en 2015 quand j’ai découvert ce groupe par hasard,coup de cœur confirmé par ce sublime album « Avalanches » acheté sans l’avoir encore écouté tant j’avais des à priori positifs sur ce groupe. C’est aujourd’hui un album que j’écoute en boucle. Enfin de vraies mélodies, de superbes arrangements et des paroles qui vous donnent l’impression d’écouter de la poésie.
Bravo à ce groupe
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