Si la vie vous est malencontreusement chafouine, vous avez toujours un recours salutaire, adoptez la Joyet’attitude, la cure est garantie, la médication est souveraine, et si l’addiction est probable, c’est sans danger pour votre libre arbitre, ça vous bouge les idées et aère le cerveau.
Autodidacte II, prend la suite du I, on y retrouve le narquois et l’incisif , c’est son blason, c’est son terrain de chasse, imprécateur sans peur et sans reproche, c’est Don Quichotte, c’est Cyrano, car les grandes ailes des moulins peuvent vous envoyer dans la boue, mais aussi dans les étoiles. Et étant donné ce qu’on voit dans notre monde, la boue, on y patauge, alors autant essayer l’envol dans les étoiles.
Quelle que soit la saison, et les changements d’heures, les promesses et balivernes des prophètes au petit pied, c’est toujours L’heure du leurre, l’amphigouri toujours recommencé des zélés communicants illusionnistes du verbiage menuisier. Faut pas lui la faire à ce Bernard, il serait plutôt disciple sceptique de St Thomas quand il fait une relecture de la Bible, il a le goupillon flingueur et le ciboire bien rempli. De nectar verbal du meilleur cru. Dont il n’est pas avare
Un jour, un expert de la chose chansonnesque lui expliqua qu’on ne pouvait plus écrire de chansons comme ça, Le « ça » étant un vocabulaire riche et bien ciselé. Le temps étant aux bluettes simplettes pour séduire les ados qui de nos jours, limitent leurs épanchements littéraires à des tweets de 160 signes en langage abrégé, Je kif tro can sa fé dancé en elektro rap cé tro bo … C’est pour ça qu’il s’est acoquiné avec une pianiste qui avait toutes les notes qu’il fallait dans son clavier pour habiller les mots; le mot et la note s’unirent pour faire de belles chansons qui embellissent les scènes qui les accueillent, et ravissent le public. Comme « Le chant de l’échandole » rien que le titre, c’est déjà l’école buissonnière pour échapper au banal du quotidien.
Ce genre de soirée de gala est souvent l’occasion de partager un moment d’amitié, ce fut le cadeau de la présence d’Anne Sylvestre, en duo puis en solo… Rien à ajouter à cette image tout est là,
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Ces mots de Boileau sont en parfaite adéquation pour ce duo, comme cet extrait, signé Joyet,
Ah ! S’exprimer librement contre l’air du temps, avec dédain mais sans trop d’arrogance. s’amuser coûte que coûte, et avec vous éprouver le plaisir d’une jubilation complice !
Et au final la morale de cette histoire larirette larirette, c’est qu’on s’ra jamais vieux ! Merci Bernard !
Si ce babil de folliculaire plumitif bénévole vous a amusé un instant, sachez lecteurs vénérés, qu’il a essayé de s’inspirer des chansons réunies dans un beau recueil, d’une élégance hyper classieuse, chansons dont une partie est dans l’album Autodidacte II. Et le tout est disponible chez l’auteur. C’est ici ===>
Et pour quelques images de plus,
Norbert Gabriel
Rien de tel que de s’en Joyet pour chasser les idées noires , et je renouvelle souvent la cure de ce . nectar verbal du meilleur cru. » , en attendant de le revoir sur scène , et ce sera toujours avec grand plaisir . « .
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